Suggestions de cadeaux féministes (pour les retardataires…)
Pas d’histoires les femmes, Micheline Dumont
L’historienne québecoise préférée des féministes nous livre ici un collage de plusieurs textes, revenant sur la signification du 8 mars, des Yvettes, et autres sujets tous plus intéressants les uns que les autres. Les coups de gueule de Mme Dumont sont toujours pertinents, documentés, denses et livrés avec humour. Puisqu’il faut savoir d’où on vient, il faut lire Micheline Dumont!
Le livre a mettre entre les mains de TOUTES les mamans de votre entourage, c’est une nécessité! Au-delà de la magnifique plume de Fanny Britt, on pose ici un regard critique essentiel sur l’hystérie collective qui entoure la maternité. Entre la mère parfaite et la mère indigne, Britt revendique le droit à l’ambiguïté, à l’erreur, à la folie, quoi. J’ai ri, j’ai pleuré, je me suis remise en question comme mère et comme féministe, je l’ai racheté trois fois pour l’offrir. Je réclame un tome 2!
Pour les enfants
Beaucoup de bruit autour de ce jouet (et de sa publicité) qui encourage les filles a construire des trucs plus intéressants qu’un salon de beauté (voir les nouveaux Legos genrés). Puisqu’il est prouvé 1- que les jouets de construction développent mieux l’esprit pour des professions scientifiques et 2- qu’il manque cruellement de filles dans ce type de professions, on embarque!
Le premier Disney féministe? Je ne suis pas la seule à le croire. Inspiré du conte classique La Reine des Glaces, ce film est centré sur une relation entre sœurs plutôt que sur la quête du prince charmant. Quand elle décide d’assumer son pouvoir, sans plus se soucier des qu’en-dira-t-on, Elsa construit un magnifique château en poussant la chansonnette. Frissons féministes garantis!
Daphné
En tant que féministe passionnée d’histoire et mère de deux fillettes, un gros merci pour ces très intéressantes suggestions!
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Julie A
Moi aussi, j’ai adoré Les tranchées, vraiment. Un gros soupir de soulagement pour moi comme nouvelle mère. Par contre, j’ai eu un malaise avec le fragment sur les jeunes mères appartenant à la troisième vague féministe, si on peut les catégoriser ainsi. J’ai trouvé que si l’ensemble de l’opus appelle et revendique l’ambiguité et les paradoxes inévitables de la maternité, ce chapitre est plus jugeant et moins nuancé. Il reprend à une nouvelle sauce les fameux antagonistes de la bonne mère et de la mauvaise mère que l’ensemble de l’essai critique. Je ne me suis pas sentie personnellement jugée, mais j’ai senti que les choix des mères l’étaient, choix qui sont pourtant faits au nom des mêmes revendications que celles des auteures.
Bref, c’était mon grain de sel (mais l’essai est tout de même un méga must !)
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2markets
2madagascar
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