I kissed a girl and some creepy journalist liked it.

Hier, j’ai marché en compagnie de plusieurs amies lors de la 1ere marche des lesbiennes à Montréal. Un événement 100% grassroots, né du désir de visibiliser l’identité saphique, cette grande oubliée de l’acronyme LGBTTIQQ2SA.

Un succès qui a joui d’une bonne couverture médiatique (voir ici, ici, ici et ici) et dont les organisatrices peuvent être fières.

Pour la majeure partie du trajet, les lesbiennes ont défilé dans les rues, criant différents slogans et rappelant au fil du parcours quelques endroits et moments qui furent marquants pour la communauté. Ainsi, coin St-Denis et Mont-Royal, le cortège s’est arrêté pour recréer le kiss-in qui a eu lieu en 2003 suite à un incident lesbophobe sur le même coin de rue.

Et qu’est-ce qu’on retrouvait en une du Devoir ce matin…?

photo accompagnant l’article sur la Dyke March en première page du Devoir

Je répète, pour la majeure partie de l’événement, des femmes, des trans, des gouines, des fems, des butchs et autres fans d’Ariane Moffatt ont MARCHÉ. Pour revendiquer plus de place au sein du milieu queer, mais aussi dénoncer l’instrumentalisation de leurs désirs et de leurs sexualités dans les médias, notamment via Hollywood et la porno mainstream.

Au quotidien de la rue Bleury, on a visiblement bien compris le message. Not!

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Mention spéciale à Hugo Meunier de La Presse pour ce tweet édifiant:

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