Parce que nos mères ont su se tenir debouttes
Célébrer le 8 mars parce qu’il faut célébrer le combat mené par nos mères.
Un combat de tous les instants, précisément pour ces mères ayant eu le courage d’élever leurs enfants, leur fille ou leur garçon seules. Aujourd’hui, je célèbre le courage de toutes ces Québécoises qui ont su se tenir debouttes (jusqu’à en presque brûler les deux bouts).
Aujourd’hui, je célèbre d’abord et avant tout le courage d’une mère, la mienne, celle qui aura incarné la première figure féministe (sans même le savoir) dans ma jeune vie. Ma mère aura mené un combat de tous les instants : d’abord, le refus de se marier; puis, le choix de retourner aux études la trentaine entamée; enfin, le défi d’éduquer, désargentée, sa jeune fille en s’assurant qu’elle ne manque de rien. Cette mère qui aura donné sa vie entière à sa fille unique, à lui partager le goût des voyages, et à lui enseigner à offrir sans rien demander en retour.
En ce 8 mars, je célèbre le combat mené par cette mère, la mienne, et la remercie du plus précieux cadeau qu’elle ait su m’offrir : l’indépendance.