Pour les 36 ans de Roe vs Wade, Obama retire une politique anti-avortement

La bonne nouvelle du jour, via Radio-Canada:

Le président américain Barack Obama a signé vendredi un décret pour lever l’interdiction de verser des fonds publics aux organisations qui pratiquent ou facilitent l’avortement à l’étranger.

L’interdiction de financer les organisations internationales pratiquant ou favorisant l’avortement avait été instaurée par Ronald Reagan en 1984, puis levée en 1993 par Bill Clinton. En 2001, George W. Bush avait rétabli l’interdiction dès son arrivée au pouvoir.

La veille, à l’occasion du 36e anniversaire de l’arrêt Roe contre Wade, une décision de la Cour suprême favorable à l’avortement, Barack Obama avait déclaré qu’il défendrait le droit des femmes à se faire avorter. (…)

Vous lisez comme moi: cette politique fait le yoyo entre les gouvernements républicains et démocrates… Comme quoi l’accès à l’avortement n’est pas un acquis, loin de là!

2 Comments

  • Caroline
    26 janvier 2009

    En ce qui concerne l’avortement, nous n’avons pas besoin d’aller chez nos chers voisins du sud. Vous rappellez-vous l’an dernier la loi que le gouvernement Harper voulait instaurer afin de pouvoir accuser un meutrier d’une femme enceinte de DOUBLE meurtre, donnant ainsi des droits à l’enfant à naître. Ce projet de loi a fait très peur aux médecins ET féministes de mener éventuellement à la RE-criminalisation de l’avortement? Hé voilà! C’est pas si loin que ça et ce n’est PAS acquis autant que ça non plus… Ne serait-ce qu’au Mexique, où l’avortement n’est disponible que dans la ville de México, et ce depuis un an seulement, mais pas à l’extérieur de la capitale! Disons que même dans notre Amérique du Nord chérie, nous ne
    sommes pas tous au même niveau, ni toutes autant protégées…

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  • Isabelle N.
    27 janvier 2009

    Tout à fait vrai, Caroline, pas besoin d’aller loin! Une association (canadians for choice) publiait en 2006 une étude troublante sur l’accès aux services d’avortement dans les hôpitaux canadiens. Parce qu’au delà du discours « pro-choix », il faut aussi que les femmes qui ont besoin de ces services y aient accès! Les résultats de cette étude donnent froid dans le dos. Si vous ne résidez pas au Québec, en Colombie-Britannique ou dans le Sud de l’Ontario, bonne chance!

    Les professionnels de la santé qui font passer leurs convictions personnelles avant tout me troublent également. Pas plus tard qu’hier, une amie enceinte de 4 mois dont le bébé n’est pas viable (malformation cardiaque) a dû aller à Montréal pour apprendre qu’en obtenant l’accord d’un panel déontologique, elle pourrait mettre un terme à sa grossesse malgré la date avancée. Non seulement les spécialistes consultés à Ottawa n’avaient pas mentionné cette option, mais la cardiologue a refusé de lui signer une lettre de recommandation pour ce panel!

    Comme de quoi il faut prendre ce que nous disent les médecins avec un grain de sel. Leurs opinions personnelles passent quelquefois avant le professionalisme.

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