Les First Ladies
Alors que les leaders des 20 pays les plus influents de la planète se sont rencontrés ce week-end à Londres à l’occasion du G20, leurs épouses (the world’s First Ladies) ont eu l’occasion de faire connaissance et de discuter projets humanitaires…
Étonnamment, les époux d’Angela Merkel (Allemagne) et Cristina Kirchner (Argentine) ne figurent pas sur le cliché honorant cette rencontre…
Isabelle N.
Si vous avez suivi la série américaine « commander in chief » dans laquelle Geena Davis devient, un peu par hasard, la première femme Présidente Américaine, souvenez-vous de la scène où son mari, un avocat renommé, entre pour la première fois dans les bureaux réservés à la First Lady. Tout est rose, et son agenda est chargé d’activités caritatives! Le pauvre gars est découragé.
Les conjoint.es de politicien.nes sont-ils utilisé.es à leur juste valeur? Pourquoi madame Obama ne peut-elle pas poursuivre sa carrière d’avocate pendant que son époux gère le pays? Serait-elle plus utile? Je m’interroge…
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Caroline
Une pensée m’est venue avant même de finir l’Article…
Supposons que Mme Hillary Clinton aurait été élue… Bill Clinton aurait-il fait parti de cette photo? hihihi Et puis, en lisant la réflexion finale, sous la photo, j’ai bien rit!
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wallia
Est-ce grave ?
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Marie-Christine
Quand je regarde cette photo, je ne peux m’empêcher de remarquer la stature de Michelle Obama. À ce sujet (plus ou moins), je vous invite à lire un article de la féministe afro-américaine Erin Aubry Kaplan intitulé « First lady got back ». L’article traite avec humour et intelligence d’un sujet surprenant: les fesses de Michelle Obama!
En fait, Erin Aubry Kaplan applaudit l’émergence, en la personne de Michelle Obama, d’une véritable beauté noire à la Maison-Blanche (en opposition à une beauté noire basée sur des critères de beauté « blancs ») Un article amusant et truffé d’allusion à l’histoire, la culture et l’actualité américaines : http://www.salon.com/mwt/feature/2008/11/18/michelles_booty/
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Marianne
Moi j’aimerais les voir les Premiers Époux… Ils faisaient quoi pendant ce temps là?
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Luc
Isabelle: Les premières dames ont utilisé leur position à la Maison-Blanche en fonction de leurs propres intérêts. Hillary Clinton, par exemple, montait constamment au front pour proposer des réformes du système de santé notamment, réformes que Bill à dût mettre au congélateur pour faire avancer son propre agenda.
Laura Bush aura eut une influence beaucoup moins grande sauf dans l’adoption du programme « No Child Left Behind ».
Michele Obama, qui a rencontré son mari alors qu’elle dirigeait son stage dans une firme d’avocats, jouit d’une grande popularité auprès des américains et s’en servira sûrement pour faire avancer les dossiers qui lui tiennent vraiment à coeur.
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Daniel
Bonjour Luc!
Peut-être suis-je quelque peu suspicieux, mais j’ai l’impression que les sujets qui tiennent à coeur aux First Ladies sont ceux décidés par le cabinet présidentiel et qui servent à donner une meilleure image à la Maison blanche. Ce n’est pas parce que Bill a mis de côté des projets de réforme en santé d’Hillary que ceux-ci n’ont pas eu un effet positif en tant que « projets » pour l’administration Clinton.
Je lance l’hypothèse!
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Luc
Hillary porte encore le poids politique de se tentative de réforme du système de santé américain. L’épithète « Hillarycare » résonne encore dans l’esprit de plusieurs lorsqu’ils repensent à cet épisode. La déconfiture de cet énorme projet législatif aura été, au final, un des plus gros échec de la présidence Clinton. C’était un projet politique majeur et pas juste une opération de PR venant de la Maison-Blanche.
Le rôle politique des First Lady est d’ailleurs reconnu par le 2e article de la constitution si je me souviens bien. Il ne définit pas son rôle, mais elle n’a pas que le simple statut de citoyenne comme dans bien d’autres pays.
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Edenne
Intéressant Luc le point soulevé en ce qui a trait au statut des premières dames des États-Unis. J’admets que le cas Clinton, une femme qui a toujours été engagée en politique, fait en sorte que le rôle de la femme de du président des États-Unis ait pris de l’ampleur. Cette tendance ne peut que s’accentuer avec l’administration Obama.
N’empêche, dans bien d’autres pays, l’image de la femme aimante, souvent mère de famille et avec une mise en pli toujours impeccable sert davantage à alimenter une vaste campagne de PR…
Dans tous les cas, je suis en désaccord avec le fait que plusieurs de ces femmes, qu’elles le désirent ou pas, soient cantonnés dans des rôles strictes, ce qui inclus, à mon plus grand désespoir, que les First Ladies sont séparées des maris de femmes d’état (par exemple, les maris d’Angela Merkel et de Cristina Kirchner ne figurent pas sur la photo…) parce qu’elles sont «différentes.»
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1wildcat
2treatments
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