De ma participation contre le mansplaining

Billet publié originalement sur le blogue Notes d’intention féministe par Marie GBV.

bite

 

Quand un HOMME vous dit :
– L’avortement, je ne suis pas foncièrement contre, mais…
On en reparle quand tu seras doté d’un utérus, ok ?

– Les filles maquillées, en jupe et avec des talons c’est quand même vachement plus sexy.
Vas-y, commence en premier, mec. Je te regarde.

– Tu sais, je ne suis pas contre le féminisme, mais il y a des priorités dans les combats des femmes.
Fais-moi la liste de tes priorités pour ne pas déranger ton petit confort de mâle dominant, que j’aille en faire un autodafé.

– Les féministes, je les supporte à partir du moment où elles ne me cassent pas les pieds avec leur hystérie.
Et moi les hommes je les supporte à partir du moment où ils ne me disent pas comment penser et réfléchir. Bisous.

– Tu sais, ton histoire de dégenrer la langue franchement, t’as pas autre chose à faire ?
Non.

– Si tu veux mon avis…
Je ne pense pas te l’avoir demandé.

– Holala, vos histoires de gonzesses !
On parle prostate de suite, histoire de te mettre à l’aise, ou on attend un peu ?

– Je ne comprends pas pourquoi tu n’as pas allaité tes enfants. C’est mieux pour la relation mère/nouveau-né.
Rappelle-moi combien de fois tu t’es levé la nuit pour aider ta compagne qui venait d’accoucher ? Ah oui, tu n’entendais pas le bébé pleurer. Tu es sourd. La masturbation, tout ça…

– Ce n’est pas en t’acharnant sur ce type de sujets (ton méprisant) que tu vas faire évoluer la société pour les droits des femmes. Tu ferais mieux de…
…De ne pas écouter un mot de plus de ta diatribe sous peine de me créer un ulcère.

– Moi je les connais pas les mecs dont tu parles, je sais pas où tu les croises.
J’aurais bien une réponse, mais je vais rester polie.

– Il faudrait arrêter de monter en épingle les propos de X, Y ou Z, occupe-toi des vrais problèmes.
Là, tu deviens mon vrai problème, tu vois.

– Tu es certaine qu’il a dit ça ? Bon, écoute, y a pas mort d’homme non plus.
Non mais il y a humiliation de femme.

– Tu n’as pas d’humour, franchement.
Tu sais ce qu’on dit, « femme qui rit », etc. Et ben là, tu vois, tu vas même pas pouvoir rêver de mon petit orteil.

– Tu te rends compte de tout ce que tu as réussi à faire en tant que femme ?
Faut croire que je ne suis pas encore parvenue à être traitée en être humain lambda en revanche.

– Une femme doit faire des enfants. C’est important pour elle.
Sinon, ça va la vie ?

– Non mais vous parlez d’agression sexuelle à toutes les sauces maintenant, c’est n’importe quoi ! D’ailleurs ça commence quand une agression sexuelle ?
Avec ta main actuellement sur mon cul alors qu’elle n’y a pas été invitée.
…..
Vous pouvez continuer la liste ad lib.
Et vous avez le droit de crier aussi.
Parce que oui, c’est insupportable.

 

10 Comments

  • Gine
    27 juin 2015

    Salut ! Super post, qui permet un stock de réponses bien claquantes en cas de confrontation avec un(e) sexiste. Merci ! Néanmoins je me permets d’ajouter mon grain de sel sur le premier exemple : bien que je sois pour l’avortement et que je sois convaincue que la décision finale revient à la femme, je suis également pour (et archi pour) qu’il ne reste pas un sujet de femmes. Je pense qu’il faut au contraire qu’on puisse en faire un sujet de société et pour ce faire, qu’on ouvre un dialogue aussi avec les hommes. Comme Habermas, je pense qu’il ne sort rien de bon d’une discussion qui n’est pas rationnelle et dans laquelle chaque interlocuteur est traité comme un égal. Cela nécessite bien sûr que les hommes réajuste leur rapport dans l’échange, et c’est loin d’être gagné, mais ne tombons pas dans le déséquilibre inverse où on leur refuserait la parole. Voilà, une petite réflexion au passage… Encore merci pour ce post plein de répartie !

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  • Visant
    27 juin 2015

    Super article que je vais me mettre en commentaire régulier à ces messieurs histoires de les tacler lors de leurs brillantes démonstrations tellement éclairées.

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  • Erika
    12 octobre 2015

    Marie GBV écrit: « L’avortement, je ne suis pas foncièrement contre, mais…
    On en reparle quand tu seras doté d’un utérus, ok ? »

    Ce sont là des propos hétéronormatifs très offensants pour les transgenres ! Il serait bon pour l’auteure de cet article de s’informer et d’apprendre que nombre de femmes transgenres n’ont pas d’utérus. Sous entendre dans ub blogue se proclamant progressiste et féministe que pour être une femme, il faut avoir un utérus pour avorter et être cigenre est un exemple d’hétéronormativité a son plus bas. Hétérosexisme quand tu me tiens !

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    • HCB
      14 octobre 2015

      Il y a ça, et en plus il y a les gars qui ont un utérus.

      Ça et le fait que je ne vois pas pourquoi un gars n’aurait pas le droit d’exprimer ses sentiments à propos de la procréation. Oui c’est les utérus qui les portent et cet organe concerne surtout des femmes, mais à ce que je sache, c’est un sujet sensible qui affecte aussi les hommes, et de se faire reléguer au rôle de donneur de sperme qui doit se contenter d’éjaculer et de se taire, si ça n’est pas du sexisme je ne sais pas c’est quoi.

      J’ai un frère qui sacrifie l’entièreté de sa vie à ses enfants, il ne garde rien pour lui-même, et il a même divorcé sa femme pour pouvoir leur offrir un meilleur environnement. Elle avait plein de comportements, somme toute assez courants, comme être impatiente avec son fils quand il pleurait et lui dire de se taire, préférer la valorisation apportée par le travail et les amis à celle apportée par la construction d’un milieu familial stable et solide (et ce malgré la présence de trois enfants qui ne demandaient que ça), tirait son appréciation du couple sur le bien-paraître de mon frère en public (un homme beau, intelligent, pourvoyeur), dans le fond, demandait tous les sacrifices et n’en faisait aucun.

      Mon frère l’a laissée et a continué à faire ces sacrifices pour ses enfants, et a fini par trouver une autre femme, une Biélorusse, qui avait des valeurs plus « traditionnelles » et qui voulait bien s’épanouir dans leur famille plutôt que par les regards extérieurs. C’est elle qui a pris la relève des tâches domestiques, qu’il a bien sûr toutes faites lui-même pendant les années suivant son divorce, pour la simple raison qu’il porte toute la charge financière à lui seul et se trouve souvent épuisé, en plus de devoir se garder de l’énergie mentale pour élever ses enfants et entretenir sa relation avec toute cette famille.

      Tout ça pour dire que : un gars c’est sensible, c’est aimant, ça aime ses enfants, parfois plus que soi-même, parfois plus que leur propre mère.

      Quel double standard horrible ce serait d’accepter qu’on puisse s’exprimer de manière insensible sous prétexte qu’on est une femme, et refuser une quelconque parole aux « hommes » sur un sujet qui touche profondément énormément d’hommes, sous prétexte d’organe, sous prétexte que leurs paroles sont souvent maladroites et parfois rageuses, alors qu’on est soi-même agressive envers eux… d’autant plus qu’on sait que les bébés garçons se font moins parler que les bébés filles par leurs parents, puis se font encourager à refouler toute leur vie, même (et surtout?) par les filles, que ça a des impacts structurels durables sur leur cerveau, et ensuite on exigerait d’eux qu’il s’expriment avec plus d’éloquence et de maturité que la femme qui leur dit : « Ta gueule t’as pas l’organe »?

      Sérieusement. Et comment, de toute façon, ne pas être en colère de se faire bâillonner de cette manière réductrice, surtout quand on a déjà toute la misère à trouver les mots pour dire ce qu’on sent? Pourquoi un sentiment serait invalide juste parce qu’on est un homme? Traiter un individu comme si chaque parole qui sortait de sa bouche, aussi sincère soit-elle, était une tentative de coercition, c’est de la mauvaise foi, et c’est aliénant.

      Ce genre de commentaire, là, le premier point en haut de la liste, on appelle ça de la cruauté. Et j’ose souhaiter que toutes celles qui le pensent n’auront jamais d’enfants, parce qu’elles ne me semblent pas douées d’une capacité suffisante d’empathie pour élever un être, nécessairement différent d’elles, sans l’écraser sous prétexte de cette différence.

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  • Daniel Gagnon
    11 avril 2016

    @HCB:
    Je comprend très bien votre point de vue. À 47 ans, je suis un peu pas mal dans la même situation que votre frère. Et j’élève actuellement seul mes enfants suite à une saga judiciaire qui m’aura permis de constater tous les préjugés sexistes à l’égard des hommes. Mais ça n’intéresse personne, car je suis un homme.

    Moi je nie ne pas que les filles/femmes vivent encore des des injustices en 2016. Mais j’affirme que le discours dominant dans les instances étatisés dévolues à l’égalité homme-femmes, elles, nient ou ignorent les nouvelles injustices liées au genre qui concernent cette fois les hommes dans un contexte de séparation avec des enfants. Va t-on remplacer un double-standard par un autre double-standard au nom de la discrimination positive?

    Si le #mansplaining existe, le #womansplaining existe aussi. Car non, les femmes-féministes n’ont pas le monopole de la la vérité et de la conscience absolue sur ce qui touche l’égalité hommes-femmes.

    Féministes, continuez vos combats sur toutes les tribunes légitimes. J’applaudis à deux mains. Mais ayez un peu de modestie et d’ouverture s.v.p., sinon ça va devenir une caricature.

    «T’es pas d’accord avec mon opinion féministe?
    Ta yeule! T’es du côté des agresseurs-dominants. »

    «Tu prend a l’air de prendre les choses avec trop de désinvolture?
    Ta yeule, culture du viol. »

    «Tu remets en questions certaines injustices qui touche maintenant les hommes?
    Ta yeule, tu es complice du patriarcat et tu ne veux pas perdre tes privilèges.»

    Et bien des privilèges, je n’en ai aucun actuellement et je ne suis pas prêt d’en avoir non plus.

    Mais j’ai une nièce de 20 ans, qui a eu pas mal tout cuit dans le bec jusqu’à maintenant et qui semble obnubilée par cet embrigadement féministe 3e vague. J’espère qu’elle n’ira pas en études féministes à l’UQAM. Ça fait peur.

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    • Caroline R.
      11 avril 2016

      Merci pour votre témoignage Daniel. Toutefois, j’aimerais mentionner que les préjugés sexistes qui écorchent les hommes lors de cas de garde d’enfants devant les tribunaux ne sont pas le résultat des luttes féministes, mais bien une preuve que les préjugés sexistes de la culture machiste et patriarcale sont encore bien vivants. Les juges qui ont des préjugés « en faveur » des femmes lors de divorce et de disputes pour garde d’enfant entretiennent ces préjugés parce que selon la culture patriarcale et machiste, c’est aux femmes qu’incombe l’éducation des enfants. Les luttes féministes ont permis de gagner des congés de paternité et des congés parentaux, parce que contrairement à ce que vous avancez, les féministes – et plusieurs femmes ! – veulent, désirent et encouragent les pères à s’investir dans l’éducation des enfants. Il ne faut pas prendre pour acquis que parce que ça « favorise » les femmes qu’il en résulte d’une lutte féministe.

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    • Sarah
      11 avril 2016

      L’écrasante majorité c’est des ententes hors-cour (donc le ou la juge n’a pas le droit de faire autre chose que d’entériner l’entente, sauf s’iel croit hors de tout doute raisonnable que le bien-être des enfants est menacé), et, lorsqu’il y a conflit devant tribunal, c’est démontré que l’on a davantage tendance à favoriser… Les pères.

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    • Sarah
      11 avril 2016

      Un peu de faits empiriques, des fois, ça fait pas de tort…

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  • Daniel Gagnon
    11 avril 2016

    Je le redis, moi je ne pense pas, pas du tout, qu’en 2016 on n’a plus besoin du féminisme. Mais je crois, qu’il doit y avoir un contrepoids pour atteindre, maintenir et protéger une égalité actuelle ou future.

    Le féminisme défend les droits des femmes? Et oui! C’est tout à fait normal. Il y a encore des luttes à faire et des préjugés à défaire. Tout à fait.

    Mais le mouvement féminisme ne peut pas, ou ne peut plus être le seul «représentant officiel étatisé», champion(nes) de l’égalité. Car on ne peut pas être juge ET partie à la fois. Verrait-on le président de la Ligue des noirs à la tête de la Commission des Droits de la personne? Il me semble que poser la question, c’est y répondre. L’exemple est grossier, j’en conviens, mais il illustre très bien le principe.

    On ne voit pas les choses à travers le même prisme, c’est tout à fait normal. On n’a pas le même vécu. Et ce n’est pas ça le problème à mon sens.

    Comme dit l’adage célèbre de Voltaire sur la tolérance (désolé Benoît!) «Je suis contre vos idées, mais je suis prêt à mourir pour votre droit de les exprimer ». Et comme disait aussi Ernest Renan «Le doute est un hommage que l’on rend à la vérité.»

    Et bien au Québec, actuellement, il n’y a pas de tolérance pour le doute ou les idées divergentes au sujet du féministe. Officiellement. Dans la rue c’est autre chose.

    Sur aucune tribunes bien-pensantes, sur aucune télévision d’état, il ne semble y avoir de place, même pour ceux qui veulent, de bonne foi, critiquer certains aspects du féminisme. En tous cas, pas si ils sont «homme» et «blanc». Et ce n’est même pas possible pour une femme de le faire, si elle ne s’étiquette pas elle-même comme féministe. Et on devrait hocher de la tête à toutes les prétentions du CDSF et de la FFQ et autres porte-parole les plus subventionnés et les plus bruyants? Et crucifier une ministre responsable de la condition FÉMININE et non pas condition FÉMINISTE?

    La seule place de «contestation» c’est sur les radios et journaux qualifiés de «poubelles». Mais qui de sensé et modéré voudrait s’associer à ces tribunes qui mélangent et combinent indistinctement tous les sujets de la droite (tout comme le sait aussi si bien faire la gauche)? Pas moi en tout cas.

    Si on s’essaie à formuler quelque doute que ce soit aux idées reçues, on nous ramène presque instantanément et invariablement à ce qui est l’équivalent du point Godwin: «Tu n’es pas POUR le féminisme? Tu es CONTRE l’égalité. Donc fond de toi sommeille sans doute un phallocrate, un COMPLICE, conscient ou non, du patriarcat., qui ne veut pas perdre ses privilèges

    Ce manichéisme est désolant. Et à long terme, non seulement il n’aidera pas la cause des femmes et des hommes de bonne volonté, mais il va même lui nuire.

    Moi, je ne défends pas mes privilèges (actuellement il ne m’en reste aucun et je ne suis pas près d’en avoir non plus), mais plutôt l’avenir de mon fils de 5 ans et ma fille de 8 ans que j’ai en garde complète.

    Afin qu’il n’aient pas à vivre les contrecoups d’un balancier qui semble être parti d’un extrême pour s’en aller à l’autre extrême. Au Québec et en 2016, pas en Afghanistan. Là-bas, c’est autre chose.

    À bien des points de vue (justice familiale, fausses accusations, système d’éducation qui dévalorise/défavorise les caractéristiques masculines, culpabilisation des comportements naturels des uns, victimisation de celui des autres, responsalibilisation de tous, exagérations, déni, etc.)

    Et non, je ne nie pas qu’il  y a des inégalités ailleurs (équité salariale, harcèlement sexuel, discrimination par rapport à la maternité, etc.). Mais je demande mon droit de parole, en toute légitimité.

    Je ne suis donc pas hoministe ou masculiniste, mais plutôt MASCULISTE. Et je crois fermement à un mouvement indépendant, affranchi du féminisme, pour voir la dualité/complémentarité homme-femme à travers un autre prisme que ce dernier.

    Et OUI, son but commun sera LUI AUSSI de tendre vers l’égalité hommes-femmes, mais à travers l’ÉQUILIBRE des forces en présence. Et non seulement en luttant contre un opposant intangible, et surtout à géométrie variable, nommé patriarcat.

    En passant, pour ceux qui s’intéresse à la l’étymologie, voici un petit lien fort instructif.

    Extrait:

    «Il existe pour moi une distinction entre « masculinisme » et « masculisme » […] Le « masculinisme » est le mot dégradant inventé par Michèle Le Doeuff, philosophe féministe française, et propagé par les radicales d’ici [Québec] pour désigner ce qu’elles répudient. Son pendant sémantique devrait être « fémininisme » […] Le « masculisme » est au contraire un mouvement symétrique au « féminisme ». Il se penche sur la condition masculine […] Je ne me définis donc pas comme un (vilain) masculiniste qui s’oppose au féminisme, mais, tout comme il leur est légitime de réfléchir à leur condition féminine sous l’appellation de « féministe », qu’il me soit loisible de réfléchir sur ma propre condition avec d’autres hommes sur la philosophie « masculiste » (Brooks 2004).«

    https://www.erudit.org/revue/rf/2009/v22/n2/039213ar.pdf

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  • Daniel Gagnion
    11 avril 2016

    En complément:

    «Les luttes féministes ont permis de gagner des congés de paternité et des congés parentaux, parce que contrairement à ce que vous avancez, les féministes – et plusieurs femmes ! – veulent, désirent et encouragent les pères à s’investir dans l’éducation des enfants. Il ne faut pas prendre pour acquis que parce que ça « favorise » les femmes qu’il en résulte d’une lutte féministe.»

    Je suis d’accord avec ceci. Mais si je voulais jouer au plus fin, je vous répondrais qu’en contrepartie, il ne faut pas prendre pour acquis que parce que «défavorise» les femmes qu’il en résulte nécessairement des effets du patriarcat.

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