La femme n’est pas un homme d’affaires…

« A-t-on encore besoin des féministes ? »

Au détour d’un kiosque en gare de Lyon, je tombe (et me fais mal) sur ce titre dans le sommaire d’un magazine. Mon hémoglobine ne fait qu’un tour.

Je tourne les pages, et là, stupeur : « Faut-il donc se battre encore pour les droits des femmes pourtant acquis dans le textes ? ».

Et comment !! Mes arguments fourmillent et ma colère gronde pendant que je termine le tour du monde des gazettes…. Tiens ! Voilà une belle réponse à la question ! Je prends une photo pour l’occasion.

N’est-ce pas magnifique ? Cette jeune femme affublée d’un costume d’homme trop large pour ses frêles épaules ? Eveiller LE boss qui sommeille en nous fait de nous des hommes ? Belle idée ma foi.

Et puis cette jeune demoiselle ne sait pas porter ses lunettes « de boss » autrement que telle une secrétaire de porno pas chic ?!

Non mais je rêve…

Je feuillette le torchon, quitte à me salir les mains, la recherche et le combat n’ont pas de prix. Une fois plongée dans leur chronique, je découvre finalement un article sur l’auto entreprenariat aillant l’air à la fois instructif et neutre. Encore une fois, mon féminisme exacerbé a eu raison de mon bon sens et de mon flair. Je m’attarde et poursuis le reste du torchon passé serviette mais pas encore nappe de luxe.

Tiens, un article concernant la gestion d’une humiliation au sein du travail, intéressant… et paf ! la serviette repasse illico au niveau torchon lorsque je découvre que l’on conseille aux hommes « de ne pas rétorquer à chaud et entrer dans le conflit » et aux femmes « de ne pas sangloter ». La catégorisation des sexes n’était finalement pas loin, mes dons olfactifs ne m’avaient pas trompée.

J’accélère le feuilletage de cette « œuvre » et prend conscience qu’il y a très peu d’images de femmes… ah ! en voilà une ! Illustration de l’article « je n’ai aucun charisme ! ». De mieux en mieux…. Je consulte les conseils en gros titres de cet article : « laissez votre corps séduire ». Merveilleux !

Les témoignages regorgent dans les reportages, témoignages d’hommes fondateurs d’entreprises ou PDG et d’une seule femme, coach d’entreprise de son état. Les niveaux de responsabilités sont actés, merci bien !

Bref, le torchon est désormais tombé au niveau de draps souillés de DSK…

Mais il me permet de créer une nouvelle catégorie d’articles : « Femmes de l’être ».

Et je commence donc pas ce dur constat : la place de la femme dans le monde du travail, et plus précisément dans celui des « cadres » ne semble constituer qu’un bonbon donné à un enfant pour qu’il se taise. Nous avons fait un caprice en voulant travailler, très bien, c’est cadeau, mais tu ne travailleras jamais comme un homme ma brave dame !

Personnellement, je subis encore et toujours des discriminations et des attaques sexistes dans mon boulot : « c’est bien, tu as sorti le décolleté » ou encore « sans blague, habillée comme ça, personne ne t’écoute » (et mon collègue de prendre une photo avec son IPhone pour preuve) et aussi « tu vas nous chercher les cafés ? on n’a pas le temps de faire une pause » (mais de continuer la réunion sans moi, pas de souci).

Et c’est sans compter les blagues salaces et les soirées de séminaire où je suis congédiée pour que ces messieurs aillent dans un club de striptease…

Comme cités en début de cet article, nos droits sont sur un papier mais pas dans la réalité. Je reste moins payée que mes collègues et j’apprends que des consultants sont aujourd’hui engagés pour accompagner des entreprises dans la mise en place « d’une organisation des ressources humaines assurant l’égalité professionnelle hommes-femmes ».

C’est une bonne initiative certes, mais j’ai du mal à comprendre la complexité de nous donner le même salaire que nos confrères pour un contrat de travail équivalent, et de nous considérer comme les autres mâles dans notre évolution de carrière, plutôt que de penser sans arrêt à nos ovaires (responsables de l’hystérie et des congés maternité) !

Bref, mesdames, j’avoue ne pas savoir par où commencer mais il faut se réveiller et reprendre le flambeau avant qu’il ne s’éteigne complètement !

We can do it !!

« Toutes les Citoyennes et tous les Citoyens […] doivent être également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leurs capacités, et sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents » (Olympe de Gouges – Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne – 1791)

Par Sylvie
Publié le 27 septembre 2011 sur Le blogue de Vivi

22 Comments

  • LiliMuscovite
    20 janvier 2012

    J’adhère complètement à ton article, les petites pointes d’humour n’enlèvent rien au sérieux de l’affaire qui te/nous concerne.
    Ce qui m’a juste fait sourire, c’est quand tu écris […]nous considérer comme les autres mâles[…] parce que c’est ce que tu reproche au magasine un peu plus haut […] Eveiller LE boss qui sommeille en nous fait de nous des hommes ? […]

    Comme quoi, on baigne tellement dans la misogynie ambiante, que même en ayant l’oeil alerte, on as ce même genre d’abus de langage…

    Et si ça m’a fait rire, c’est parce que quand je dois défendre les femmes et le féminisme dans des discussions, mes interlocuteurs sont terriblement attentifs à ce genre de fautes de ma part…

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  • Guillaume
    20 janvier 2012

    Cette post montre l’ÉNORME marche qui sépare le Qc de la France en matiere de respect de la femmes dans les médias. Meme les Bd(Francaise) pour jeune sont corrompu par ce fléo du stéréotype de la femme faible, stupide, joli a gros sein, mais toujour mal pris. Ces gènans pour le pays qui inventa les drois de l’homme…pis les femmes elles?

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  • Stéfanie
    20 janvier 2012

    tout a fait d’accord avec toi Guillaume, c’est exactement ce à quoi j’ai pensé en lisant l’article! La misogynie est partout, mais il me semble que la France ne donne pas sa place…

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  • Marie
    21 janvier 2012

    Québécoise vivant en France depuis plus de 8 ans maintenant, je ne me suis pas encore remise (et espère ne jamais l’être) du décalage entre la France et le Québec sur tout ce qui touche la vie des femmes. De la « galanterie » au partage des tâches (ou plutôt à son absence), en passant par la violence larvée (pas toujours) des publicités, la drague agressive, le refus de la féminisation linguistique (Simone de Beauvoir est « un écrivain », bien sûr…), la difficulté à faire respecter son nom (de naissance) lorsqu’on est mariée, etc.
    Oui, Guillaume, la France est une bonne trentaine d’années en retard par rapport au Québec.

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  • Berenice
    21 janvier 2012

    En tant que française, j’aimerai vous dire que mais pas du tout, ce n’est pas vrai, la France n’est pas si misogyne… Mais je ne le pense absolument pas, mon pays est arriéré en ce qui concerne le sort des femmes.

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  • imace
    22 janvier 2012

    Moi, l’image qui me vient à l’esprit, ce sont les assemblées générales et closing dans mon cabinet d’avocat(e)s (des réunions où les décisions importantes pour les sociétés se nouent).

    En général, il y a deux femmes : moi, en tant que collaboratrice de mon patron (jeune avocate donc), et la femme du gérant/président. De temps en temps, celui-ci a aussi une fille. De loin en loin, on croise une juriste, une conseillère…

    Ce que cela démontre de façon frappante, c’est l’inégalité dans la distribution des richesses. Ces gens qui vendent leurs entreprises, distribuent des dividendes, rachètent leurs parts, ce sont des gens qui ont du capital. Pas du talent, pas des compétences, non : de l’argent.

    Et en France, il semblerait que les gens qui ont de l’argent, ce sont presque exclusivement des hommes.

    Plus encore que les plaisanteries un peu douteuses, c’est ce simple constat qui me choque le plus. Je suis née du côté des pauvres. Beaucoup de gens nient les différences de salaire. Pourtant, quand on regarde à l’arrivée, chez les quinquagénaires qui possèdent le capital, on ne croise pas beaucoup de femmes…

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  • Vivi
    23 janvier 2012

    Merci à tous pour vos réactions.
    Il est vrai que nous avons encore du boulot devant nous (30 ans de retard ? Mazette, je me renseigne sur les billets d’avions pour le Québec et je viens vous rentre une visite tantôt pour fantasmer sur l’avenir de nos filles ^^).

    D’ailleurs, pas plus tard que samedi soir, un ami me demandait : « je comprends le combat féministe à l’étranger, mais en France, quelles revendications pouvez-vous encore avoir ? »
    Le souci effectivement c’est que les lois pour les droits des Femmes existent… nos revendications sont simples : qu’elles soient appliquées !! (clin d’oeil entendu à Imace, tu as bien raison concernant les différences de salaire !!)

    Ce qui étrangle une partie de mon entourage, circonspect de mes choix de bataille pour les Femmes, c’est que nous sommes à mon sens à un moment charnière entre une réglementation au service de l’égalité des sexes et un vrai changement culturel où les femmes auront les mêmes chances que les hommes, les mêmes possibilités de choix et le même respect. Je rêve d’un jour où le personnage de Fred (SAV des émissions) avec sa réplique culte : « va laver mon clip le femme ! », soit une vrai caricature du passé… Idéologie mon amie ! :o)

    Alors oui, ce changement culturel peut s’obtenir par de simples symboles : supprimer la terminologie « nom du chef de famille » pour identifier les pères dans les livrets scolaires ; supprimer la motion « mademoiselle » qui n’a plus de sens dans nos sociétés où les femmes ne sont plus réduites à 3 rôles : jeune fille, épouse et mère ; ne plus parler de « gérer en bon père de famille » dans les contrats de création de société, en finir avec les jouets sexistes, etc.

    Vous en voyez d’autres peut-être ?

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  • Berenice
    23 janvier 2012

    Supprimer le masculin l’emporte sur le féminin, peut-être ^^
    http://www.petitions24.net/regleproximite
    Moi j’ai signé 🙂

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  • lyly
    29 janvier 2012

    Ce n’est même pas qu’on est moins payée à compétence égale, on est moins payée à plus de compétences en général.
    Je me souviens d’une pause café entre femmes, où on soupirait « de toute façon c’est un homme il a juste à faire des avions en papier et il montera tout seul ». Les autres hommes présents à côté sont partis en rougissant parce qu’ils étaient parfaitement conscient de cette discrimination, où une femme devra se montrer particulièrement revendicatrice, compétente et ambitieuse pour avoir une promotion, et que cela fera encore l’objet de mains débats dans la hiérarchie alors que pour un homme on prendra juste le plus ancien, en le payant beaucoup plus cher, en démotivant tout le reste de l’équipe, et en payant une fortune des coach en management (« bon sens ») et en compétence et en résolution de conflit. Mais une femme « ça coûte plus cher »
    Ce qui horrible en plus, c’est que les femmes n’ont aucune conscience de classe comme on l’a appris aux hommes, elles restent dans la compétition de séduction. J’ai vu trop de femmes qui avaient réussi être aussi voire plus sévères avec d’autres femmes, parce qu’ainsi elles gardaient leur statut « moi je suis extraordinaire j’y suis arrivée mais les autres non ». Une façon de se consoler d’avoir tant dû batailler surement.
    Voilà on demande à une femme d’avoir une personnalité hors du commun pour réussir (tu vois elle elle l’a bien fait mais elle s’est battue suffit que tu le veuilles) alors qu’un homme peut être un mollusque et on trouvera pourtant légitime ses revendications d’ambitions.

    Pour les remarques « ta tes règles ou quoi » qui partent du postulat qu’une femme serait hormonalement perturbée par ses hormones quelques jours par mois et donc moins compétente, ce genre d’âneries est proférée par les mêmes personnes qui estiment que les hommes sont plus compétents car ils sont toujours en surchauffe d’hormone. Mais c’est complétement contradictoire, d’un côté pour les femmes une surchauffe d’hormone serait un défaut mais pour les hommes une qualité? Soit c’est l’un soit c’est l’autre, soit aucun des deux (dans la réalité)

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  • Berenice
    29 janvier 2012

    L’éternel double standard… Tout à fait déprimant.

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  • Marie-Josée Michaud
    24 février 2012

    En finir avec les regards condescendants et paternalistes aux femmes qui suggèrent des solutions novatrices parce que « on n’a jamais fait ça comme ça, voyons! » Et là, je ne peux m’empêcher de penser au ton méprisant et condescendant de Jean Charest envers Pauline Marois, qui « s’énerve pour rien  » quand elle s’insurge contre la corruption en politique ou (et) en construction… J’ai été bien decue de constater qu*il est presqu’impossible pour une femme de faire de la politique autrement, parce que on dit alors qu*elle ne sait pas négocier, régler des problèmes (sic- comme un homme) , etc. Décourageant!

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  • Bastien
    3 mars 2012

    @Marie Josée Michaud
    Jusqu’à très recament la vice première ministre québécoise était une femme. De plus, elle fesait partie du cabinet de M. Charest.
    Votre observation sur cette « inégalité » viens donc malheureusement de s’écrouler.
    Sans vouloir vous offensser, je pense, qu’au Québec les femmes ont maintenant accès a des meilleurs services que les hommes. Selon moi, vous avez maintenant tellement pleure sur votre sort. Que la situation est maintenant inverse. En tant que jeune homme je constate que les femmes ont tellement été remontées et les hommes tant rabaisser que vous avez oublier le but premier du féminisme; l’égalité des sexes! Ce qui n’est malheureusement. Comme homme je constate que vos « inégalité » ne sont en fait qu’un pur pleurnichage. Pour avoir une encore plus grande part du gateau dont vous n’avez laisser que les miettes.
    Désole mais je trouve cela exaspérant.

    Le texte ci-dessus est mon opinion personelle et n’a pas été écrit dans le but d’être discriminatoire ou discréditant envers toute entite morale, physique ou personnelle.

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    • Marie-Josée Michaud
      3 mars 2012

      Vous savez, malgré l’air qu*il se donne, Jean Charest est intelligent assez pour comprendre qu*il n’a pas le choix de prendre des femmes dans son cabinet, pour faire taire les féministes et donner des arguments aux autres. Savez-vous en quoi consiste un ton « condescendant »? Si vous-meme aviez un poste haut placé dans une compagnie, mais qu*on n’écoutait que très peu vos idées de changements, vous vous en satisferiez, en vous disant, « l’important, c’est que j’ai ce poste“? Désolée, mais pas moi.
      Je parlais du ton paternaliste que j’observe malheureusement trop souvent chez un homme qui veut faire comprendre à madame « qu*elle n’a rien compris, la pauvre « . Il est peut être normal que vous ne le reconnaissiez pas dans votre entourage c’est le genre d’irrespect qui passe souvent inaperçu. Surtout si on n’en est pas victime. Mais comme vous êtes visiblement exaspéré de nos supposés « pleurnichages « , il est inutile de perdre de l’énergie à tenter de vous faire voir ce que vous refusez de considérer comme possiblement réel. Si je me voulais condescendante à mon tour, je vous dirais que vous ne « comprendriez pas, c’est au dessus de vos capacités « . Mais je ne le ferez pas, pour la bonne raison que je ne connais nullement vos capacités. Je peux simplement déduire par le ton de votre réponse, que vous ne voulez pas comprendre. Ce qui me pose une interrogation: pourquoi vous interressez vous à ce blogue?

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  • Janik
    3 mars 2012

    @Bastien: «Jusqu’à très recament (sic) la vice première ministre québécoise était une femme. De plus, elle fesait (sic) partie du cabinet de M. Charest».

    Alors selon votre raisonnement, l’arrivée d’une femme dans les hautes sphères du pouvoir (vice-première ministre) invalide toute critique de la sous-représentation parlementaire des femmes (qui demeurent à environ un *tiers* des élus). Intéressant de voir comment votre cerveau fonctionne. L’arrivée de quelques femmes dans votre paradis masculin vous trouble à ce point l’esprit que vous vous imaginez une inversion de la situation, où nous régnerions en maître au parlement. Allo, petit règle de mathématiques ici, un tiers n’équivaut pas à deux tiers et constitue une *minorité*, pas une majorité.

    Vous êtes en plein le genre de personne qui prendrait l’arrivée de Benazir Bhutto à la tête du Pakistan ou celle d’Obama à la tête des États-Unis comme «preuve» que le patriarcat et le racisme y sont respectivement abolis. Un coup parti et vous allez nous dire que c’est par le biais des ondes de notre utérus que nous étendons notre pouvoir.

    Quant à votre litanie sur les services, vous n’avez qu’à vous en prévaloir ou à en créer. Vous disposez après tout de plus de ressources matérielles que nous pour vous y faciliter l’accès.

    Entre vous et moi, vous faites de la projection quant au pleurnichage car c’est bien vos petites la-larmes à vous qui vous aimeriez qu’on essuie et vos petits bobos narcissiques que vous désireriez qu’on becque. Lâchez-prise, ça ne fait pas si mal que ça de ne plus être le centre du monde.

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  • Bastien
    3 mars 2012

    Mesdames, je tiens a vous rappeller que lorsque nous observons les jeunes libéraux le tiers est compose de femmes. J’adorerais qu’il soit 50/50. Je pense que ce n’est pas le système ou la mentalité des hauts dirigeants. Selon moi c’est aux femmes que vous devriez dépenser votre énergie. Je suppose que le 1/6 de femmes qu’il manque pour atteindre la parité, est manquant a cause des femmes elles-mêmes qui ont tellement connues de répression qu’elles ne veulent pas s’engager. Je pense qu’il faudra attendre la fin des echos des vieux « Baby-boomers » ou de leurs parents.

    Mon fils est malade et est hospitalise au centre MERE-ENFANT dans l’unité de soins neonatologiste. Des programmes de soutiens psychologiques sont offerts mais réserves exclusivement au femmes. Des regard méprisant du personnel médical lorsque nous étions en obstétrique. Je me fesais ferme la porte d’echogeaphie, c’est ma conjointe qui devais peter une coche pour que je puisses entrer. Parceque selon le personnel je suis un lui, un ça. Des rencontres avec des obstetriques femmes de qui je n’avais pas droit a un regard ou un pleins de mépris.

    Pour les services, dans la ville de Québec, il y a pour les femmes, le pipq, un centre de prévention et d’hébergement pour la prostitution, mais exclusivement feminine aucun homme ne peut être admis. Parceque selon un organisme feministe dans la ville qui a fait une « etude » la prostitution masculine est considérer comme inexistante a Québec. Ce qui a ete dementis par le service de police, récemment le pipq veut faire des demandes de budget pour s’agrandir mais refuse catégoriquement un service pour les hommes. Dans la vielle capitale il y a le centre de femmes de la basse ville, ke centre d’hébergement pour femme battues, le ccq mais qui accepte les hommes en extrême détresse et j’en passe. A Québec la seule ressources pour les hommes c’est la maison revivre. Recement nous entendons beaucoup parler des prisons ou les femmes coutent deux fois plus cher que les hommes. Si c’est parceque les femmes ont d’autres besoins je ne sais pas mais selon les petites recherche que j’ai fait les conditions de détention sont beaucoup plus belles que celles des hommes.
    Ne voilà pas plusieurs exemples que l’egzlite des sexes est maintenant inversées?
    Désole pour les fautes que h’écrit avec un iPod.

    Je viens dans ce blogue pour savoir ce que les féministe ont a dire. Ou si quelqu’un me fera changer d’avis ce que jaimzrais bien.

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  • Marie-Élaine
    3 mars 2012

    Bons points, Marie-Josée et Janik. Mais ne vous sentez pas obligées de nourrir les trolls 🙂

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  • Me
    3 mars 2012

    ??? Trolls = personalité forte a faire taire ???

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  • lyly
    4 mars 2012

    Je suis d’accord avec Janik mais aussi avec certains arguments de Bastien. On peut reprocher aux hommes de ne pas vouloir partager leurs activités « traditionnelles » mais c’est aussi vrai pour beaucoup de femmes qui refusent de partager la responsabilité et la connaissance, le réseau de leurs activités « traditionnelles » notamment en ce qui concerne l’image positive de la « maternité sacrée » (ou le repassage sic). Elles savent « mieux » que les hommes. Je pense que c’est une façon humaine d’être sûr d’avoir un rôle social, une vocation, d’être reconnue au moins quelque part, d’avoir des certitudes dans un monde changeant, de ne pas avoir à plus lutter. Cela fait partie de mêmes ressorts psychologiques que ce qui poussent les hommes à défendre leurs prés carrés sauf ce qui est bête c’est que c’est dans les activités les moins valorisants et indépendantes.
    J’ai connu une femme seule « cas social » avec deux enfants. Malgré les problèmes psychologiques et alcooliques, le chômage qu’elle avait, le fait qu’elle s’occupait mal de ses enfants, on lui a laissé la garde de ses enfants, elle a eu le droit d’aller dans un foyer puis en priorité à un logement, a de multiples aides psychologiques, à l’empathie générée par son statut de « mère ». Même si les moyens pourraient être plus élevées pour l’aider, elle a eu le maximum de ce que la société consentait.
    J’ai connu un homme seul avec un enfant très bon père, il a perdu son emploi et n’ayant pas un profil très recherché, il est resté dans une situation très précaire à faire des petits boulots par ci par là. Un an plus tard il a perdu le bouiboui qu’il louait, du coup on lui a automatiquement enlevé la garde de sa fille, et il s’est retrouvé sans domicile et sans adresse il n’est pas sorti de la spirale infernale du chômage et il est devenu SDF quelques mois. « Heureusement » sa mère a récupéré sa fille et il a fini par se réinstaller chez elle mais étant psychologiquement très amoché. Dans son cas, comme il était un homme il n’a pas eu droit à un foyer, au statut que l’enfant confère à une femme (et source de choix de maternité chez des mineures des milieux défavorisés pour avoir une place dans la société). On lui a dit débrouilles-toi.

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  • Berenice
    4 mars 2012

    Pour Bastien, et/ou pour les autres que ça intéressera peut-être, un lien tout à fait édifiant sur le fonctionnement du patriarcat avec le capitalisme. Bon alors, c’est pas très nouveau, mais ça a le mérite d’être bien clair et bien précis.
    Attention ça dépote, c’est du féminisme « radical » comme qui dirait :
    http://gss.revues.org/index1405.html

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