Quelques candidates féministes

Si les enjeux féministes n’ont pas beaucoup de place dans la présente campagne électorale, on n’a jamais vu au Québec deux cheffes de partis au débat des chefs, dont une cheffe d’un parti féministe! Françoise David a d’ailleurs pris le Premier Ministre de cours en affirmant tout de go que son Plan Nord est sexiste… Il fallait voir le visage éberlué de Jean Charest!

Je profite de cette fin de campagne vous présenter trois candidates féministes avec qui j’ai déjà eu la chance d’échanger et qui valent le détour. Mesdames, je vous lève mon chapeau : être candidate n’est déjà pas une sinécure, mais l’être en étant féministe, en plus! Bonne chance pour demain!

D’autres candidates valent le déplacement? Parlez-nous en dans les commentaires!

Rosette Côté, candidate du PQ dans Louis-Hébert

Ancienne présidente de la commission sur l’équité salariale, syndicaliste qui n’a pas la langue dans sa poche, Rosette Côté est tout un numéro! En tant que formatrice sur le leadership au féminin, elle dit parfois des choses qui laissent pantoise, comme « les filles n’apprennent pas, petites, à jouer en équipe ». Une conférence de Rosette Côté, ça te brasse une féministe! Mais sa verve serait la bienvenue à l’Assemblée Nationale.

Élaine Hémond, candidate de QS dans Jean Lesage

Fondatrice du Groupe Femmes, politique et démocratie, qui a pour mission de former des femmes pour être candidates à différentes élections, Élaine Hémond est une sage, une force tranquille. Elle connaît ce dossier à fond et fait même le tour du monde pour aider les parlements à se féminiser un brin. Une candidate d’exception.

Catherine Dorion, candidate d’ON dans Tashereau

Cette artiste de Québec a fait parler d’elle avec sa vidéo consultée une centaine de milliers de fois. Elle est à la fois candide, articulée, super rafraîchissante et donne espoir en la jeunesse. Je lui ai demandé la permission de parler d’elle pour ce post en lui demandant si elle se considérait comme féministe, voici sa réponse : «Et oui, je suis féministe, mais d’un qui ne se réclame pas du  féminisme des décennies passées parce que les enjeux ont changés. Mais si la femme pouvait cesser de tenter de correspondre à cette image qui nous est tellement envoyée fort, de partout… et qu’elle mettait ses efforts à vivre heureuse et à jouir de son intelligence particulière, comme nous serions bien! » Amen.

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