Féminisme: réactions des hommes de l’entourage

J’aimerais m’adresser à vous les filles.  J’aimerais savoir comment réagissent les hommes de votre famille ainsi que vos amoureux et amis de sexes masculins (ou les amoureux de vos amies) lorsqu’ils savent que vous êtes féministes.  D’abord, le dites-vous?  Le cachez-vous?  Supposez-vous qu’il ne sert à rien de le dire, puisqu’il va de soi que vous êtes pour l’égalité des sexes?  Comment réagissent-ils?  Comprennent-ils la signification du mot?  Sont-ils approbateurs?  Décontenancés?  Agressifs?  Demandent-ils des précisions? 

Je me demande parfois si ce n’est pas presqu’aussi difficile de faire un « coming out » féministe que d’en faire un au sujet de l’homosexualité.  Pour certains hommes, il n’y a d’ailleurs pas de différence entre « féministe » et « lesbienne »…  Il y a aussi beaucoup de femmes qui ont peur de ne plus être appréciées si elle affiche leur féminisme.  C’est peut-être pour cela que tant de femmes commencent parfois une phrase par « Je ne suis pas féministe mais… »

38 Comments

  • Isabelle N.
    8 janvier 2009

    J’ai envie de te répondre, Stéphanie: toutes ces réponses. Je ne cache pas que je suis féministe, en fait, je le crie haut et fort. Certains amis (et amies, en passant) me taquinent, d’autres évitent le sujet, d’autres encore (mais ce sont plutôt des connaissances) cherchent la chicanne à tout coup.

    Je ne peux pas dire qu’aucun de mes amoureux n’a été rebuté par ça, au contraire. Sous le couvert de me trouver trop ceci, pas assez cela, certains garçons étaient clairement inconfortables avec mon féminisme. Mais j’ai eu la grande chance de tomber sur un gars charmant, que j’ai d’ailleurs épousé, qui en est fier et qui me soutient à 100%.

    Mais le plus drôle, ce fut la réaction de mon père quand je lui ai dis que j’allais étudier en Études Féministes.

    – Pourquoi? D’ou ça sort, ce féminisme, moi qui suis un homme rose!

    (J’éclate de rire. Mon père est plutôt Fred Caillou)

    – Ben quoi, dit-il, JE FAIS MON LIT!

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  • Stéfanie
    8 janvier 2009

    J’ai failli répondre: toutes ces réponse moi aussi. Mais après mûre réflexion, je dois préciser que non, je ne le dis plus systématiquement, je laisse les interlocuteurs le déduire par mes propos. Paresse ou lassitude? Un peu des deux…Dans le fond, je ne ressens pas le besoin d’en parler sauf quand j’entend des âneries sexistes et que j’ai envie de lancer une discussion. Ou quand mes droits sont lésés.

    Ceux qui cherchent l’argumentation la trouve de toute façon, que j’énonce clairement mon féminisme ou non.

    C’est enraciné tellement loin(mes convictions) qu’il ne me vient pas plus à l’idée de l’afficher que de préciser que je suis «de gauche» ou que je suis souverainiste. Je constate que le féminisme reste quand même pas loin des sujets à ne pas aborder pour pas se «pogner» dans un party, avec la religion, la politique et l’orientation sexuelle.

    Quant aux hommes de mon entourage, il y en a exactement deux,mon chum et mon meilleur ami mon père n’étant plus de ce monde.Mon père n’aurait tout simplement pas discuté de ça avec moi, il n’y croyait pas, au féminisme. C’est ce qui a brisé son mariage selon lui. Pas l’alcoolisme, le féminisme. C’est vous dire. Quand j’ai fait une session de Women Studies au cégep, y en es juste pas revenu.

    Les deux premiers donc sont féministes et n’en parlent pas,ils vivent et démontrent plutôt leurs convictions, préférant ne pas s’expliquer à tout bout de champs.

    Quelle bonne question Stéphanie! Merci.

    L’autre Stéfanie (sourire)

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  • Geneviève
    8 janvier 2009

    Dans mon cas, je ne l’annonce pas vraiment que je suis féministe mais ceux avec qui je discute s’en rendent rapidement compte.

    J’avoue que les hommes que j’ai fréquenté paraissaient parfois vraiment surpris mais les plus persévérants ont appris à me connaître!

    Mon amoureux est le plus prévoyant… Quand je l’ai connu dès qu’il voyait que je commençais à discuter avec ses copains, il annonçait: « hey oui, elle est féministe!! »

    Mais je suis d’accord pour dire que c’est un sujet très épineux en société…

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  • Valerie
    9 janvier 2009

    Pour ma part, je n’en fais pas spécialement la publicité, mais jamais je n’hésite à me déclarer ouvertement féministe quand la conversation s’y prête. La chose a toujours été bien reçue, peut-être parce que j’en parle d’une façon invitante, non confrontante. Enfin, c’est mon impression.

    Le seul que ça dérange, c’est mon père, un homme brillant, très sage, très respectueux de l’intelligence féminine, et pourtant bien de sa génération: anti-féministe (en plus d’être raciste et homophobe, tout pour me faire plaisir). Ses préjugés et la colère qu’ils suscitent chez moi sont à peu près la seule chose qui fasse grincer notre belle relation. Et le seul argument qui lui vienne pour se plaindre des « féministes frustrées », c’est qu’il n’y a plus moyen d’être galant, par exemple en ouvrant la porte pour une dame, sans que la dame ne s’offusque « parce qu’elle est capable d’ouvrir la porte elle-même »..

    Pourtant, moi, je suis féministe et j’aime bien qu’on m’ouvre la porte… que ce soit par un homme ou une femme. Et moi-même, j’ouvre la porte à d’autres.

    Pour moi, c’est ça aussi le féminisme: prendre un geste courtois comme ouvrir la porte, et l’élargir à tous en tant que savoir-vivre.

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  • Dominique
    10 janvier 2009

    Comme vous, je n’hésite pas à dire que je suis féministe quand la conversation s’y prête, et parfois je m’amuse à rectifier le tir quand des ami-e-s oublient le féminin… mais juste pour les taquiner un peu tout en leur faisant réaliser! J’ai rarement des commentaires vraiment négatifs, seulement beaucoup de ridicule; beaucoup de personnes, autant des femmes que des hommes, ne prennent pas le féminisme au sérieux et n’y voient que les habituels clichés et stéréotypes.
    Ça dépend beaucoup des milieux. En famille ça n’a d’importance pour personne, alors que lorsque je suis à l’école tous et toutes y sont davantage sensibilisé-e-s, sans pour autant y être favorables. Bref, je n’ai pas honte d’être féministe, au contraire, mais parfois je n’étire pas la conversation quand je sens que l’autre n’est pas réceptif ou réceptive à mes arguments.

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  • Fanie
    11 janvier 2009

    Quelle bonne question, Stéphanie!

    Je ne cris pas sur les toîts que je suis féministe, mais lorsque ça tombe sur le sujet, j’en parle avec fierté.

    Les jeunes hommes de mon entourage me font habitullement des yeux ronds et ils en rient en me demandant si je brûle mon soutien-gorge. :-p C’est rare que je « choque » avec cela car je crois que j’explique bien le pourquoi et je ne cherche pas la querelle.

    Pour certains, il semble que ce soit un mouvement « dépassé » et que les femmes ont déjà le monopole sur la société québécoise actuelle. Je me dois alors de leur expliquer que rien n’est gagner et que ce n’est pas parce qu’on est féministe qu’on est « contre l’homme ». Au contraire! Ils ont tout à gagner, eux aussi!

    Et puis, être féministe, ça ne veut pas dire de refuser de se faire courtiser. Je crois que les femmes qui s’offusquent lorsque cela arrive n’ont pas très bien compris le mouvement et ça reviens certainement d’un problème personnel qui va beaucoup plus loin…

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  • Caroline P.
    12 janvier 2009

    Moi aussi je n’hésite pas à afficher que je suis féministe. Comme Fanie, je me fais souvent demandé si je brûle mon soutien-gorge. Quand mon conjoint est là, il leur répond toujours: J’aimerais bien trop ca 😉 J’ai la chance d’avoir un conjoint extraordinaire, venant d’un milieu très traditionnel, conventionnel et religieux, mais ayant un esprit très ouvert.
    Ce qui est spécial dans mon cas, c’est que les conversations les plus « houleuses », je les ai avec quelques amies, oui oui de très bonnes amies de filles qui ne se reconnaissent pas dans le féministe… Souvent quand nous parlons, je leur dis: tiens ca, ce que tu as fait ou dit c’est féministe… elles ne le voient pas de cette manière…

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  • Caroline
    19 janvier 2009

    Tout comme l’autre Caroline, moi aussi mes discutions les plus houleuses sont avec des amies qui ne s’y connaissent absolument pas en ce qui concerne le féminisme. Pour certaines d’entre elles le « féminisme » est quelque chose d’effrayant et on le prononce avec un certain dégout.
    Pour moi c’est le fait d’affirmer ma « féminitude » et mon désir d’égalité devant la loi.
    Côté gars, mon père ne sait pas vraiment en quoi j’étudie et ça sert à quoi ces études là, mais il m’appuie et m’encourage fortement à poursuivre mes études, n’ayant pas eu cette chance, il sait que ça lui a manqué. Je n’ai pas de copain, et je dois dire que j’ai eu la chance de rencontrer par le passé des hommes respectueux des femmes et qui posaient des questions avant de juger. Quelques autres hommes de mon entourage ignorent ce en quoi j’étudie et d’autres m’en parlent très ouvertement. Je n’ai pas honte mais, je laisse les autres poser des questions, je ne veux pas adopter l’attitude de celle qui se justifie aux quatres vents de ces opinions!
    Voilà! C’est mon attitude à moi, bonne chance les filles!

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  • Maude
    22 janvier 2009

    J’aime vraiment la question et aussi vos réponses! 🙂 De mon côté, c’est à 23 ans que j’ai vraiment « plongé » dans le bassin féministe, grâce à un cours d’université, pour aller justement chercher des informations sur la situation des femmes hier et aujourd’hui, ici et ailleurs.

    Quand on tombe sur le sujet, j’annonce fièrement mon féminisme, mais mon but est de désamorcer les préjugés de l’autre, et lui permettre de mieux comprendre ce mouvement. J’ai répété très souvent, comme certaines ont dit, que le féminisme, ce n’est pas être contre les hommes. En gros, je me considère comme une vulgarisatrice du féminisme, car les médias colportent une image tellement fausse et déformée, que les gens ne savent plus ce que c’est.

    Les hommes de mon entourage (mon père, mon frère, leurs amis) sont immensément respectueux des femmes et prônent l’égalité. Les amoureux que j’ai eus me respectaient dans mon féminisme. Mon ex, par contre, se sentait mal à l’aise d’en discuter, et ne se considérait pas féministe. Mon amoureux d’aujourd’hui, lui, aime les discussions, et c’est avec joie que j’ai détruit plusieurs conceptions fausses qu’il avait, et changé sa façon de voir les choses. Je crois que les préjugés des gens viennent majoritairement de la désinformation, et qu’il suffit de confronter quelques idées pour qu’ils se rendent compte que le féminisme n’est l’ennemi de personne.

    Je vous laisse sur le lien pour un article intéressant sur le féminisme:

    RUDMAN, Laurie A. et Julie E. PHELAN. « The Interpersonal power of feminism : is feminism good for romantic relationships? ». Rutgers University. Revue Sex Roles, Décembre 2007.

    C’est très intéressant, et drôle aussi! Vous lirez les conclusions… Comme quoi, les « féministes frustrées », il y en a moins que des non-féministes… hihi

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  • Louis Lapierre
    12 février 2009

    Je tiens à vous félicitez, vous êtes intègres, et je reconnais qu’il y a une difference entre une féministe, et une féministe extrèmiste.

    Beaucoup de femmes malgré qu’elle ce disent non féministe, réagisse à certaine affirmation, et donc ce fesant, sont dans l’âme de véritable féministe.

    Rappellez-vous, que malgré tout féministe ou masculiniste, l’esprit d’ouverture, et le bon sens sont prioritaire, et surtout pourront aidé à une véritable paix des sexes.

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  • Elyse
    22 février 2009

    Je n’hésite pas à me dire féministe, mais dans mon entourage immédiat, je crois que je suis la seule à le « dire ». Mon copain semble légèrement frileux à cette idée, mais je crois que c’est « dans sa tête »; il est de ceux qui doutent que le féminisme ait sa raison d’être puisque, selon lui, les hommes et les femmes sont égaux. Je lui souligne, lorsque l’occasion s’y prête, des situations où le féminisme a encore sa raison d’être, ce à quoi il reste ouvert. Je crois qu’il est l’incarnation parfaite de ce que plusieurs ont souligné : le féminisme souffre d’une mauvaise perception, ceci étant dit autant chez les hommes que chez les femmes.
    À ce propos, j’ai déjà fait un sondage-maison, dans mon milieu de travail, il y a de cela plusieurs années, à savoir si les femmes se considéraient féministes. Je n’ai eu aucun « oui ». Ceci dit, j’ai la ferme conviction qu’il y a des tonnes de féministes « dans le garde-robe »…

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  • Angelicko
    24 février 2009

    Je suis une femme qui ne partage ABSOLUMENT pas la vague du féministe… Je dois avouer qu’a une certaine époque, le mouvement fut bon… mais aujourd’hui il est malheureusement devenu extrémiste. Il en existe des femmes qui garochent des poélons aux hommes, qui sont agressives, dépressives, infidèles, voleuses de zozos mais c’est l’homme qui écope. Vous allez dire… oui, mais en minorité. FAUX en majorité… les temps ont changé, la femme ressemble plus a nos grand-mères d’avant.

    PENSIONS ALIMENTAIRES

    Le droit matrimonial protège grandement les femmes que se soit du point de vue garde d’enfants ou pensions alimentaires. La vie a changer que les lois changent.Complètement d’ancienne époque, la loi est passée date. C’est pas vrai qu’aujourd’hui tous les hommes ont des enfants selon leur propre choix comme anciennement ou il faisait sa demande en mariage avant de faire des bébés en promettant pour le meilleur et pour le pire. Plusieurs se sont même faite avoir par une simple fréquentation. Allo il faudrait lire mars et vénus. C’est dépassé, la loi devrait être revisé… Certain vont m’écrire c’est pour le bien être des enfants…. ALLOOOOOOOOO En êtes vous si certain? Tout l’argent que le pauvre homme aura donné au point de se ruiner… Madame vivra de cet argent et le jour ou l’enfant ira a l’école elle lui répondra… Nous n’avons pas d’argent tu dois aller travailler, N’oublis pas que je t’ai fais grandir seule, car ton père est parti et nous a ABANDONNÉ…. Argument un peu plus boustant pour reprocher le tout a son père… Et pourtant, lui pauvre HOMME aurait pu s’approprier d’actifs, d’une petite maison, aider VRAIMENT son enfant. Dites vous bien que cet homme qui perd toute cet argent, il ne peu plus la gérer et NI LA DONNER un jour a ses enfants quand ils en auront VRAIMENT de besoin.

    DROIT DE GARDE

    Les pères ont apprient a aimer leurs enfants, alors… laisser leur le droit des cotoyer selon un désir unanime et non selon LA VOLONTÉ de la femme peur de mal parait et d’être une mauvaise mère si vous n’avez pas la garde totale des enfants. La plupart ont de toute manière déja mal paru, car combien d’entres vous ont fait des enfants selon votre propre désir et sans le consentement ABSOLU du père. On se demande pourquoi nous voyons de jour en jour des tragédies liés aux pères au Québec

    TRAVAIL

    C’est pas vrai qu’une femme policière a les même capacités qu’un homme policier. Voyez une gang de voyous perdre le controle devant une femme policière et dites vous bien que l’homme son collègue pensera a protéger la policière bien avant les voyous… C’est drole mais moi j’suis pas a l’aise avec se type de protection. Un homme de 6.2 c’est plus réconfortant a voir arriver pour de la surveillance qu’un femme de 5 pieds. Mais, les féministes existent et la charte des droits et libertés… Une discrimination dite positive. Tous le monde se taie mais 90% le pense.

    VIOLENCE

    Il en existe en masse femmes a tendance a agressive au point de fesser son conjoint pour de la jalousie, dépression etc… mais si c’est l’homme qui appelle la police tout lui passera sur le dos.

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    Bien oui… les femmes travaillent donc égalité salariale… IL s’agit d’un principe de la charte des droits et liberté…, mais une femme a un instinct quelque peu maternelle et me semble qu’il est juste normale qu’elle veille un peu sur sa famille tout en travaillant entendu a des limites raisonnables… Est-ce pour le bien être des enfants cette avancée????

    LES FEMMES SUR L’AIDE SOCIALE ET LES PENSIONS ALIMENTAIRES

    Les pensions pour enfants sont versées au gouvernement et l’homme doit faire vivre la femme ex-conjointe et même non mariée. Wow bravo… Quelle belle buisness!! Les enfants bénéficient grandement des pensions n’est-ce pas? C’est ÉPOUVANTABLE… Premièrement quand une personne est sur l’aie sociale… il devrait exister un personne sous tutelle pour gérer cet argent ou encore pour une femmes a faible revenu. N’importe qui sur terre peu importe son métier pourrait décider a travailler a 8$ l’heure 10 heures semaine…. ben oui les pensions vont équilibrer le tout…

    Et je pourris continuer et continuer… Je ne suis pas une femme révoltée, mais raliste… Un jour ou l’autre, il faudra DES FEMMES pour AIDER ces pauvres hommes qui font parfois la grève de la faim… eux qui ont aucune ressource, garde en silence le lourd fardeau qu’ils ont… Les hommes N’ont pas de poid devant le féministe, mais une femmes qui contredit son propre mouvement…. C’est plus du sérieux… Moi je ne ferai pas qu’écrire un commentaire, mais je vais agir… J’ai du bagage, des études universitaires en politique, une maturité, maman de deux enfants, moi même ayant été séparée… et tenez vous bien… C’est moi qui donne pension au père de ma fille et pourtant je suis prête a 100% a aider les hommes de leur lutte.

    J’ai droit a mon opinion et je sais que mon commentaire va en offusquer plus d’une… Désolée, mais les hommes sont aussi offensés d’une mouvement qui doit simplement etre revisé comme l’évolution et les changements de la vie. l’homme passe pour le méchant loup et ca suffit

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  • Stéphanie L
    25 février 2009

    Bonjour Angelicko. Comme vous le dites, vous avez le droit à votre opinion. Cependant, je me permes de vous dire qu’un blogue est un lieu de dialogue et, pardonnez-moi mais votre message (qui est hors-sujet par rapport au texte auquel il devrait répondre) donne malheureusement l’impression que vous préférez tenir cette « conversation » toute seule. Vous affirmez des généralités, je dirais même des clichés et prétendez ensuite savoir d’avance ce que les féministes vont dire ou faire! Vous sauriez même ce que 90% des gens pensent!

    Comment puis-je réagir devant votre message? Ce blogue n’existe que depuis octobre dernier, nous sommes un ensemble de jeunes féministes qui nous exprimons sur divers sujets: hypersexualisation, violence, agressions sexuelles, représentation des femmes dans les médias, etc. On fait notre sensibilisation sans faire ch… personne.

    Vous ne connaissez aucune d’entre nous et vous arrivez là, bing, bang, les féministes sont si ou ça, et ce malgré le fait qu’AUCUN message sur le blogue, (je vous met au défit de me prouver le contraire), n’encourage l’exploitation financière des hommes, la déresponsablisation des femmes violentes ou la privation des droits des pères! Avez-vous seulement lu les autres messages?

    Bien sûr que ça existe « …des femmes qui garochent des poélons aux hommes, qui sont agressives, dépressives, infidèles, voleuses de zozos… » et bien entendu, il y a des abus dans le dossier des pensions alimentaires mais ce n’est pas une raison pour faire aveuglément le procès du féminisme et de toutes nous traiter d’extrémistes!

    Quand au passage sur les policières, vous êtes tout à fait libre de penser que les femmes sont incapables de terrasser des voyous (il faudrait peut-être leur donner des poêlons?) Mais j’y pense, les féministes, ces folles enragées, feraient sans doute de très bonne policières… Vous semblez avoir une vision très Hollywoodienne de la vie de policiers. Beaucoup de policiers arivent à leur retraite sans jamais avoir utilisé leur arme! Je trouve triste que vous ne réalisiez pas que les femmes sont aussi capables de force et d’agilité physique.

    Petite suggestion: vous auriez avantage à commencer tout de suite à vous convaincre de votre propre force parce que si jamais un jour vous êtes attaquée, vous ne pourrez peut-être pas compter sur un « preux chevalier » pour vous sauver!

    Je vous invite chaleureusement à varier vos sources d’informations sur le féminisme! Lisez donc autre chose que la propagande anti-féministe, entre deux maternage de « pauvres hommes »! Et puisque vous lisez dans les pensées vous pourriez peut-être vous « partir » une ligne 1-900…

    Heureusement que vous n’êtes pas révoltée parce que ça doit être quelque chose à voir!

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  • Doty
    2 mars 2009

    Bonjour,

    Je suis français et votre blog me fait beaucoup rire.

    1/

    J’apprends qu’il existe au Québec des Etudes Féministes. Qu’est-ce donc que cela ? Je suppose qu’il existe donc aussi des Etudes Masculinistes pour que la règle de la parité soit respectée.

    2/

    A en lisant très rapidement les titres de quelques discussions, je suis tombé assez rapidement sur  » Ma mère fait de meilleures tartes que les miennes  » ce qui est surprenant sur un blog qui se veut le poufendeur des idées reçues. N’y aurait-til pas des discussions sur le thème  » ma meilleur amie m’a piqué mon copain  » ou alors  » mon mari m’a quitté poue une fille de 20 ans non féministe et qui s’occupe de tout à la maison : je ne comprends pas son choix  »

    3/

    On parle régulièrement de la difficulté de faire part de son féminisme auprès de son entourage, on parle même de  » coming out « . ça me rappelle un peu les défilés de gay pride où des gens tout habillés de latex fluo se trémoussent en revendiquant haut et fort le droit d’être comme tout le monde, sachant que tout le monde ne se promène pas dans la rue habillé de latex flashy !

    4/

    J’ai vu qu’une intervenante précisait que ce n’est pas parce qu’on est féministe qu’on n’aime pas être courtisée, ce qui ressemble presque à un appel au secours affectif. En l’occurrence, il n’y a pas encore de lois de pour obliger les hommes à aimer spécialement les féministes.

    5/ Mon point de vue.

    Ce débat un peu extrémiste me paraît très typiquement Nord-Américain. Le féminisme existe un peu partout dans le monde mais il me semble avoir pris une tounure très obsédante voire névrotique aux USA et au Canada.

    J’ai la quarantaine et je fais partie de la première génération où les homems et les femmes ont pu suivre des études similaires, avoir une éducation similaire, avoir des modes de vie aussi libres, avoir des carrières profesinnelles quasi identiques.

    En contrepartie, je m’agace beaucoup de constater que les femmes ont su partagé les tâches ménagères mais refusent presque toutes aujourd’hui encore d’assumer leur partie des travaux d’entretien de la maison, des automobiles et du bricolage en général sous prétexte que ce sont justement des taches traditionnellement masculines.

    6/ Conclusion.

    Je n’ai pas de conseils à vous donner mais pendant que vous vous complaisez à ruminier matin, midi et soir vos prétendues difficultés à être une femme dans un pays occidental (des miliards de femmes vous envient rien que pour cela) vous laissez passer votre vie.

    bye-bye

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  • Marianne
    2 mars 2009

    Bonjour Doty,
    Votre commentaire me fait bien rire. Permettez-moi de vous répondre en tant que jeune Québécoise féministe.

    1- Il existe des Études Féministes/Women Studies dans plusieurs universités nord-américaines et européennes. Imaginez qu’on étudie la situation des femmes dans le monde comme on étudie la situation de l’immigration, la pauvreté, l’éducation, etc. Peut-être qu’un jour viendront les Études Masculinistes, mais pour l’instant, je pense les hommes ont déjà une belle place dans ce qui nous est enseigné.

    2- Vous avez lu trop rapidement, vous avez manqué toute l’ironie. Retournez lire cet article.

    3- Une féministe peut mettre un one-piece en latex flashy si elle désire. 😉

    4- Malheureusement, lorsqu’on s’affiche comme féministe on doit parfois faire face à quelques préjugés dont ceux de lesbienne, man-hater, frustrée, frigide et j’en passe. D’ailleurs, il en a été question dans quelques commentaires plus tôt. Selon l’interprétation que vous faites, je crois déceler que courtiser une féministe est un tour de force, qu’une féministe est moins « courtisable » qu’une autre femme d’où son présumé appel au secours affectif. Avec cette interprétation exagérée, vous contribuez à la survie de ces préjugés.

    5- Je ne connais pas la situation en France, mais je peux vous dire que je ne me reconnais pas dans un féminisme extrémiste, névrosé et obsédant. Nous partageons sans doute le même idéal d’égalité, un idéal difficile à conjuguer au quotidien, comme le témoigne votre exemple sur les travaux ménagers vs maison/auto.

    Petite note à ce sujet: Faudrait pas trop généraliser… Je crois que c’est la responsabilité de chaque couple de déterminer ce qu’il considère comme un partage équitable des tâches.

    6- C’est dommage que nos échanges furieux et joyeux vous ait laissé cette mauvaise impression. Nous sommes conscientes que nous vivons un féminisme occidental et plutôt aisé, mais nous gardons un oeil vigilant sur ce qui se passe ailleurs dans le monde. Ce blogue est une des seules plateformes où nous pouvons échanger librement et en français sur ce mal dont nous sommes atteintes: le féminisme. 🙂

    D’ailleurs, je suis beaucoup trop occupée pour ruminer toute la journée. Je suis une féministe pas mal heureuse!

    Au plaisir!

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  • Stéphanie L
    2 mars 2009

    Bonjour Doty, je vais répondre à certains de vos points:

    2-il serait à votre avantage de lire les textes de ce blogue et pas seulement les tires.

    4-Si ça peut vous rassurer, je n’édicterai pas de loi pour vous obliger à m’aimer, promis! Moi qui venais juste de limer mes crocs…

    5-Je ne vois pas en quoi le débat sur l’égalité des sexes en géénéral et la signification du féminisme en particulier peut vous sembler si « extrémiste ».

    Pour le reste, si le sexisme est composé de généralisations, on peut dire que vous nous en donnez un excellent exemple dans votre phrase ou vous dites que les femmes refusent « …presque toutes aujourd’hui encore d’assumer leur partie des travaux d’entretien de la maison, des automobiles et du bricolage en général sous prétexte que ce sont justement des taches traditionnellement masculines. »

    Sachez de plus que les féministes sont nombreuses à dire aux femmes de se retrousser les manches et s’initier aux travaux « traditionellement masculins ».

    Vous dites « …je fais partie de la première génération où les homems et les femmes ont pu suivre des études similaires, avoir une éducation similaire, avoir des modes de vie aussi libres, avoir des carrières profesinnelles quasi identiques. »

    Je voudrais que ce soit si simple! Vous semblez penser qu’une fois leurs études terminées, cette belle égalité va continuer comme ça dans la vie des femmes jusqu’à la fin de leur vie! Ce n’est pas le cas, et en France encore moins qu’au Québec! Il y a l’inéquité salariale, le fameux « plafond de verre », les difficultés de conciliation travail-famille, les licenciements abusifs au retour d’un congé de maternité, le harcèlement sexuel. Et je ne parle là que du monde du travail!

    Sans entreprendre des études en féminisme, ça ne vous ferait pas de tors de l’étudier en autodidacte!

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  • Raphaël
    2 mars 2009

    Doty…

    Vous voilà sur un site féministe pour faire la leçon à des féministes.
    Vous qui seriez français, concevez un site pour qu’on vous y enseigne quelques rudiments de la langue de Molière.
    Que «vous vous agaciez», cela ne regarde que vous. Mais ce qui me titille farouchement, c’est l’assurance avec laquelle vous argumentez sur un terrain que vous ne semblez guère connaîre. Les femmes ne veulent pas partager les tâches traditionnellement masculines, dites-vous? À vous de les chercher, diantre, si c’est cela qui vous plaît! Si vous ignorez l’existence de ces dames, pas étonnant que vous ne sachiez pas non plus qu’il existe des Études féministes ici, au Québec, mais aussi dans votre propre pays et ailleurs en Europe.

    Vos commentaires me dérangent, c’est vrai. Il démontre combien les masculinistes sont des êtres passionnés dans leur mépris et dans leur refus obstiné de voir la réalité en face : l’égalité n’est pas totalement acquise. Les publicités, le capitalisme, la politique, la société, la vie, depuis des millénaires, ont forgé notre identité selon notre sexe. Croire qu’en quelques décennies, cette tendance se soit inversée relève de la naïveté… ou de l’impertinence.

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  • Sebas
    7 mars 2009

    A toutes celles qui se disent « encore féministes », seriez-vous prêtes à travailler pour les femmes ET pour les hommes… en même temps ? Je suis un homme éduqué par une mère féministe. J’ai défendu les demandes féministes pendant presque toute ma vie. Mais un jour, je me suis posé certaines questions. Comme pourquoi les féministes qui disent travailler pour l’égalité, ne parlent QUE des problèmes des femmes ?

    Que pensez-vous de ces demandes? Si vous êtes prêtes à en parler, je vais peut-être me réconcilier avec cette idéologie qui ne parle QUE des problèmes des femmes en 2009 !
    Pour ma part, je suis pour l’égalité réciproque en tout et pour une idéologie adaptée à la réalité du Québec de 2009…

    – faire ‘tomber’ les protocoles d’interventions sexistes en matière de violence conjugale + abus sexuel et ce, pour que la présomption d’innocence retrouve sa juste place en notre société soi-disant démocratique !!. Que les lois en matière criminelle soient appliquées, point à la ligne !(ce qui n’était PAS le cas lorsque ces politiques sexistes furent conçues!);

    – que le système d’injustice cesse de nommer les accusés et taire le nom des accusateurs avant qu’une la cause soit jugée et ce, pour préserver la réputation des personnes accusées et pour que la présomption d’innocence retrouve sa juste place en notre société soi-disant démocratique!;

    – que les ministères de la sécurité publique / de la justice / et de la santé cessent de parler de ‘victimes’ / ‘agresseurs’ dans leurs statistiques lorsqu’en en réalité ce sont que des présumé/es victimes/agresseurs et ce, pour que la présomption d’innocence retrouve sa juste place en notre société soi-disant démocratique!;

    – que la loi C-311 -Loi modifiant le Code criminel (remboursement des dépens dans le cas d’un pardon ou fausse allégation/erreur judiciaire)- soit appliquée. Le projet de loi vise à faire en sorte que lorsqu’il y a une erreur judiciaire, l’indemnité soit versée à 100 p. 100 à la victime de l’erreur, et que les frais d’avocat soit déboursés par le gouverneur en conseil.

    – que le procureur général envoie une directive claire à tous ses procureurs et ce, pour les forcer à appliquer « l’obligation légale de divulguer toute information pertinente qu’elle possède » (sic). (Ce qui n’est PAS toujours le cas en ce moment!)

    – qu’une présomption sur la garde partagée devienne loi -sauf en bas d’abus prouvé (pour que cesse beaucoup de lutte$ inutiles en cour et pour que les enfants aient accès à leurs 2 parents).

    – que le procureur général/ministère de la sécurité publique envoient une directive claire à tous les corps policiers pour qu’ils fassent respecter les jugements de garde / droits de visite (ce qui n’est PAS le cas en ce moment !);

    – que les lois sexistes sur la discrimination ‘négative’ soient abrogées comme le prévoit les conventions de l’ONU;

    – permettre les classes non-mixtes et un environnement plus ‘masculin’ pour les gars;

    – que le procureur général applique les lois lorsqu’il y a fausse allégation de violence conjugale/abus sexuel (ce qui n’est PAS le cas en ce moment!);

    – que soit annulée la loi sur la partage du patrimoine familial de 1989 (et donc que le Québec permette le libre choix en cette matière, comme c’est le cas dans les 9 autres provinces);

    – passer une loi pour faire cesser la présomption de paternité et l’obligation alimentaire pour l’homme -après seulement 1 an de cohabitation avec une femme ayant des enfants!;

    – abroger la loi québécoise sur la reconnaissance de la paternité de 2003, qui est injuste et unique au monde!;

    – Faire une réforme sur les pensions alimentaires pour aider les pères pauvres + enfants de ces pères. Donc copier la réforme de l’Australie et monter le seuil de revenu à partir duquel ces pères(dans 95% des cas) payent une pension de 10 000$/an à 25 000$/an. Cela va inciter plusieurs mères (la majorité des cas!) à NE PAS demander la garde unique… car elles vont perdre l’avantage en $ et les pères pauvres pourront plus facilement se payer un logement pour accueillir leurs enfants dans le cadre d’une garde partagée.

    – passer une loi qui abroge les pensions ‘à vie’ pour les ex-conjointes, lorsqu’un couple marié se divorce (donc maximum 2 ans de pension et ce, uniquement pour les femmes qui ne travaillent pas ou qui gagnent moins de 25 000$/an !)

    – changer la loi sur les pensions alimentaires pour enfant pour que les pères (dans 95% des cas), ne soient pas obligés de se payer un avocat lorsqu’ils doivent demander d’ajuster la pension et ce, lorsqu’ils tombent malades/invalides et/ou en chômage ou lorsque leurs enfants adultes cessent de fréquenter l’école. Marc Bellemare (ministre de la justice sous Charest) avait essayé de passer cette réforme, mais le lobby des avocats et des groupes communautaires se sont opposés à ça !

    Et j’en oublie tellement…
    Ici http://discriminations-systemiques.blogspot.com/ pour plus d’inspiration.

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  • Stéphanie L
    7 mars 2009

    Bonjour Sébas. Vous vous êtes donné beaucoup de peine pour me répondre. Votre intervention est hors-sujet mais j’imagine qu’il vous fallait bien en choisir un pour afficher vos commentaires et suggestions.

    Pour commencer, je crois que les féministes ne parle « que » des problèmes « de femmes » parce qu’il y a beaucoup d’injustices qui leur sont quasi exclusivement réservés, encore que les féministes luttent aussi contre la pauvreté, le racisme et l’homophobie, qui ne sont pas que des problèmes de femmes, vous en conviendrez. Les hommes peuvent être aussi victimes de sexisme, je ne crois pas qu’une féministe le moindrement honnête me contredirais là-dessus.

    Peut-être serions-nous davantage enthousiastes à défendre les droits des hommes si la majorité de ceux-ci manifestaient le même empressement à défendre les nôtres, ce qui est loin d’être le cas.

    Sachez que j’ai, pour ma part, l’habitude de dénoncer le sexisme dans la publicité, quel que soit le sexe visé. Dernièrement, j’ai écris à la Coalition nationale contre la publicité sexiste au sujet de la pub de Philadelphia (l’école de serviteurs) et de cellulaire Rogers (le gars qui gémit comme un chien). Vous pouvez le leur demander: info@coalition-cncps.org

    Je suis d’accord avec plusieurs de vos demandes (parler de présumée victime, taire les noms jusqu’à jugement, présomption d’innocence, projet de loi C-311, fin des pensions à vie, remboursement des frais juridiques en cas de fausses accusassions) et je trouve plutôt insultant que vous laissiez entendre que le féminisme s’y oppose par définition.

    En ce qui a trait à la présomption de paternité,je peux comprendre que ce doit être insultant de devoir payer une pension pour un enfant dont on est pas sûr que c’est le nôtre mais, sans vouloir encourager les « arnaqueuses », je crois qu’un père ce n’est pas qu’un lien génétique. Si un homme a joué, souvent en toute bonne fois, un rôle de père et que l’enfant le reconnaît comme tel, ça me glace un peu que le père en question puisse se détourner si facilement de l’enfant. Enfin… Il y a aussi des hommes qui reçoivent des pensions alimentaires (une femme qui en paie elle-même une a envoyé un commentaire un peu plus haut).

    La loi sur le partage du patrimoine fonctionne dans les deux sens, un homme pourrais l’invoquer aussi. On a voulu penser aux femmes qui n’ont pas d’emploi, qui demeurent à la maison, ont un faible salaire, n’ont rien à leur nom, etc, même si les disparités sont un peu moins courantes maintenant. On voyait ça systématiquement à l’époque ou la loi est passée.

    Les femmes ont mis et mettent encore plus souvent que les hommes leur carrière en veilleuses pour s’occuper de leurs enfants, et durant ce temps, ne cotisent pas pour leur retraite ou leur REER. L’une de mes tante de 68 ans n’a jamais gagné un sous officiellement! Elle a élevé ses enfants et servie de nounou pour ses petits-enfants.

    Pour ce qui est des classes mixtes, je trouve qu’il y a une certaine contradiction dans le fait de demander un environnement plus « masculin » pour eux, tout en déplorant le fait que les hommes soient considérés comme des pourvoyeurs. Les stéréotypes ne devraient-ils pas être combattus en entier et pas seulement quand ça nous arrange? Les classes mélangent déjà les surdoué-es avec des élèves qui savent à peine lire, ce qui me semble bien plus aberrant que de mélanger les deux sexes. Si je suis la première personne à réclamer pour les garçons davantage de modèles d’identification masculines positives, je crois qu’on surestime l’influence du personnel féminin sur les résultats scolaires des garçons.

    Vous savez, l’éducation de base, surtout en campagne, était même autrefois dispensée par des enseignantes (qui, au dire de mon père, avaient la main aussi « rough » que les hommes!). Quant à l’instruction supérieure, elle était réservée à une élite et même là, le taux d’échec était bien pire qu’aujourd’hui. Beaucoup de garçons ne terminaient pas leur onzième année et ce malgré que les enseignants étaient des hommes. Maintenant que tout les jeunes vont à l’école, on s’attend à un taux de réussite de 100% et comme on ne connait pas le passé, on ne voit pas les améliorations sur une longue période.

    Pour favoriser la réussite du plus grand nombre, je miserais plus sur la réduction de la taille des classes, des classes de différents niveau de force, l’embauche de plus de professeurs et un investissement dans le personnel de soutien.

    Il faudrait sans doute plus de professeurs de sexe masculins mais la majorité des étudiants en enseignement se destinent au cégep ou à l’université. Ce n’est tout de même pas la faute des féministes! La profession d’enseignant-es est très dévalorisée en ce moment. Augmenter les salaires peut-être???

    Pour ce qui est de la garde partagée, je crois que ça devrait être du cas par cas plutôt qu’une obligation. Des tas de facteurs doivent être pris en compte: proximité géographique entre les résidences des parents, conflit avec le nouveau ou la nouvelle conjointe, désir de l’enfant, investissement parental, etc. Si un parent n’a jamais maltraité son enfant mais qu’il ne s’en occupe jamais, ce serait injuste d’obliger l’enfant à vivre la moitié du temps avec lui! Et pensez à tout les cas de maltraitance ou d’abus sexuels qui demeurent ignorés de la justice!

    Les sexes ne sont pas en guerre, du moins ne devraient pas l’être. Je pourrais dire que je suis « égalitariste » plutôt que féministe mais en général, le peu d’égalitaristes dont j’aie entendu parler se définissent davantage par leur rejet du féminisme, (même de ses acquis), semblent éprouver une répulsion pour toute qualité considérée comme féminine, pleurent les privilèges disparus et font la promotion des stéréotypes sexuels.

    Je ne peux me sentir bien là-dedant et je ne veux pas m’associer à eux (à elles?) Je demeurerai donc féministe.

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  • Stéphanie L
    7 mars 2009

    Petite erreur de ma part: le commentaire de la femme qui paie une pension répondait au texte « Réaction des hommes de l’entourage ».

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  • doty
    9 mars 2009

    Raphaël,

    faites moi la grâce de ne pas avoir la prétention de m’enseigner la langue française.

    j’ai eu la politesse de ne jamais relever tous les écarts linguistiques typiquement québécois estimant que le débat était ailleurs.

    Pour autant, je ne peux que vous conseiller de vérifier les règles grammaticales avant de faire de pareils commentaires car on peut dire  » s’agacer » tout autant que « être agacé ».

    je joins à cet effet un lien web que vous auriez pu trouver par vous même si aviez pris la peine d’une recherche aussi élementaire.

    http://www.la-conjugaison.fr/du/verbe/s_agacer.php

    Pour le reste, je mets cela sur le compte de la colère qui anime trop souvent les intervenantes féministes de ce blog lorsque l’on ose les contredire. visiblement, la contradiction vaut contrariété.

    Cordialement.

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  • doty
    9 mars 2009

    Sebas,

    Je ne connais pas vraiment les lois auxquelles vous faites allusion mais d’après la descritption que vous en faites je reste sur mon idée de féminisme nord-américain jusqueboutiste voire névrotique même si je dois reconnaître que de telles lois existent en France dans dans une moindre mesure.

    Cordialement.

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  • Stéphanie
    9 mars 2009

    Doty, je vous remercie sincèrement de nous gratifier de vos lumières linguistiques et d’avoir la politesse de ne pas relever les erreurs typiquement québécoises.

    Il est vrai que la qualité de français que l’on parle en France est bien meilleure. Même votre argot est plus, comment dire, « intellectuel ». On a qu’à penser à des expressions typiquement françaises telles que « Magnes-toi le fion ou j’te colle une beigne! », « Tu m’file de la tune, j’ai plus un rond » ou « Casses-toi, pôv’ naze! » ;D

    Mais bon, je m’égare et comme vous dites le débat est ailleurs! Je suis curieuse: trouvez-vous les articles de ce blog névrotiques, dites moi? Car enfin, vous pourriez vous exprimer là-dessus plutôt que de porter un jugement général sur toutes les féministes de la galaxie. Qu’est-ce qu’on y peut nous de ce que d’autres ont dit, (parfois même avant notre naissance)? L’immence pouvoir dont nos détracteurs nous font les détentrices nous permettrait-il de remonter le temps?

    Et de grâce, lorsque vous parlez de « …la colère qui anime trop souvent les intervenantes féministes de ce blog… » donnez-nous donc quelques exemples. Utilise-t-on trop de points d’exclamation à votre goût? ;D Ce que je constate c’est qu’on est généralement bien plus indulgent devant la colère masculine, même lorsqu’elle devient misogyne, devant les préjugés de certaines femmes que l’inverse.

    Je sais qu’en France, le Québec passe pour le paradis du féminisme mais ce n’est vraiment pas le cas. Saviez-vous qu’il est courant au Québec que les féministes soient insultées et qu’on leur fasse porter la responsabilité de tout les problèmes de société sans que personne ne bronche? Lorsqu’un homme tue conjointe et enfants, les féministes n’ont desormais même plus besoins d’ouvrir la bouche pour que commence le festival du cassage de sucre!

    L’important, ce n’est plus (et ce depuis longtemps) ce que les féministes disent ou ne disent pas on ne demande pas aux anti-féministes de fournir des preuves de ce qu’ils avancent. Il suffit d’annôner les clichés habituels: haine des hommes, opposition à l’aide apportée aux hommes violents, pouvoir démesuré, etc.

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  • Stéphanie
    9 mars 2009

    Petite précision: je voulais parler dans mon précédent message de « paradis pour le féminisme » en tant que concept. Je suis tout à fait conciente de vivre dans un pays où les féministes ont la possibilité de s’exprimer. Dans un monde juste, ça ne devrait d’ailleurs pas être un privilège mais un droit.

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  • doty
    10 mars 2009

    Stépahnie,

    La déontologie aurait voulu que vous remontiez au moins jusqu’au post de Rafaël dans lequel mon français était caricaturé voire moqué.

    Vous n’avez pas pu non plus ne pas remarquer que je parlais « d’écarts linguistiques » et non pas  » d’erreurs » comme vous l’écrivez.

    Cordialement.

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  • Stéphanie
    10 mars 2009

    J’ai remonté, j’ai remonté! Rafaël était de bonne foi. Et d’acord, un écart linguistique n’est pas une erreur, là! Je voulais détendre l’atmosphère en faisant de l’humooooooour! Ah, que les hommes n’ont pas d’humour! Excusez-moi mais j’ai toujours rêvé de dire ça! ;D

    Bon, il faut que je vous laisse, je dois répondre à votre autre message ;D

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  • doty
    10 mars 2009

    Stéphanie,

    bravo pour le  » Bon, il faut que je vous laisse, je dois répondre à votre autre message  »

    c’est ce que j’appelle de l’humour bien envoyé.

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  • Léa
    11 mars 2009

    Bonjour.

    J’apporte ici mon témoignage personnel sans aucune autre intention que de parler du féminisme ou plus précisément de mon féminisme. Je ne me sens plus l’envie de donner de leçons à qui que ce soit sur ce sujet.

    J’étais féministe, je pense l’être encore enfin peut-être.

    J’ai baigné très tôt dans le féminisme par ma mère. Pour moi ça paraissait normal, tout comme manger, boire ou respirer.

    A la maison, ça semblait ne pas poser de problèmes : mon père semblait s’en accomoder, et mes frères s’en fichaient pas mal mais il faut dire qu’une mère, même féministe convaincue, reste indulgente avec les réactions impulsivement machistes de ses propres enfants.

    J’ai donc grandi dans un état d’esprit assez revendicatif mais ça coulait de source.

    Arrive l’âge des premières confrontations amoureuses où j’ai pu forgé mon militantisme naissant. Enfin quand je parle de militantisme, je parle d’actions au quotidien car en fait je n’ai jamais fait partie d’aucun mouvement féministe mais ça fait partie aussi de mon côté rebelle de ne pas vouloir rentrer dans des règles fussent-elles édictées dans un esprit féministe.

    Bien sûr, j’ai voulu changer mes petits copains sucessifs sur leur vision de la femme dans la société mais aussi de la femme dans la vie privée. En guise de changement, c’est moi qui changeait de copain ou c’est eux qui changeaient de copines quand ça n’allait plus mais pendant l’adolescence c’est le cas pour presque tout le monde donc ça ne m’effrayait pas plus que cela.

    Viennent les études supérieures, le job et enfin la RENCONTRE amoureuse : il est attentif, attentioné, délicat il comprend mes thèses féministes sans forcément y adhérer à 100% mais je ne lui demande pas non plus d’être ma réplique parfaite.

    Nous vivons ensemble, nous nous marions, des enfants, bref une vie agréable et même heureuse … enfin pour moi.

    Les taches ménagères sont réparties à égalité (toujours selon moi), nous nous occupons des enfants équitablement … ce qui ne m’empêche pas de lui faire des petits rappels à l’ordre quadn il y a du relâchement de sa part (ou ce que je considère comme du relachement) avec s’il le faut une petite couche humoristique sur la condition des femmes des précédentes générations qui avaient commis l’erreur de laisser dévier et s’étaient retrouvées exploitées. Humoristique, j’ai dit ? c’est ce que je pensais.

    La vie s’écoule paisiblement, les enfants grandissent, mon homme m’aime comme je suis (il faut dire que je n’ai pas envie de céder à la mode du maquillage qui impose aux femmes de se mettre en position de séductrice permanente pour le bon vouloir des hommes) : je suis heureuse.

    Je reproduis le même modèle que ma mère avec mes enfants : mes deux filles sont biberonnées au féminisme de tous les jours et mon garçon a droit à quelques mises au point (bienveillantes quand même car il restera toujours mon petit garçon).

    J’ai alors 42 ans quand tout bascule.

    Mon homme m’annonce un jour très directement qu’il a rencontré quelqu’un ou plutôt quelqu’une puis que c’est une femme. Le ciel s’écroule, je ne comprends pas, je suffoque, je perds pied. Moi qui avait bâti ma vie sur des certitudes, qui pensait que le féminsime me mettrait à l’abri des mêmes désillusions que mes amies, je m’entends dire des banalités très sexistes du genre  » les hommes vous êtes tous des salauds » ou alors  » vous les homems , il vous les faut toutes « .

    Un fois calmée, il m’explique calmement qu’il ne se reconnaît pas (ou plus, je ne me rappelle plus très bien) dans ma vision féministe de la vie et que mes petits rappels (mes rappels à l’odre humoristiques, vous vous souvenez) deviennent pesants à la longue.

    La discussion continue, avec des hauts et beaucoup de bas : tout est confus pour moi. Je ne suis plus la féministe, persuadée qu’elle ne s’abaissera pas à quémender l’amour des hommes en échange du renoncement à sa liberté, je suis une femme trompée, abusée, déçue .. prête à tous les arrangements possibles pour garder ma vie idyllique.

    Vient le passage obligé où je le questionne sur  » la salope » qu’il a rencontré. Oui, moi la défenseuse du droit des femems à disposer d eleur corps, me voilà en train de traiter d’insulter une femme que je ne connais même pas, considérant même qu’elle est la responsable coupable de la trahison de mon mari. Je répète des idées reçues sexistes que j’ai gardées insconsciemment en moi.

    Mon mari amène bien entendu (bien entendu, je peux le dire aujourd’hui) la discussion sur le terrain de la lourdeur du féminisme au quotidien. Peut-être parce c’est un bon prétexte pour justifier son départ ou peut-être parce que c’est vrai tout simplement

    Et là, il me sort un papier et me dit très froidement :  » Regarde un petit exemple. J’ai fait la liste des taches quotidiennes de lamaison. Comme tu peux le voir, toutes les taches ménagères sont partagées 50 / 50 : supermarché, repas, lessive, ménage, éducation des enfants, etc … [Je regarde sans regarder, je ne comprends plus rien]. Regarde maintenant le reste : entretien de la maison, des voitures, du jardin, de la pelouse, démarches administratives, toute la paperasse du quotidien. Tu ne vois rien ? Regarde bien ! Tu ne t’en es presque jamais occupé en 15 ans. Tu trouve cela normal ?  »

    Bien sûr que je ne trouve pas cela normal mais cele ne me semblait pas important … enfin, je me surprends à penser (sans le dire) que ça se passe comme cela dans beaucoup de foyers après tout et que mettre les mains dans la graisse de bagnole ou que casser du bois pour l’hiver c’est vraiment pas un truc de femme. OUI, moi la féministe convaincue je suis en train de remettre chaque sexe à sa place surtout pour les activités manuelles traditionnellement masculines qui me rebutaient et que je délégais sans état d’âme.

    Epilogue :

    Mon mari s’est remarié avec une femme plus jeune que lui (et que moi aussi. même en étant féministe, je n’arrive pa à faire abstraction de ce détail bassement humain).

    Je sais par mes enfants qu’il est baucoup moins réservé qu’avant : ça signifie qu’il s’exprime bien plus volontiers qu’il ne le faisait avec moi (moi je prenais ça pour de la discrétion naturelle), qu’il rit plus souvent, qu’il se prend moins la tête avec la vie.

    Il faut dire que sa nouvelle femme et lui se sont mis d’accord dès le départ (je le sais par mes enfants !) : les taches traditionnellement féminines pour elles et les autres pour lui; ça semblait être très important mon ex-mari (enfin j’arrive à dire ex-mari). Visiblement ils sont heureux ainsi et je suis presque surpise d’une telle simplicité.

    J’ai compris un peu tard qu’un homme, moderne ou pas, avait besoin qu’on s’occupe de lui, qu’on le chouchoute voire qu’on le materne.

    J’ai peut-ête pensé à tort que seule les femmes avaient besoin d’attention. En fait les besoins ne sont pas les mêmes : offrez des fleurs à un homme, ça ne lui fera pas vraiment plaisir; faites-lui un bon petit plat, et il sera comblé. Je trouvais cela ringard, digne du passé : je me dis aujourd’hui que c’est peut-être aussi cela la vie, c’est-à-dire montrer des attentions à l’autre différentes de celles qu’on attend de lui.

    Quatre années ont passé, je suis encore féministe mais plus de la même manière. Je me suis posée beaucoup de questions et j’ai mené un gros travail sur moi-même.

    Je suis toujours aussi scandalisée de l’exploitation sexuelle des femmes, de la maltraitance envers nous, de la diférence de salaire entre moi et mes collègues masculins.

    Dun autre côté, je ne m’insurge plus vraiment de voir qu’il y a moins de femmes que d’hommes en politique : après tout le pouvoir n’est pas forcément une passion inscritement aussi fortement chez nous que chez les hommes.

    Il y a plus de femmes dans les travails touchant à la santé et l’aide aux personnes ? Et alors ? en regardant de près, de nombreuses ativités manuelles pénibles sont à dominante masculine et pour être honnête il ne me viendrait pas naturellement à l’esprit de postuler pour ce genre de jobs.

    On apprend toujours aux petites filles à jouer à la poupée et aux garçons à la voiture ? Et alors ? Je n’aurais jamais eu spontanément l’idée de pousser mes filles à faire de la mécanique auto une fois qu’elles seraient plus grandes.

    Bien sûr, il ne s’agit en rien d’une analyse sociale. Il s’agit d’une partie de mon histoire .. comme il en existe partout dans le monde.

    Enfin, pour répondre à la question initiale
    de Stéphanie, je répondrais : je ne cache pas mon féminisme mais je ne le chante pas non plus sur le toits. L’âge venant (et la maturité avec je l’espère), j’ai assagi mon discours ou pour le moins je l’ai rendu plus accessible aux autres et surout aux hommes.

    Certaines me diront que je ne suis plus vraiment féministe, mais l’ai-je vraiment été un jour au sens du féminisme militant ?

    Il existe des questions qui n’ont pas de réponse unique : à chacune de se déterminer.

    Et si vous ne deviez retenir qu’une seule chose de mon intervention c’est que j’ai fait de mon féminisme un art de vivre et non plus une ligne de conduite.

    Bye.

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  • Stéphanie
    11 mars 2009

    Bonjour Léa et merci pour ce touchant témoignage. Ne vous culpabilisez surtout pas pour la rupture de votre couple. Il y a souvent plusieurs facteurs en cause et, sans vouloir démoniser votre ex, il arrive souvent que la personne à l’origine de la rupture, en particulier lorsque la personne en a rencontré une autre, saisisse les prétextes les plus faciles.

    Même si je crois que l’équitabilité des tâches dans et autour de la maison devraient inclure à la fois les tâches traditionnellement dévolues aux femmes et celles dévolues aux hommes, je pense que les conditionnements sociaux peuvent avoir une influence sur nous même à notre insu. Votre ex avait une épouse féministe mais toute la société lui disait « Tu pourrait être avec une femme qui te chouchoute et qui te sert ». Vous même qui avez grandit dans le féminisme, toute la société vous disait « Tondre la pelouse, entretenir la voiture et gérer les compte, c’est une affaire d’homme ». Si vous avez été 15 ans sans tondre la pelouse, dites-vous que votre ex a été 15 ans sans vous dire que ça le dérangeait (si toutefois ça le dérangeait vraiment!) Si vous ne faites pas de reproches à votre ex, ne vous en faites donc pas non plus.

    C’est votre histoire mais heureusement ça n’a pas à être celle de toutes. Il y a des choses qui ont changent. Certains hommes ne supportent pas de perdre leurs privilèges mais pour d’autres, ça va de soi que les sexes ont une relation égalitaire.

    Je crois que vous êtes encore féministe. J’aimerais tout de même vous suggérer de prendre garde de ne pas trop tomber dans le « traditionel » dans vos prochaines relations. Même si je ne crois pas que les sexes soient totalement identiques, je me médie vicéralement des stéréotypes. Je ne pense pas non plus que les petites attentions affectueuses qu’on peut avoir envers un homme ne doive devenir du maternage. Il y a déjà assez d’hommes qui veulent une mère de substitution…

    Quoi qu’il en soit, je vous souhaite de trouver un homme qui ne se sent pas intimidé, menacé ou castré par les femms libres. Vous n’avez pas à changer de personnalité. Beaucoup d’hommes disent qu’on ne doit pas tenter de les changer. Ça fonctionne aussi dans l’autre sens!

    Bonne route!

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  • Imace
    19 août 2009

    Bon, je réponds au sujet originel, pas aux messages eux-mêmes.

    Est-ce que j’annonce mon féminisme ? Eh bien ça dépend des « lieux ».

    * Dans les lieux « publics » où je n’ai pas pré-sélectionné les gens, je le dis tout rond : NON. Je ne maquille pas mes opinions, mais je ne revendique pas mon féminisme. Pourquoi ?
    Eh bien, ça fait 5 ans que je suis féministe. Et j’ai passé les 2/3 de ce temps à discuter pour « lever les préjugés » et à me prendre des attaques (« taquineries » pardon) incessantes.
    Je ne suis pas une martyre. J’en ai ma claque. Désinformation vous dites ? Mon oeil, oui. L’information est accessible… Les gens ne la recherchent pas. C’est beaucoup plus facile de s’inscrire (quel que soit son sexe d’ailleurs) dans les théories Mars & Vénus ; de crier que « le féminisme empêche d’ouvrir les portes aux femmes » ; et de débattre de « la position dans laquelle il faut laisser la lunette des toilettes » que de s’intéresser au véritable féministe… Qui est en général beaucoup plus intellectuel, théorique et politique.

    Quand on parle « féminisme », les gens entendent « débat sur la guerre des sexes comme dans une émission de variété » où le QI cumulé des 12 intervenants égale celui de mon chat. Après le traumatisme crânien qui l’a laissé à demi-lobotomisé.

    * Dans les lieux « privés » (ami-e-s, copain…), je m’annonce par contre clairement féministe. Pourtant, bizarrement, j’en suis venue à fuir les débats. C’est pas qu’ils sont méchants, c’est qu’entendre la même idiotie sur un sujet pour la 112ème fois… Je suis pas prof, pour ma part, j’aime réfléchir, pas anôner des évidences.

    Du coup je revendique mon féministe mais ne saisit pas la plupart des perches et abrège les débats avant qu’ils ne deviennent houleux.

    * Pour les lieux « mixtes » (typiquement : ma famille), ben… Conflit permanent. Notamment avec ma grand-mère qui tient absolument à me « transmettre » des « valeurs ». Comprenez : à m’apprendre la soumission. Alors chaque fois qu’elle m’explique que ce devrait être à moi de repasser la chemise de mon mec, ça finit en querelle… D’autant que mon mec ne dit rien.

    Et c’est là l’ultime différence avec les 6 premiers témoignages : je fréquente des gens plutôt gentils et respectueux, notamment les garçons. Mon mec est reconnu comme une « crême ». Et pourtant, ça ne l’empêche pas de se taire quand il devrait protester (exemple des allusions de ma grand-mère), ni n’empêche mes amis de me « charrier », y compris avec de grosses piques sexistes, etc.

    Alors vous devez vivre dans un Québec idyllique, avec des petits nuages rosés, une musique symphonique et des oiseaux qui gazouillent en rythme. Parce qu’en France et au Luxembourg, c’est pas ça. La norme, c’est l’antiféminisme primaire et franchement casse-ovaires.

    PS : Je suis RADICALE. Non, ce n’est pas un gros mot. Le féminisme est un engagement politique. Je suis aussi extrêmiste qu’on peut l’être, regardez, je modifie même la langue (« casse-ovaires »). Et j’en ai ras-le-bol de déceler une sorte d’ « excuse » dans les messages des féministes qui semblent vouloir toujours, à tout instant, rappeler qu’elles sont sympas, qu’elles ne détestent pas les hommes, etc.

    J’en ai ma claque. Que ceux qui pensent que je les déteste à cause d’un détail anatomique… Continuent à le penser. C’est pas mon problème, moi mon problème c’est d’obtenir enfin des mesures contraignantes pour assurer l’égalité salariale et de faire renouer la France avec la position abolitionniste qu’elle avait adopté en 1949.

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  • Jamed Lavy
    24 août 2009

    Bien dit Imace : le mieux est de les laisser bisquer dans leur coin. Toujours les mêmes poncifs, ça saoule à la fin.

    Sinon je suis radicale moi aussi, et mes copains le sont au moins autant que moi, donc aucun problème à ce niveau (et les anti-féministes peuvent toujours aller s’brosser… ;o))

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  • Imace
    25 août 2009

    Veinard(e) 😉

    *Imace jalouse*

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  • Jamed Lavy
    25 août 2009

    (Ça viendra Imace, une fois qu’on a fait le tri (et en s’affirmant radicale, seuls les meilleurs restent… les plus humains ! ;o))

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  • Imace
    25 août 2009

    Bah, pour ma part, j’ai bien peur qu’une défense trop ostensible de mes convictions(je veux dire, au-delà de la simple déclaration de mon radicalisme, le fait d’entretenir des débats à ce sujet) risque surtout d’entraîner un isolement social.

    Pour dire les choses crûment, mes ami-e-s n’ont rien contre le fait que je sois féministe, mais les débats sur une question (ou avec une approche) féministe les emm**de intensément.

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  • Jamed Lavy
    25 août 2009

    Il est certain que sur le coup on peut se trouver un peu seul-e, mais comme dit le dicton (pour une fois que je suis d’accord avec l’un d’entre eux) : « mieux vaut être seul-e (ou avec deux / trois ami-e-s de confiance que tu trouveras sans doute au fil du temps) que mal accompagné-e », non ?

    Franchement, je regrette les moments où j’ai pu traîner avec des sexistes « faute de mieux » : quel gâchis… j’aurais mieux fait de rester dans mon coin à lire, créer, évoluer en solo (cela dit, leur fréquentation m’a peut-être permis de prendre en compte certaines injustices).

    Bien entendu je fais encore des sorties avec des personnes « pas forcément militantes » et on parle d’autres choses, mais mes ami-e-s les plus proches le sont, et ça, c’est on ne peut plus important pour moi.

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  • Mireille
    30 octobre 2009

    Salut

    A Léa

    Moi je suis une féministe radicale.
    En couple, j’ai toujours assumé à 50/50 les gros travaux et les petits (gazon, fermeture de piscine, pose de plafond, impot, vaisselle céramique. J’ai beaucoup appris en rénovation et c’Est un + pour mes filles qui savent qu’elles en sont capables.
    Jamais je n’ai traité de salope d’autres femmes. Si il vous a trompé, c’est lui qui a pris la décision pas l’autre femme.
    Vous devriez peut etre commencer à regarder les hommes et gars qui vous entourent d’un autre oeil. Faites comme votre ex-mari et peut etre une belle et longue aventure vous attends.

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  • Jessica
    24 avril 2021

    Que Dieu bénisse le Dr Moon spirituel pour m’avoir aidé à obtenir l’amour et à ramener mon mari dans ma vie. Frères, ma vie a souffert de l’amour pendant une longue période de temps, j’ai essayé de nombreuses façons, mais le connu semble fonctionner. Mais j’ai eu un contact avec un Dr Moon spirituel, le 25 janvier 2021, que j’ai vu tant de gens témoigner sur la façon dont ils ont tous été aidés de leur vie amoureuse et mari et femme de retour dans leur vie, par ce Dr Moon spirituel. Alors le 26 janvier 2021, je lui ai expliqué tout mon problème et il a promis de ramener mon mari dans ma vie. Alors je lui ai donné tout le bénéfice du doute, et voici, il a préparé le sortilège d’amour, et le 30 janvier 2021, Il me l’a envoyé dans mon pays. Et mon mari est rentré chez moi le 5 février 2021, je suis fier de dire que mon mari est maintenant à la maison avec moi et mes enfants, et que notre vie est revenue à la normale. Donc, au cas où vous souffririez de retrouver votre amour et que vous auriez besoin de quelqu’un pour vous aimer. je veux vous dire de contacter rapidement: Dr Spiritual Moon WHATSAPP +27632112768

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  • Marie Anette
    24 avril 2021

    Salut tout le monde, je suis heureux de partager mon témoignage d’un créateur de sorts fort nommé Dr Spiritual Moon. Je suis Marie Anette et j’habite au Danemark, mon mari et moi nous sommes un peu disputés le 20 février 2021 et il m’a laissé moi et les enfants pour une autre femme, je l’aime tellement je cherche de l’aide en ligne et j’ai vu un beaucoup de témoignages de personnes sur la façon dont le Dr Spiritual Moon les a aidés et a obtenu des résultats positifs tels que le divorce, le cancer, des problèmes spirituels et pour Barrens d’accoucher et d’autres. Je lui ai donc envoyé un e-mail le 21 février 2021 et lui ai dit mon problème et il m’a donné des instructions que j’ai suivies et le 26 février 2021, mon mari est rentré à la maison pour demander pardon et maintenant nous vivons heureux ensemble, tout cela grâce au Dr Spiritual Moon pour la restauration de mon mariage. Pour tous ceux d’entre vous qui ont un problème similaire, contactez-le aujourd’hui pour obtenir de l’aide, voici son OU WHATSAPP +27632112768

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