La relève féministe malmène les idées reçues

Le magazine Avril de mars-avril-mai 2009 a consacré un article à la relève féministe et à ses enjeux. La journaliste Léa Roboam a interviewé trois de de nos correspondantes, soit Isabelle (co-rédactrice en chef), Karine Myrgianie et Marie-Chantale.

Vous trouverez ici les trois pages de l’article qui détaillent pourquoi le féminisme n’est pas ringard, pourquoi il dérange toujours et quelle place le féminisme donne aux hommes québécois. Très intéressant et oh combien pertinent… Pour lire l’article, cliquez sur les images!

Magazine Avril - page 1

Magazine Avril - page 1

Magazine Avril - page 2

Magazine Avril - page 2

Magazine Avril - page 3

Magazine Avril - page 3

23 Comments

  • Luc
    17 avril 2009

    Je ne comprend pas très bien le sens du premier paragraphe de la section intitulé « le matriarcat québécois ». La citation d’Isabelle est-elle hors contexte? Est-ce que les hommes de 30-40 ans sont des hommes plus âgés? Pourquoi est-ce ceux-ci qui se braquent contre le discours féministe? L’explication donnée voulant que ces hommes « acceptent mal le nouvel ordre des choses et s’accrochent à leurs anciens privilèges » me semble fallacieuse. Ceux-ci sont nés entre 1969 et 1979 et ont donc été élevés dans une époque où les avancées féministes étaient déjà solides. Pourquoi ce ne sont pas les hommes plus vieux, ceux qui ont vraiment perdus des « privilèges » qui ont lancé le mouvement masculiniste? J’ai 32 ans et j’aimerais bien comprendre…

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  • Isabelle N.
    18 avril 2009

    Luc, connais-tu le phénomène des ‘young angry white men’? C’est à ça que je fais référence dans l’article: ces hommes pas si vieux qui refusent le nouvel ordre social et qui parlent de matriarcat et du féminisme qui est allé trop loin… Martineau leur servirait bien de porte-parole 🙂 Un mouvement qui fut très fort à Québec au cours de ce délire autour de la radio-poubelle.

    Le seul fait que tu commentes sur ce blogue confirme que tu n’en fais pas partie. Ce n’est pas une question d’âge mais de mentalité.

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  • Luc
    19 avril 2009

    Le terme ‘young angry white men’ me semble sexiste, raciste et âgiste. Je ne veux en aucun cas défendre des idiots, mais une telle désignation me semble dangeureuse.

    Ça me rappel ce que Noah Ephron, réalisatrice hollywoodienne connue, avait écrit lors de la primaire américaine en 2008: « This is an election about whether the people of Pennsylvania hate blacks more than they hate women. And when I say people, I don’t mean people, I mean white men.

    To put it bluntly, the next president will be elected by them: the outcome of Tuesday’s primary will depend on whether they go for Hillary or Obama, and the outcome of the general election will depend on whether enough of them vote for McCain. A lot of them will: white men cannot be relied on, as all of us know who have spent a lifetime dating them. And McCain is a compelling candidate, particularly because of the Torture Thing. As for the Democratic hope that McCain’s temper will be a problem, don’t bet on it. A lot of white men have terrible tempers, and what’s more, they think it’s normal. »*

    L’homme blanc n’est pas fiable, il est haineux et possède un mauvais caractère? Il ne faut pas nécessairement être un ‘young angry white man’ pour être outré par ces propos, il suffit de vouloir que cesse la discrimination et les stéréotypes quels qu’ils soient. Déconstruisons donc les stéréotypes de genre plutôt que de continuer la guerre des généralisations…

    * http://www.huffingtonpost.com/nora-ephron/white-men_b_97669.html

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  • anne-marie
    22 avril 2009

    En effet Luc,
    Je croyais également auparavant que l’apanage des masculinistes devaient nécessairement être des hommes plus âgés voire des baby boomers. Or, il n’en ait rien. Malheureusement, je constate régulièrement dans mon milieu de travail des réactions de types masculinistes d’hommes âgés entre 25 et 35 ans! Heureusement, tous ne sont pas ainsi et j’ose croire qu’il ne s’agit qu’une infime minorité et que la majorité des hommes québécois ne le sont pas!

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  • Luc
    23 avril 2009

    Je ne crois rien Anne-Marie, je me questionne sur l’argument qui consiste à dire que les hommes masculinistes âgés entre 25-35 ou 30-40 se battent pour retrouver des avantages qu’ils auraient perdus suite au combat féministes. D’abord cet argument me semble bancal car ces personnes n’ont jamais connus autre chose qu’un monde modeler en tout ou en partie par le féminisme

    Il existe un discours féministe qui laisse entendre que les hommes sont avantagés dans toutes les sphères de la société. Or, pour quelqu’un qui est né à la fin des années 60 ou après, cet acquis est purement théorique voir même mensonger. Pour celui qui n’a rien de plus que personne, le discours visant à le culpabiliser (l’homme blanc occidental n’est-il pas le seul responsable de tous les maux de la planète?) est d’autant plus frustrant. Si en plus on y rajoute une couche de discrimination positive, alors il me semble normal que certains réagissent.

    Mon argument est donc que c’est en réaction au féminisme lui-même et à son discours que les masculinistes s’opposent, et non aux avancées féministes en tant que telles. La différence est fondamentale et doit être comprise si l’on veut réussir à s’extirper de cette bataille qui ne saurait faire que des victimes.

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  • Luc
    23 avril 2009

    Bien d’accord et merci pour cette réponse.

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  • anne-marie
    23 avril 2009

    Mais je suis d’accord avec vous deux chers Luc et Marianne! Si vous lisez bien mon commentaire, il ne s’agissait aucunement d’un argument (et par conséquent, il ne manquait pas de nuance!) mais bel et bien d’un constat observé dans mon milieu!

    Nuance!!!

    Bonne fin de journée!

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  • Gizon
    23 avril 2009

    Le Québec n’est pas un «Matriarcat» (anarchiste je préfère gynocentrisme qui traduit mieux ma pensée) mais ça serait vraiement ce qui pourrait nous arriver de mieux. Tant aux Femmes, aux Enfants qu’aux hommes qui trouverait peut-être enfin les balises qu’ils se cherchent. Cela pourrait aussi contribuer à réduire la violence masculine contre la Femme.

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  • Stéphanie
    24 avril 2009

    Le mot permettant de décrire une société axée sur le lignage maternel est « Matrilinéarité », (à ne pas confondre avec « Matriarcat »). Plusieurs communautés autochtones étaient matrilinéaires, même en l’absence de nom de famille. Lorsqu’il s’unissait à une femme, un homme allait vivre dans la maison de celle-ci, même lorsque celle-ci habitait un autre village.

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  • Loïc
    28 avril 2009

    Quelle mauvaise foi.

    Isabelle déclare : « Que des pères qui s’occupent de leurs enfants soient désormais la norme, c’est bénéfique pour tout le monde. Les enfants s’en portent mieux et les pères et les mères aussi. Une situation gagnant-gagnante en somme »

    En résumé, quand des femmes gardent leurs enfants c’est un ignominie, une insulte faite à la dignité des femmes. En revanche, quand ce sont les hommes qui gardent leurs enfants c’est toute l’humanité qui s’élève.

    Voilà bien la preuve de la fumisterie de vos théories.

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  • Loïc
    28 avril 2009

    Pour le reste, j’aime beaucoup l’idée que le vieillissement sert de frein aux velléités féministes.

    Facile de fanfaronner à 20 ans quand tout vous sourit, beaucoup plus difficle passé la trentaine quand votre corps se dégrade beaucoup plus vite que celui des hommes et là toutes vos artifices linguistiques et comportementaux n’y peuvent rien.

    Mener les hommes par le bout du nez devient beaucoup plus difficile quand ils détournent le regard de vous … et là du coup votre indépendance ne vous sert plus à rien puisque vous vous retrouvez seule à ne savoir que faire de votre liberté.

    Bon courage !!

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  • Jonathan Belisle
    28 avril 2009

    Gynocentrisme, Masculiniste, Féministe, Féminité, Masculinité… Que de mots creux pour moi qui tente de dépasser le discours et les arguments sur les genres et les relations entre les sexes.

    Grow Up et soyez constructifs… Posez des questions les gars et les filles et tentez de montrer le fragile équilibre entre faits, opinions et valeurs.

    Voici deux articles dans Reality Sandwich qui parle des enjeux et périls de la révolution sexuelle qui a émergé de l’inconscient collectif mais qui n’a pas encore maturé…

    http://www.realitysandwich.com/sexual_revolution_take_two

    http://www.realitysandwich.com/intentional_sexuality_possibilities_and_perils

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  • Dominique
    28 avril 2009

    Que veux-tu donc dire par « dépasser le discours et les arguments sur les genres » ? Concrètement c’est représenté comment ? Il ne faut surtout pas oublier qu’il y a plusieurs féminismes comme il y a sans doute plusieurs masculinismes; important de ne pas généraliser. il faut plutôt se réapproprier ces termes qui sont malheureusement connotés assez négativement dans notre société et ne pas avoir peur de les utiliser ! Une féministe et un masculiniste ont tous deux mauvaise presse, et pourtant on sait trop bien que le radicalisme dans les « deux camps » ne représente qu’une petite partie des « adeptes ». (Ok, j’arrête les trucs entre guillemets…)

    L’inconscient collectif immature, si tu veux appeller ça comme ça (tu as lu Jung ?, parce que sinon c’est un peu mystique…) ne règlera rien des jeux de pouvoirs entre les genres dans le monde occidental et capitaliste, puisqu’il est important de comprendre les différences entre les différentes classes et groupes sociaux sous l’hégémonie.
    C’est à dire qu’un inconscient collectif, s’il existait vraiment UNE SEULE collectivité, ne représenterait que les valeurs et les opinions du groupe dominant (dans le cas présent les hommes blancs et riches) qui tenteraient ensuite de nous les faire accepter comme étant des faits. Rien de bien nouveau ici comme systémisation. On tourne encore en rond, mais nice try.

    C’est de cela qu’il faut s’émanciper, et ce n’est pas en jouant au papa moralisateur avec un bon « grow up » en majuscules que j’aurai envie de passer outre l’inévitabilité des construits sociaux que sont les genres dans notre société pour me complaire dans un idéal de communauté sexuelle en dénie total des problèmes du plus grand nombre, aussi nostalgiques puissions-nous être des grandes orientations de la révolution des années 60.

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  • Dominique
    28 avril 2009

    Ceci étant dit… MY GOD que j’ai aimé ça l’article, les filles !
    🙂

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  • Marie-Anne
    29 avril 2009

    Bienvenue sur le blogue, Jonathan !
    Peut-être que nos «inconscients collectifs» sont tous des adolescents…encore dans le flou, qui se questionnent sur leurs identités respectives. Féminité/Masculinité, Féminisme, Masculinisme, Genres, ce sont des concepts qui peuvent effectivement sembler creux._Peut-être que la société grandit_ J’ai été fureter sur les liens que Jonathan a proposé et il y a un passage qui a retenu grandement mon attention. L’auteur parle des stéréotypes sexuels hautement nocifs pour les hommes et les femmes.

    «The only way to overcome these deeply ingrained and highly toxic cultural stereotypes is through inner work, warrior determination, and the lived expression of new cultural archetypes.»

    Bon traduction simultanée : c’est qu’il faut avoir une détermination guerrière pour arriver à construire de nouveaux modèles pour les êtres humains, des modèles plus sains, en somme.

    C’est vrai. Et ce travail on peut le faire collectivement, du genre en se réappropriant des termes tels que «féministe», mais aussi ne pas avoir peur de se questionner nous-mêmes sur nos convictions et valeurs. Ce travail peut se faire personnellement, réévaluer ses valeurs et sa spiritualité, certes, tout comme cela peut se faire politiquement par des actions engagées. L’un n’exclut pas l’autre.

    Et si on se maintient dans «la relève féministe malmène les idées reçues», il faut aussi questionner les convictions que l’on prône, en tant que féministe, ou comme femme, ou comme homme, ou comme être humain tout simplement. Parce que même le féminisme peut devenir dogmatique.

    Est-ce vrai que tout tout tout est construit socialement ? Pourtant, la thèse d’une essence propre à l’homme ou à la femme est l’ennemie jurée des féministes. Comme Tanya le soulignait dans son billet Qui est femme ? comment détermine-t-on la féminité ? Et inversement, la masculinité ? Ce sont des définitions qui se basent sur des normes ultra-floues. Et qui sommes-nous pour dire aux autres qui ils sont ?

    Une quête identitaire est une quête semée d’embûches dans un monde où tout est divisée en catégories distinctes, souvent binaires(hommes/femmes, Nord/Sud, blancs/non-blancs etc.) Ces catégories sont instaurées par la société, sont des produits de culture définies. Mais c’est réducteur à la longue de se faire dire que l’on est toujours conditionné.e.s par une culture à la fois extérieure de soi qui nous a «produit» ce que nous sommes «à l’intérieur», dans nos subjectivités quoi. Perso, j’essaie d’être plus que ce que la société avait prévue que je sois. Deviens ce que tu es, disait le philosophe Nietzsche…

    Bon là, j’ai mal aux yeux, à suivre ?
    ciao.

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  • Luc
    29 avril 2009

    Comment détruire les stéréotypes de genre dans la « vie réelle »? Je crois que ça commence en détruisant l’hétéronormativité et en célébrant tou le spectre des sexualités alternatives. L’homosexualité, la bisexualité, le BDSM et compagnie remettent tous en question les stéréotypes de genre et les rôles sexuels.

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  • Jonathan Belisle
    29 avril 2009

    Bon je suis maintenant baptisé. J’ai failli réagir à la première réaction à mon commentaire écrit par Dominique qui n’a pas aimé le ton peut-être trop direct de mon entrée en la matière et qui m’a collé l’adjectif papa (ouch) Mais comme j’applique les 4 principes maya je ne l’ai pas pris personnel (mais il a quand même fallu que j’aille parlé de mon sentiment avec Marianne et elle m’a expliqué ce qu’elle en pensait. Ca m’a calmé et j’ai décidé de venir Boucler mon intervention sur ce billet ma foi fort mouvementé.

    J’ai lu Jung effectivement et ca m’a beaucoup marqué quand j’étais jeune (18 ans). J’ai lu plus récemment un livre de David Weinberger – Everything is miscellaneous – qui annonce la fin de la société diffusant une information selon des catégories fixes …la fin des structures cultureles et des genres à la facon que les libraires de 1500 les avaient imaginées avec les outils et techniques de l’époque (une lecture fascinante je vous jures). Je suis en train de terminer le livre courageux de Robert Jensen (un féministe engagé) – Pornography and the End of Masculinity – Ou il annonce un futur très occupé pour les humains de demain (Les questions centrales: What sexuality is for ? et Quels sont les dangers des mirroirs offert par internet -Soyez assuré qu’il va loin et qu’il ne manque pas de recherche ni de courage).

    Sur ce … je vous laisse sur une citation de la cinéaste Maya Derren qui m’a donné le goût de faire du cinéma et de réenchanter le monde …

    The task of cinema or any other art form is not to translate hidden messages of the unconscious soul into art but to experiment with the effects contemporary technical devices have on nerves, minds, or souls.

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  • Dominique
    30 avril 2009

    Faut pas s’en faire, ça du bon d’être « papa » ! Je ne voulais pas te faire peur non plus… enfin p-e un peu.. hihi 😉

    Et je n’ai jamais remis en doute ton manque de recherche, tes deux articles en lien étaient très intéressants d’ailleurs même si je n’étais pas d’accord avec tout ce que j’y ai lu, mais là se trouve toute la beauté de la chose.

    Et effectivement comme le dit Marianne nous ne sommes que des construits, seulement au-delà de déterminer des natures et d’essentialiser nos caractères il y a quand même une bonne part de conditionnement, sûrement pas au plus profond de notre Être, je le concède, mais sur plusieurs plans psycho-sociaux. Mais on a déjà parlé de ça…

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  • sybille
    9 mai 2009

    Luc a écrit le 29 avril 2009 | Lien permanent
    Comment détruire les stéréotypes de genre dans la “vie réelle”? Je crois que ça commence en détruisant l’hétéronormativité et en célébrant tou le spectre des sexualités alternatives. L’homosexualité, la bisexualité, le BDSM et compagnie remettent tous en question les stéréotypes de genre et les rôles sexuels.

    Effectivement! En acceptant TOUTES les différences. Côté sexe, accepter = ne pas confondre avec esprit tordu!

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  • Camille
    16 décembre 2013

    Bonjour!
    Je travaille sur le féminisme et les idées reçues qui y sont liées pour la fac.Cet article m’a beaucoup aidée, je vous remercie mille fois de l’avoir publié. Malheureusement j’ai des difficultés à faire la bibliographie…Pouvez-vous m’aider? Le magazine s’appelle bien Avril? Quelqu’un sait-il quel est son numéro? Et je ne me trompe pas en disant qu’il est publié dans la ville de Québec? Désolée de vous déranger mais cela m’aiderait beaucoup!
    Merci mille fois et à bientôt.

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