Comment gérer une sale féministe : mode d’emploi

Plusieurs hommes et femmes se sont déjà retrouvés dans cette situation déplorable. Vous êtes là, à profiter tout bonnement du statu quo, quand tout à coup, elle surgit devant vous. La féministe.

lapeur

Surtout, restez calme. Cette situation peut être stressante, assurément, mais la dernière chose à faire, c’est de paniquer. Sachez qu’il existe un mode d’emploi simple pour apprendre à gérer votre féministe avec un minimum d’efforts intellectuels.

1 – D’abord, portez une attention particulière à votre vocabulaire :

  • Une féministe n’apporte pas « un nouvel éclairage sur un enjeu », elle détourne la conversation.
  • Une féministe ne « souligne pas que vous bénéficiez d’un privilège », elle vous blâme pour ses carences personnelles.
  • Une féministe n’est pas « agacée par votre mauvaise foi », elle a un ton agressif et elle se comporte en hystérique.
  • Une féministe n’émet pas « une critique constructive », elle est « jamais contente ».
  • Une féministe ne « cherche pas à dénoncer des situations discriminatoires », elle complote pour enrayer les hommes de la terre.
  • Une féministe ne « remet pas en question la domination séculaire du patriarcat », elle attaque une pauvre proie sans défense.
  • Une féministe ne « réclame pas le droit de vivre sa sexualité comme elle le souhaite », elle a du sable dans le vagin.

 

2 – Si possible, mettez-vous à dix contre une. Vous et vos amis contre la féministe isolée. Félicitez-vous entre vous d’être d’accord avec vous.

3 – Si vous êtes un homme, attirez une autre femme qui n’est pas féministe dans la conversation et servez-vous d’elle pour invalider tout ce que la féministe vous dira. « Sylvie est une femme et elle pense que tu es folle, madame la féministe! Bam! Dans ta face! ». Contrairement aux femmes qui ne partagent pas votre opinion, une femme qui pense exactement comme vous mérite certainement d’être écoutée.

4 – Soulignez qu’il y a déjà eu des luttes féministes dans le passé, et laissez entendre que tout a déjà été réglé. Après tout, elle a le droit de vote, de quoi peut-elle encore bien se plaindre?

5 – Ne vous attardez pas aux statistiques concernant la population. Prenez une femme qui a réussi à gravir les échelons – vous n’en avez besoin que d’une seule – pointez-la du doigt et dites à votre féministe : «Regarde! Une femme qui a réussi! Tu vois bien! On n’a plus besoin de féminisme! ». (Si votre féministe veut parler des statistiques qui montrent que globalement, les femmes dans la société atteignent les lieux de pouvoir dans une bien moindre proportion que les hommes, changez rapidement le sujet.)

6 – Si vous êtes dans un milieu où, disons, il y a une parité entre les hommes et les femmes, ne dites pas qu’il y a « un nombre égal d’homme et de femmes ». Dites qu’il y a BEAUCOUP de femmes. Ayez l’air un peu menacé et regardez autour de vous en prétendant que vous vous sentez en minorité.

7 – Si votre féministe se plaint de la pression sociale sur les femmes pour être belle, dites que les hommes subissent AUTANT de pression. Faites valoir qu’une fois, vous êtes presque que rentrez dans un gym.

8 – Quoiqu’il arrive, soyez exaspéré. Lever les yeux au ciel le plus souvent possible. Notez bien, c’est important : peu importe ce que votre féministe vous dit, c’est exaspérant.

9 – Si vous vous sentez le cœur généreux, prenez la peine de dire à votre féministe qu’elle ne comprend rien au féminisme. Expliquez-lui ce que c’est. Citez Simone de Bovary.

Voilà, idéalement, votre féministe va baisser les bras et poursuivre son chemin vers sa prochaine victime (envoyez à la pauvre ce texte avec votre téléphone).

Si ça ne marche pas, si votre féministe a encore de l’énergie et de la motivation pour discuter avec vous… laissez tomber. Rappelez-vous que contrairement à elle, vous n’avez pas besoin de dépenser autant d’énergie, vous n’avez pas besoin de courage et vous n’avez pas besoin de défendre avec des faits une position particulièrement articulée. Après tout, ne l’oubliez pas, le statu quo est de votre bord.

 

Roxie

17 Comments

  • Claudine
    8 octobre 2014

    Je crois qu’il y a une erreur dans le texte; vous vouliez sans doute parler de la célèbre écrivaine Simone de Bovril?

    [Commentaire hors-sujet? Abusif? Spam?]

  • Annie
    8 octobre 2014

    Nope, lol c’est Simone de Beauvoir. On dirait que l’auteure s’est mélangée entre Simon de Beauvoir et Madame Bovary.

    [Commentaire hors-sujet? Abusif? Spam?]

    • Simon
      4 juillet 2015

      Simone de Bovary. Ce nom est un petit jeux de mots. L auteure veut souligner que les maschistes ne connaissent pasSimone de Bovary. Ce nom est un petit jeux de mots. L auteure veut souligner que les maschistes ne connaissent pas Mme de Beauvoire. En même temps, elle fait un parallèle avec le personnage Mme Bovary (Livre de Flaubert Mme de Beauvoire. En même temps, elle fait un parallèle avec le personnage Mme Bovary (Livre de Flaubert

      [Commentaire hors-sujet? Abusif? Spam?]

  • Melanie
    8 octobre 2014

    Annie: ceci est du sarcasme… 😉

    [Commentaire hors-sujet? Abusif? Spam?]

  • Arnaud
    9 octobre 2014

    Je sais que ça fait du bien d’ouvrir les soupapes et de laisser sortir la pression, mais honnêtement faire face à la résistance des autres au changement avec de la hargne et des attaques piquées, ça n’apporte pas grand chose en bout de ligne ; bien au contraire, c’est contre-productif, parce que l’autre personne va tomber sur la défensive et être encore moins à l’écoute.

    Quand notre message ne passe pas, je pense qu’il est plus productif de se demander comment nous pouvons personnellement adapter notre communication pour que notre message passe plutôt que de blâmer l’autre parce qu’il/elle ne comprend pas. Nous passons notre vie à blâmer « les autres » pour les problèmes du monde, mais nous n’avons pas et n’aurons jamais de contrôle sur « les autres ». Nous avons déjà tant de difficulté à nous maîtriser nous-mêmes…

    [Commentaire hors-sujet? Abusif? Spam?]

  • Vladimir Porochenko
    9 octobre 2014

    Je suis sidéré en lisant votre texte. C’est un ramassis de mises en situation qui n’offre pourtant aucun argumentaire expliquant votre position.

    La noblesse de la cause féministe s’effondre lorsqu’on apprend que l’idéologie a été manipulée dès le départ pour doubler le nombre des payeurs de taxes et de consommateur tout en dissolvant la cellule familiale en réduisant au minimum l’influence parentale.

    La famille tant louangée à tout propos n’est plus que vestiges disparus dans la prise en charge de l’État qui a glissé subrepticement dans un régime socialo-communiste contrôlé par un monopole de banques privées. Nous pensions que le capitalisme s’opposait farouchement au socialisme alors que le premier est le moteur de l’autre asservi aux intérêts d’une ploutocratie discrète et toute-puissante.

    Historiquement, on se plaît à flatter les femmes d’avoir obtenu le droit de vote de haute lutte au début du XX siècle, mais ce qu’on ne dit jamais c’est que ce droit de vote pour les femmes ne leur aurait jamais été accordé si les vrais dirigeants (la haute finance), n’avaient pas eu l’assurance qu’on pouvait influencer l’opinion à volonté avec notamment les techniques d’Edward Bernays et de Lippman. Ce fut dans ces mêmes années Bernays engage par les fabricants de cigarettes qui voulaient doubler leurs vente en faisant sauter le tabou social qui interdisait aux femmes de fumer (et vendre plus de cigarettes) en utilisant l’idéologie féministe. En jouant sur la corde sensible du désir de pouvoir féminin, il est parvenu à doubler le potentiel marchand des fabricants de cigarettes.

    Consommation, gratification, dominance, asservissement, lutte de pouvoir, compétition, territoire, punition, inhibition, angoisse, motivation, inconscient, autant de concepts que l’idéologie féministe nous a habitués à comprendre sous l’angle de la lutte des sexes, comme s’il s’agissait d’une lutte de classes.

    [Commentaire hors-sujet? Abusif? Spam?]

  • Julie Demers
    10 octobre 2014

    J’ai beaucoup ri… Merci pour cette réflexion et la délicieuse touche de sarcasme! 😉

    Une sale féministe

    [Commentaire hors-sujet? Abusif? Spam?]

  • po
    11 octobre 2014

    (Il y a un petit cafouillage au numéro 7)
    (Mais ce billet reste plaisamment astucieux)

    [Commentaire hors-sujet? Abusif? Spam?]

  • Lison
    6 juillet 2015

    Merci ! ça m’a bien fait rire, même si c’est triste de réalité…Les détracteurs du féminisme emploient vraiment toujours les mêmes tactiques (conscientes ou non, d’ailleurs…). J’ai eu ce genre de conversation il n’y a pas longtemps, heureusement que je connaissais certains chiffres (genre pourcentage de viols punis par la loi, pourcentage de femmes ministres,…) parce qu’il était clair pour mon interlocuteur que le combat des femmes était déjà gagné, voire même que les femmes étaient dominantes !!
    Est-ce que vous pourriez donner des astuces aux féministes pour se défendre dans un débat ? Ca me serais très utile… 🙂

    [Commentaire hors-sujet? Abusif? Spam?]

  • mrs.saint-louis
    19 octobre 2015

    memme si le pourcentage reste faible pour les femmes en politiques,elles ont tellement une grande gueule qu’une seule femmes vaut 10 hommes,car ces ainsi que le femmes prends sont pouvoir,chantage,cris,menaces,a tel point qu’un homme se tanne et lui donnent raison ou fuis de trouille,car un hommes qui résiste a une femmes dans ses opinion est un hommes qui se retrouve en prison.

    [Commentaire hors-sujet? Abusif? Spam?]

  • mrs.saint-louis
    19 octobre 2015

    memme si le pourcentage reste faible pour les femmes en politiques,elles ont tellement une grande gueule qu’une seule femmes vaut 10 hommes,car ces ainsi que les femmes prennent leurs pouvoir,chantage,cris,menaces,a tel point qu’un homme se tanne et lui donnent raison ou fuis de trouille,car un hommes qui résiste a une femmes dans ses opinion est un hommes qui se retrouve en prison.

    [Commentaire hors-sujet? Abusif? Spam?]

  • John
    17 juillet 2019

    Nul. Article fait pour faire rire des féministes avec peu de réflexion et de recul. La féministe relou que vous décrivez au début existe et nous saoule tous. On est tous victime de discrimination, et non le statut-quo n’est pas en faveur de tous les hommes. On trouve toutes les excuses du monde aux femmes quand elles sont en tort, elles sont beaucoup moins condamnées que les hommes à charges égales etc etc. Ensuite demandez à l’homme noir, au maghrébin à quel point ils sont privilégiés..lol. Tout ce qu’on retient de cet article c’est que si vous avez tort, si vous détournez la conversation etc etc, et bien c’estr peut-être que vous avez bien raison, et après tout on s’en fout car vous êtes des femmes et vous ramez donc il faut fermer sa gueule si vous avez juste envie de vous plaindre et d’imposer votre point de vue quelque soit les circonstances.. Mon dieu, quand comprendra t-on que tant que les femmes n’arrêteront pas de se victimiser, elles seront toujours derrière? C’est ça le vrai féminisme, arrêter de pleurnicher pour de la merde et se prendre en charge: le droits se conquiert, et ne se quémande pas…à part quand on aime le goût de la merde….

    [Commentaire hors-sujet? Abusif? Spam?]

Post a Comment