Il n’y a rien de plus bruyant que le silence.

« La femme, ce continent noir ». Vous vous rappelez ? C’est Freud qui parle. Et c’est de nous qu’il parle.

C’est impressionnant comme les autres parlent si ouvertement, si facilement de nous. La seule chose qui m’impressionne davantage encore, c’est notre silence sur le sujet. Qui, rappelons-le, devrait pourtant nous être familier : puisque c’est de nous qu’il s’agit !

Il n’y a rien de plus bruyant que le silence. 

                                              ~~◊~◊◊~◊♥◊~◊◊~◊~~

Alors, je vais sans doute paraître réactionnaire (je m’y complais :-p), mais je pense que la parole sur la sexualité féminine devrait échoir aux femmes, essentiellement aux femmes, peut-être même exclusivement aux femmes.

 

Il ne s’agit pas tant d’une question d’authenticité que de légitimité. Je m’explique.

 

Le discours d’une femme sur la sexualité féminine pourrait paraître plus authentique, plus vrai. Une femme serait plus à même qu’un homme de parler de sexualité féminine. C’est vrai, mais seulement partiellement : il y a des femmes qui, quand elles parlent de leur sexualité, me semblent être des extraterrestres, et des hommes qui parviennent à me toucher. Cet argument, s’il reste pertinent, ne me semble donc pas définitif.

 L’autre argument me convainc davantage : il s’agit de légitimité. Nous sommes en présence d’un paradoxe :

 Il y a un silence immense sur la sexualité (en particulier féminine), ce sujet est enfermé dans la sphère de l’intime, les gens y font allusion sous couvert de plaisanterie, mais en parlent rarement ouvertement.

Et pourtant, en parallèle, il y a une surmédiatisation d’un discours sur la sexualité.

Je qualifie ce phénomène de surmédiatisation car sa fréquence est obsessionnelle (ex : on trouve inévitablement un article sur une question de sexualité dans n’importe quelle revue féminine non professionnelle), et intrusive (càd qu’il est très difficile d’échapper à ce discours, on nous impose images et slogans à longueur de temps).

Quant au contenu de ce discours, j’en dirai trois choses : il est libéral et mercantile (càd qu’il traite la sexualité de façon collective et en faisant l’objet d’un marché, voire d’un commerce) ; il est largement dominé par une influence pornographique (c’est d’ailleurs la conséquence du premier point, le sexe est vu comme objet de consommation et c’est dans ce sexe commercialisé qu’on puise les concepts – sur le plan du langage – et les  tendances – sur le plan de la matière – pour parler de sexe) ; enfin, il est très fortement androcentré, voire franchement misogyne (il épouse un regard masculin sur la sexualité, et pas n’importe lequel : celui de l’archétype du mâle primitif, qui reste en réalité, et heureusement, très minoritaire).

A cause de ce fossé entre la médiatisation à outrance du sexe, et la parole vraie complètement muselée, je pense qu’il est urgent de questionner la légitimité de quiconque entend parler de sexualité. Se poser quelques questions : d’où vient la parole ? A quel titre cette personne parle ? Appartient-elle à un milieu spécifique ? A-t-elle des intérêts particuliers ? Quel est l’objet de son message ? Quel en est la finalité ?

Je l’avoue carrément, ce que j’ai lu de vous à propos de Sextett, ainsi que son synopsis, ne me donnent aucune envie de voir cette pièce. Ne serait-ce que – au-delà de toute critique du contenu – parce que c’est, pour la n-ième fois, un homme, dramaturge de surcroît, qui parle… des désirs féminins, de la sexualité féminine. Pourquoi « dramaturge de surcroît » ? Parce que je pense sincèrement que la sexualité telle qu’elle est vécue dans les milieux soi-disant glamour du spectacle et de la notoriété n’a pas grand-chose à voir avec la mienne. Et franchement, je ne leur envie pas !

                                               ~~◊~◊◊~◊♥◊~◊◊~◊~~

En guise de conclusion :

Aux hommes de rétablir la vérité sur le caractère nuancé, sensuel et tendre de leurs désirs, bien loin de ce que la culture pornographique voudrait nous faire croire (j’ai failli dire « avaler » mais en fait on va éviter^^) ;

Aux femmes de rétablir la vérité sur le caractère nuancé, sensuel et tendre de leurs désirs, bien loin de ce que la culture pornographique voudrait nous faire croire ;

J’ai délibérément utilisé la même formule, car à mon avis les deux discours s’avèreront très similaires, bien plus que ce qu’en dit l’omniprésente culture pornographique. Ce n’est néanmoins pas une raison pour usurper la parole de l’autre.

 

 Bilbiographie : le rapport Hite (il existe un rapport sur les femmes et un sur les hommes). C’est une étude, il est composé de nombreux témoignages, souvent contrastés, contradictoires, bouleversants. Il donne une image complexe, foisonnante et véritable de la sexualité. Il devrait à mon avis figurer dans toutes les bibliothèques d’école, du collège à l’université, voire faire l’objet d’un enseignement obligatoire, pour permettre aux jeunes de prendre de la distance face à la médiatisation ô combien biaisée de la sexualité.

15 Comments

  • Marie-Hélène
    27 janvier 2010

    Je suis complètement d’accord avec toi sur le rapport Hite. Je l’ai dévoré au cégep. Avant, j’avais presque seulement accès à des trucs comme Cosmopolitan, Glamour, etc. Ça a complètement changé ma vision de la sexualité. Avec des ados, ce serait une bonne manière d’approcher le sujet et la diversité des expériences.

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  • Stéphanie
    27 janvier 2010

    Que des hommes aient des opinions sur la sexualité féminine ne me dérange pas mais un grand nombre d’entre eux ne les formulent pas comme des opinions mais comme des vérités absolues.

    C’est incroyable parfois de lire des commentaires sur certains blogues qui portent sur le couple ou la sexualité, à propos des femmes qui veulent ceci ou cela ou qui disent vouloir telle chose mais qui en réalité bien sûr veulent le contraire! Plusieurs se considèrent comme de grands spécialistes de la sexualité féminine parce qu’ils ont couché avec 7.8 femmes et parlé avec 9.3 hommes sur le sujet! ;D

    Lorsqu’une femme émet un avis contraire, personne n’en tient compte mais je dois dire que c’est généralement la même chose lorsque c’est un homme qui le fait. Il n’y a pas vraiment de discussion, chacun est dans sa bulle. Même l’avis de sexologues serait sans doute ignoré. De toute façon, c’est bien connu « les spécialisss ça conna rien pantoute! » 🙂

    Tient, ça me rappelle une stagiaire en sexo qui enseignait durant un temps à ma classe de secondaire 5 et qui nous avait dit beaucoup de gens croyaient qu’elle étudiait en sexo parce qu’elle aimait beaucoup le sexe et que son chum était donc chanceux!

    Je pourrais rire de tout ces clichés mais je ne peux m’empêcher de penser aux adolescents qui se fient sur ce genre de mentalité pour supposer ce que leur petite amie veut ou ne veut pas, sans même songer à le demander à la principale intéressée ou pire qui se disent que « non, ça veut dire oui » mais que la fille ne veux pas passer pour une « cochonne »…

    Vivement une éducation sexuelle qui s’attaque aux racines de ces stéréotypes qui gâche vraiment la sexualité!

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  • Marie J.M.
    27 janvier 2010

    Je travaille comme enseignante auprès de jeunes adultes. Je les surprends souvent en leur disant que la sexualité est encore un tabou dans notre société: on parle facilement de « cul », mais difficilement de « sexualité », encore moins de « sa » sexualité. Quand je leur explique, ils sont d’accord. S’en suit alors souvent de très intéressantes questions / discussions. Je suis toujours aussi surprise – et un peu attristée – de voir l’ampleur de leur besoin d’information, de parler des « vraies » affaires, du vécu humain (sans tomber dans l’anecdotique). Ce qui m’attriste aussi, c’est de voir comment ce vide d’information entraîne trop facilement des situations d’abus, de violence, des accidents de contraception, etc. On a besoin de parole, de parole vraie, de parole humaine.

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  • gabriel
    28 janvier 2010

    Alors on fait quoi ? on interdit aux hommes de parler de la sexualité des femmes et aux femmes de la sexualité des hommes sous prétexte qu’on n’est jamais mieux servi(e) que par soi-même ??

    Selon vous, il faut obligatoirement être juge et partie pour avoir un point de vue éclairé sur un sujet ?

    Mais alors, comment justifez-vous tous ces jugements définitifs que vous portez sur le comportement des hommes puisque vous êtes des femmes et que selon votre théorie vous n’êtes pas à-même d’en juger objectivement ???

    Le plus triste, c’est qu’avec ce genres de positions, à vouloir séparer hommes et femmes en permanence, on en arrive à revendiquer le retour de la séparation des filles et des garçons à l’école, des femmes médecins pour les femmes et des hommes médecins pour les hommes, des wagons spéciaux pour les femems dans les trains et des wagons spéciaux pour les hommes …..etc….

    Votre aveuglément prosélytiste n’en finira jamais de me dégoûter.

    heureusement que vous ne représentez qu’une très infime partie des femmes.

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  • Imace
    28 janvier 2010

    @ Stéphanie : « Que des hommes aient des opinions sur la sexualité féminine ne me dérange pas mais un grand nombre d’entre eux ne les formulent pas comme des opinions mais comme des vérités absolues. »

    Voilà, pour ma part, c’est exactement comme cela que je comprends le texte.

    La parole sur la sexualité est trop assertive, et pas assez individuelle. Il faudrait que les gens se rappellent qu’ils n’ont de certitude que par rapport à eux-mêmes ; qu’ils prennent des précautions quand ils généralisent, fût-ce d’ailleurs au nom de leur propre genre.

    Et surtout, je pense qu’il faut regarder avec suspicion tout discours « médiatique » sur la sexualité. Je suis désolée, mais la pièce Sextett qui parle de la femme-chienne, du couple de lesbienne je-ne-sais-plus-quoi et de la dominatrice en cuir, franchement, ça vous parle ? Moi pas. Et on nous ressert ce genre de niaiseries ad nauseum.

    Qu’on s’entende bien : si cela restait anecdotique, ce pourrait être un sujet de plaisanterie. Je m’amuserai bien avec ces caricatures improbables ! Le soucis, c’est que ce discours est LE SEUL qu’on entend. Au point qu’on finit par en oublier le côté surréaliste. Alors imaginez l’impact sur les adolescent-es qui se cherchent, qui n’ont pas encore nos certitudes…

    Personnellement, il m’a fallu attendre mes 20-22 ans pour avoir une vision claire (et donc une exigence ferme) de mes aspirations, mes goûts, mes envies. Et j’étais pourtant depuis plusieurs années active sexuellement ! Je trouve que c’est dramatique. Et j’en accuse ouvertement le mainstream.

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  • Stéphanie
    28 janvier 2010

    @gabriel

    « …comment justifez-vous tous ces jugements définitifs que vous portez sur le comportement des hommes… »

    « …heureusement que vous ne représentez qu’une très infime partie des femmes. »

    Pour quelle raison vous adressez-vous à toutes les féministes alors que vous répondez, en principe, au texte écrit par l’une d’elle? Pourquoi ne donnez-vous pas un exemple précis sur ce blogue des jugements définitifs sur les hommes auxquels vous pensez?

    Comme vous parlez de ces « jugements » au pluriel dans votre commentaire, on peut penser que vous ne faites pas qu’allusion au texte de Sabrina, encore que cette dernière pend soin de mentionner que la sexualité des hommes ne correspond pas toujours à ce qu’on voit dans la porno et que l’homme « primitif » (il y aurait peut-être lieu de définir le terme) est une minorité.

    Ici, chaque article ne représente que l’opinion de son auteure. Vous êtes tout à fait en droit de ne pas être d’accord avec tel ou tel propos mais je ne crois pas que les reproches collectifs deviennent subitement plus appropriés lorsqu’ils émanent d’un homme.

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  • Marie-Anne
    28 janvier 2010

    @ Sabrina

    Merci d’exprimer tout haut ce que je n’arrivais pas à mettre en mots.

    Légitimité : voilà ce qui m’a énervée à propos de la discussion sur Sextett. Encore la parole d’un homme sur la sexualité et les désirs des femmes ? L’imaginaire masculin a façonné depuis longtemps les archétypes femmes et il continue toujours, car en vérité, l’objectivité est un domaine qui fait foi de «vérité» et on le sait bien, les femmes ne peuvent pas être objectives, elles sont trop émotionnelles ( et autres inepties..).

    Il n’y a rien de plus bruyant que le silence des femmes…Cela choque, aujourd’hui, au 21e siècle où l’on se targue qu’il n’y a plus lieu de luttes féministes. L’imaginaire féminin, quelle place lui réserve-t-on dans le milieu artistique québécois ?

    Authenticité : la voix des femmes est nécessaire pour comprendre leurs perceptions spécifiques du monde.

    Les discours dominants sur la sexualité féminine ont été et sont souvent masculins, notamment dans le cinéma et dans la culture populaire. Est-ce authentique ?

    Très éclairant, vraiment, ton billet.

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  • rigole
    29 janvier 2010

    *

    J’ai lu ceci dans une intervention :

     » Personnellement, il m’a fallu attendre mes 20-22 ans pour avoir une vision claire (et donc une exigence ferme) de mes aspirations, mes goûts, mes envies. Et j’étais pourtant depuis plusieurs années active sexuellement ! Je trouve que c’est dramatique. Et j’en accuse ouvertement le mainstream. »

    A moins qu’on ne vous ait forcée à des rapports sexuels non consentis, je ne vois pas comment vous pouvez faire porter aux autres le poids de ce que vous considérez comme étant une erreur.

    Vous auriez tout aussi bien pu vous abstenir jusqu’à vos 20/22 ans , le temsp de forger votre identité sexuelle. C’eût été moins traumatisant.

    On ne peut pas vouloir s’émanciper sans en accepter les risques : cela est vrai dans tous les domaines de la vie et pour tout le monde ! Il est trop facile de se dire matûre et se défausser à la moindre occasion.

    Reconnaître sa propre cupabilité, c’est aussi cela qui aide avancer.

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  • Marie-Hélène
    29 janvier 2010

    @Imace
    Je suis complètement d’accord avec cette partie: «Personnellement, il m’a fallu attendre mes 20-22 ans pour avoir une vision claire (et donc une exigence ferme) de mes aspirations, mes goûts, mes envies. Et j’étais pourtant depuis plusieurs années active sexuellement ! Je trouve que c’est dramatique. Et j’en accuse ouvertement le mainstream. »

    Évidemment, quand on ne nous montre qu’une seule chose, qu’une seule interprétation de nos désirs, il est difficile de pas passer par une phase d’essai. Pour ma part, c’est en découvrant les recherches de Shere Hite et le féminisme que j’ai commencé à repenser ma façon d’aborder la sexualité et à considérer que mon plaisir était tout aussi valable que celui de l’autre.

    La sexualité telle qu’elle nous a été décrite à l’école, jusque dans les cours d’éducation sexuelle, était basée sur la pénétration et l’éjaculation. Le clitoris, quel clitoris? Il n’était pas sur le schéma.

    Je crois que la perte du cours d’éducation sexuelle est grave, car elle ouvre la porte encore plus grand à la désinformation. À quand un moment pour discuter avec les ados de relations de couple, de désir, d’autonomie sexuelle? En anglais, le site http://www.scarleteen.com est génial, mais il n’y a pas d’équivalent francophone à ma connaissance.

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  • Imace
    30 janvier 2010

    @ Rigole : rien de traumatisant en l’occurrence, vous lisez mal.

    Seulement, j’ai mis du temps à m’affranchir de la pensée unique. Votre message nie simplement l’impact de la culture, pour tout ramener à la sphère personnelle.

    Y a-t-il vraiment matière à débat quand on dit qu’une culture influence les personnes qui baignent dedans, surtout quand elles sont jeunes ?

    Je suis désolée, mais élevez le niveau de réflexion, reprendre les primats n’a jamais eu beaucoup d’intérêt. C’est un peu comme si vous alliez sur un forum mathématique et que vous exigiez des prix nobels qu’ils redémontrent que 2 + 2 = 4.

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  • gens
    30 janvier 2010

    Rigole a écrit : « Vous auriez tout aussi bien pu vous abstenir jusqu’à vos 20/22 ans , le temsp de forger votre identité sexuelle. C’eût été moins traumatisant. »

    @rigole :

    Je pense que tu as fait une faute de frappe en tapant l’adresse du site dans ton navigateur. lol !

    Pour rappeler aux femmes qu’elles doivent rester vierges jusqu’au mariage, et que si elles ont de mauvaises expériences sexuelles c’est de leur faute (quelle idée de pas mettre de voile aussi, elles le cherchent bien), il faut que tu viennes avec nous sur :

    http://www.JeSuisUnIntegristeNaziDuKKK.com

    à bientôt sur notre site peuplé de gens de bonne compagnie, comme toi et moi !

    PS : Par contre apprend à taper au clavier, on aime pas trop les dyslexiques par chez nous (essaye de le cacher un minimum au moins).

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  • rigole
    31 janvier 2010

    (le même sans les fautes de frappe)

    A toutes,

    Vous êtes en droit de revendiquer votre propre vision de la sexualité.

    ça ne vous donne pas le droit pour autant de vouloir modifier l’approche masculine de la chose car en quoi serait-elle moins pertinente que la vôtre.

    et peut-être qu’en poussant votre raisonnement, arrivera le jour où la vision de chacun des sexes ne sera plus compatible du tout avec celle de l’autre sexe….. pourquoi pas finalement ???

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  • Imace
    31 janvier 2010

    @ Rigole : « If you find that you’re posting more than the rest of the community combined, think about why. »
    http://community.livejournal.com/feminist/1362470.html

    Allez, houste.

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  • Marie-Anne
    31 janvier 2010

    @ Rigole

    On est en droit de discuter sur cet espace et personne (dont vous) ne devrait venir nous dire quoi faire, ou quoi écrire. Nous pouvons, si nous voulons, écrire sur l’approche masculine du monde et la critiquer. Ce qui est inacceptable dans les commentaires est de faire des insinuations sur la vie privée des commentatrices.teurs et/ou donnez des leçons à toutes les collaboratrices comme si vous déteniez quelque sagesse «supérieure» et «omnipotente».

    Allez, houste.

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