La prochaine fois, je crie

tumblr_mm61z5Xsue1rf3rp0o1_500C’était la dernière fois, la vraie de vraie.
C’est la dernière fois que ça arrive sans que je ne bouge, sans que je n’ouvre la bouche, sans que ma main ne s’élève, sans que je ne crie à l’insanité.

Cette fois-ci, l’homme certainement âgé de plus de 65 ans participait à une assemblée tenue par des citoyens et citoyennes. J’y étais aussi et j’animais cette rencontre en compagnie d’une camarade.

Ils étaient quelques-uns comme lui, venus là pour parler de ce qu’ils vivaient avec les établissements qui s’occupent de leurs enfants handicapés. De bons messieurs quoi. Des hommes sensibles. Enfin, une certaine sensibilité et pour certaines choses seulement semble-t-il. Pour au moins un de ceux-là en tout cas.

À la fin, tout le monde s’est levé. On s’est remercié, on s’est dit à la prochaine et là, c’est bien ça, c’est ça oui, le type a claqué une main sur mes fesses. J’ai pas rêvé. Non, non. C’était un geste un peu contenu, sa main a hésité comme s’il prenait conscience de la portée de ce geste, de son incongruité, mais il m’a bien mis une main aux fesses. Et moi, ben j’ai rien dit.

En pleine réunion. Devant plusieurs personnes. Tsk.

Aujourd’hui, quelques jours après cet évènement, le nombre de jurons qui me passent par la tête quand je repense à cet individu, c’est pas possible. Pas possible de retenir ça. C’était la fois de trop.

C’était rien pourtant. Presque rien, trois fois rien.  Un vieux cochon qui peut pas se retenir de mettre la main là où elle n’a pas d’affaire, comme on dit.

Mais c’est la dernière fois. Il est temps maintenant pour moi de dire : «c’est la dernière fois qu’on me touche comme ça.»

La prochaine fois, le prochain, je le mets en boîte. Devant tout le monde. Je lui saute dessus et je lui arrache les yeux. Le prochain entendra ce que les autres auraient dû entendre. Je sais me contenir, les années sont là pour le trouver, enfin là-dessus je sais me contenir, c’est bien ça le drame mais là, le prochain m’entendra.

Pour ce gars dans ce bar qui voulait constamment «m’embrasser.» (On embrasse quand on aime. Lui voulait juste tirer un coup.) Ces grosses lèvres rouges et humides. Son haleine puante. Juste un baiser disait-il. J’étais jeune, personne ne m’avait appris à me défendre. J’ai eu cette belle éducation qu’une fille ne doit pas se mettre en colère. De toute façon, c’était un géant. Je ne savais que détourner le regard. Mais il insistait, insistait, insistait.

Pour cet autre qui menaçait de me sauter dessus à la sortie. La seule fois où je me suis mise en colère. Cette fois-là, c’est moi qui suis passée pour la folle. Pour cet autre encore qui a juré de me violer. Oui! De me violer!

Je me souviens aussi très bien, très précisément de ce cousin de ma mère toujours prêt à me donner un «lift» quand j’étais mal prise. Un jour, devant la maison de mes parents, en descendant de la voiture, je me souviens de tous les détails, il a posé sa main sur ma poitrine; j’ai compris alors son empressement à vouloir «m’aider».  Je pourrais presque sentir encore sa grosse patte sur mon sein. Cet autre cousin tellement admiré de tous et qui lui… lui… ah non, tiens, ça ne se raconte même pas tant j’ai honte. Honte de n’avoir pas réagi. C’était au décès de mon frère.

Il y a aussi eu cet animateur de la Ville de Laval, qui encore plus ostensiblement que mon type d’il y a quelques jours, m’avait claqué une fesse devant tout le monde, en plein colloque, lors de la pause, me laissant complètement bouche bée et gênée. Gênée pourquoi ? Il a perdu sa job, tiens. Consolation.

De celui-là me soufflant à l’oreille «beau pétard» alors que j’essayais maladroitement mais honnêtement d’apprendre mon métier et d’animer correctement une réunion. De cet autre, qui me regarde dans ce café et se léchant goulument les lèvres. Dégueulasse, vraiment.

Jamais eu d’aide de personne. Jamais aucune parole de personne. Les femmes doivent toujours se défendre seules et on se rend vite compte, si on réagit, de qui portera le blâme…

Écoeurée et en colère. De mon silence, de mon impuissance, de mon malaise. Comment, c’est moi qui vivrais l’inconfort? Figée, gelée sur place. Mesurant à la vitesse de l’éclair les conséquences d’un éclat de voix bien senti, d’une parole bien placée…

Mais là, vraiment ras-le-bol, ras-le-pompon, ras-le-cul des niaiseries des gars, des gestes déplacés, de leurs cochonneries, sans gêne aucune. Des libidineux.

Je le ressens de plus en plus, oui, et dans ma chair beaucoup plus qu’avec ma tête : les femmes sont des êtres «publics» et tous ont des droits sur nous :  droit de commenter, de toucher, d’embrasser, de tâter, de humer, de tripoter, de claquer, de frôler, d’embrasser, de baiser, de violer même.

Mais là, ça suffit.
La prochaine fois, je crie.
Et comme je l’ai beaucoup retenu ce cri, ça risque de faire pas mal de bruit.
Vous êtes avertis.

Anne-Marie Miller
Aussi publié sur le blogue C’est une fille!

16 Comments

  • Odile
    21 juillet 2014

    C’est tout moi, ça. Je comprend exactement ce que tu veux dire : je fige sur place aussi quand quelque chose comme ça arrive. Éventuellement, je me confectionnerai une veste recouverte de clous, comme le mec de Slipknot : personne n’osera me toucher. 😉

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  • Marie-Claude
    21 juillet 2014

    Sur le coup, j’ai cru que vous viviez en France, ou dans je ne sais quel pays plus rétrograde et machiste, jusqu’à ce que vous mentionniez «Laval»… Quoi ?? Au Québec ?? En 2014 ?? Mais défendez-vous, voyons donc ! Déposez une plainte à la police ! Je ne sais pas quel âge vous avez, quelle éducation vous avez reçue ou quoi, mais je peux vous assurer que si une telle chose m’arrivait (ou si j’étais seulement témoin d’une telle chose faite à une autre femme), j’engueulerais et foutrais tellement la honte de sa vie au bonhomme que je lui enlèverais à jamais l’envie de recommencer ! Et l’ami de vos parents, et votre cousin… Ils doivent avoir un dossier criminel, un procès… C’est la «dernière fois» que vous tolérez ça… Mais il n’y aurait jamais dû y avoir de première, voyons donc ! Tolérance zéro, c’est une agression sexuelle, c’est criminel et il faut le dénoncer haut et fort ! Et Odile… Non mais c’est quoi cette mentalité de victime ? (Savez-vous quoi ? Je suis aussi furieuse contre ces bonhommes cochons que contre vous qui vous laissez faire, comme si vous vous perceviez vous-mêmes comme de pauvres petites choses sans défense… Respectez-vous assez pour vous faire respecter, les filles ! )

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  • Un homme tanné des texte qui généralisent
    22 juillet 2014

    Pourquoi à chaque fois qu’un connard fait une bétise, ça se termine sur « les gars », « les hommes ». J’en rencontre mon lot de connasses aussi, mais j’assume pas que toutes les femmes sont pareille – c’est l’évidence même. A part partager le même sexe que ce connard, qu’est-ce que les autres hommes ont en commun?

    Et oui, je t’encourage; étampe donc les VRAIS coupable dans le mur. Ceux qui tripotent sans gêne. Et arrête donc de généraliser sur tout les hommes, parce que en tant que homme, je suis pas mal tanné de lire 56 millions de niaiseries à propos de tarés. Je ne suis pas plus responsable des autre que vous l’êtes. Oui j’ai le même sexe, mais je ne contrôle en rien leur gestes, tout comme vous.

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    • Anne Marie Miller
      22 juillet 2014

      Mais c’est bien d’eux dont je parle ! « Des libidineux « .

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    • Soulman
      22 juillet 2014

      Je n’ai lu aucune généralisation dans ce texte. Le sujet du harcèlement, qu’il soit moral ou physique, commence enfin à être débattu et exposé publiquement, et malheureusement tous les témoignages, enquêtes ou anecdotes qui s’y rapportent montrent à quel point le mal est profond et l’agression permanente. En tant qu’homme quand je lis ce texte je ne me sens pas assimilé à tous ces « connards » mais je me dis qu’il est temps qu’on soit plus attentif à tout ça et qu’on fasse notre part pour éviter autant que se peut ces situations. Parce que la première étape c’est qu’enfin tous et toutes se sentent assez forts pour s’indigner, crier au harcèlement quand il a lieu, mais surtout que tous autour réagissent pour les épauler.

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      • Une femme tannée des hommes qui confondent victime, complice et bourreau
        30 juillet 2014

        Merci Soulman, c’est exactement ça. Parce que les hommes « bons » qui viennent pleurer parce qu’ils se sentent assimilés aux hommes « mauvais », ça me laisse toujours un peu rêveuse…

        À « homme tanné » : plutôt que de geindre parce que vous possédez le même organe sexuel que les abrutis évoqués dans cet article, ne pensez-vous pas qu’il vaudrait mieux se joindre à l’auteur dans sa colère et la soutenir dans sa souffrance? Êtes-vous vraiment si innocent pour avoir ce genre de ressenti et faire ce genre de confusion? Avez-vous pris la défense des victimes que vous avez rencontrées, ou pensez-vous que l’indifférence est un comportement suffisamment « bon » en soi? A bon entendeur…

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  • Marie-Ève
    22 juillet 2014

    Monsieur, si le chapeau ne vous fait pas, ne le portez pas. Par contre, vous pouvez sensibiliser les hommes autour de vous à cette violence insidieuse, cachée derrière des banalités, des «gardez votre beau sourire», des «en plus d’être belle, t’es intelligente» et autres phrases rabaissantes sous le couvert d’un compliment. Vous pouvez éduquer vos fils, les fils de vos amis et de vos collègues sur l’impact que ces phrases, ces gestes, ces regards un peu trop appuyés ont sur les femmes, sur la société en entier, en fait. Peut-être, alors, les phrases qui parlent d’hommes (on ne peut malheureusement pas être bien plus spécifique sans dénoncer un individu en particulier) ne vous choqueront plus, parce que vraiment, elles n’auront rien en commun avec votre réalité. Voici voilà!

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  • Kristine
    22 juillet 2014

    **Ceci est une réponse à Marie-Ève et ses exemples de banalités. Je ne veux aucunement banaliser les gestes qui ont été posés à l’égard de l’auteure de ce billet qui ont, de toute évidence, été posés en connaissance des normes d’acceptabilité, en connaissance du non-consentement et visiblement dans un but de contraindre. C’est différent.

    Je ne comprends pas le problème avec les banalités que vous soulevez?

    Moi, j’aime bien recevoir des compliments. Si un homme me regarde avec insistance dans la rue, il se peut que j’aime ça. Lorsqu’on me regarde avec un immense sourire concupiscent, ça se peut que j’aime ça… on cherche à créer un contact avec moi.Il se peut aussi que j’aime qu’on me dise de garder mon beau sourire. Je trouverais dommage qu’on fasse la morale à un homme qui vient s’asseoir à côté de moi pour tenter de me séduire. Oui, même si l,objectif est de me baiser, il est bien possible que j’apprécie qu’on fasse une tentative d’approche à mon égard. Toutefois, je peux comprendre que l’intention sexuelle derrière le geste soit dérangeante.

    D’ailleurs, il peut m’arriver que, pour une raison X, ces gestes me dérangent. Généralement un bon gros regard désapprobateur, et on me laisse tranquille (pas toujours, j’en conviens et ça, c,est problématique).

    Je me demande: si on estime que « Garde ton beau sourire » est une banalité qui est plutôt une forme de harcèlement, quelles paroles gentilles une personne a-t-elle le droit de dire sans se faire taxer d’être harceleur? De quelle façon ces gens peuvent-ils alors entrer en contact avec qui bon leur semble?

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    • Une femme qui n'a rien à craindre ni à attendre des hommes
      30 juillet 2014

      Et bien vous le dites vous-même: nous choisissons, tous, hommes et femmes, et sommes libres d’aller les uns vers les autres si cela nous convient. Dans le cas contraire, nous sommes tout aussi libres de ne pas subir de comportement inappropriés, et il n’y pas d’excuse qui tiennent.

      Le problème évoqué ici n’a rien à voir avec ce dont vous parlez : se prendre des mains au cul à longueur de journée et ne pas pouvoir se faire remarquer en public sans essuyer des remarques libidineuses humiliantes (venant de gros porcs dont le seul but est de signifier aux autres ce que vous représentez pour lui en tant que femelle), ça n’a rien à voir avec la drague, ni même avec le sexe: c’est un rapport de pouvoir et de propriété (plus ou moins sexuelle selon les cas).

      Et si c’est le genre de comportement qui vous allume, tant mieux pour vous, nous demandons juste que ça ne soit pas systématique vis-à-vis des femmes, ni agressif en toute impunité: que ceux qui n’en veulent pas ne le subissent pas au nom des quelques femmes qui disent aimer ça. Personnellement je préfère que ces comportements viennent de mon copain, et uniquement de lui… En ai-je seulement le droit? Et la tolérance que vous réclamez est-elle vraiment compatible avec ce droit?

      Enfin, on sent que vous avez bien intégré la norme « les hommes draguent, les femmes sourient »… Et vos initiatives à vous? Si un garçon vous plaît, ne pouvez-vous pas aller le voir, lui sourire, lui signifier votre intérêt? Nos comportements sociaux ont-ils besoin d’être aussi normés et sexués? Échanger des sourires doit-il vraiment être réservé aux rapports hommes/femmes? L’initiative doit-elle être réservée aux premiers? En bref, l’hétérosexisme et la domination masculine doivent-ils toujours être la norme?

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  • Olivier
    24 juillet 2014

    Il y a des étapes dans la séduction.
    1) Le non verbal: un regard, un sourire, une offre (un verre)
    2) Le verbal: compliment, blague, question aboutissant ou non sur une discussion
    3) le contact asexué: effleurer une épaule, le bras, la main.
    4) le contact de proximité: les caresses, les baisers, la dance lascive…
    Et ce n’est qu’après toutes ces étapes que l’on peut tenter de toucher une fesse ou les seins.

    Il y a malheureusement des gros colons qui tripotent à la première étape. Mais il y a aussi des femmes qui ne réagissent pas négativement aux avances et s’offensent d’un comportement masculin trop aventureux.

    Ce que j’INTERPRÈTE du texte, c’est qu’Anne Marie semble être très attirante et travail dans un domaine où elle se doit d’être joviale (ce qui peut brouiller les cartes). Je constate aussi qu’Anne Marie semble avoir de la difficulté à décoder les messages et a refuser les avances. Elle ne se doute de rien face aux insistances du cousin qui veux toujours l’aider, elle ne dit rien à l’autre cousin dont elle n’ose pas parler tant elle a honte, elle accepte d’embrasser un gars dans un bars à l’haleine puante parce qu’il insiste. Par la suite, elle s’en veux, elle frustre de ne pas avoir réagit.
    Je me fais un peu l’avocat du diable mais avant de demander à certains hommes d’apprendre à se comporter correctement, ne faudrait-il pas demander à certaine femme d’être plus explicites dans leur fin de non recevoir? Je crois qu’il y a deux côté à la médaille et qu’en matière de rapprochement sexuels une bonne communication verbale ou non verbale peut éviter beaucoup de mauvaises interprétations et de comportements douteux.
    Malheureusement nous sommes en société où cohabitent toutes sortes d’individus et nous ne serons jamais à l’abris de personnes qui se comportent mal. À cela nous nous devons de réagir en tant que citoyen et non pas en tant qu’homme ou femme. Si l’animateur de la ville de Laval qui à toucher les fesse d’Anne Marie à perdu sa job, c’est parce que quelqu’un l’a dénoncé. Malheureusement ça ne semble pas être Anne Marie

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    • Kristien
      25 juillet 2014

      Je sais que personne n’est devin, un homme qui fait une tentative de séduction ne peut savoir ce qu’une femme a dans la tête… mais certaines devraient être beaucoup plus sensibles à « l’absence de signes que ça tente à la fille ».

      Par exemple, une femme est gentille avec un homme, elle lui parle, lui sourie. Alors l’homme peut entamer l’escalade de séduction. La femme, pas intéressée, n’escalade avec lui, mais continue d’être gentille.

      C’est donc la femme qui est obligée de « rejeter » l’homme alors que, s’il était un peu attentif, il se rendrait compte que la femme ne le suit pas? Oui, bien sûr, elle pourrait exprimer ses « fins de non recevoir » plus clairement. Mais ce n’est pas une chose si faciel.

      Exprimer « ses fins de non-recevoir », c’est rejeter quelqu’un. Plein de raisons peuvent pousser une personne à ne pas le faire; la pression sociale d’être douce, gentille, acceptante; la peur de la représaille de l’autre (interminables négociations, colère, bris de la relation chaleureuse). C’est triste, mais je comprends les femmes de ne pas le faire toujours. Et j’aimerais bien que certains hommes soient plus attentifs aux signes.

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      • Nat
        28 juillet 2014

        Et j’ajoute que la fille va recevoir un reproche de toute façon. Si elle est gentille sans céder aux avances c’est une « agace », si elle cède aux avances c’est une « fille facile » et si elle les rejettes clairement c’est une « bitch ». Alors souvent dans une telle situation elle devra choisir laquelle de ces insultes elle doit risquer de recevoir. Bien sûr les hommes ne sont pas tous si méprisants mais c’est une histoire qui se répète très souvent.

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  • Anne Marie Miller
    28 juillet 2014

    J’ai du mal à reconnaître les avances ? Claquer les fesses d’une fille qui fait son travail, lui toucher les seins, se lécher les babines en la regardant ou l’avertir qu’elle sera violée, ce ne sont pas pour moi des démarches de « séduction ». Ce sont des gestes d’hommes mal élevés qui se croient tout permis.
    Franchement….

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  • Piquecul
    10 août 2014

    Je suis consterné par l’attitude inqualifiable de certains hommes. J’en suis un et je ne me sens pas concerné par une assimilation avec ces énergumènes. J’ignore si véritablement c’est un problème d’éducation ou d’héritage culturel. J’ai de la prévention envers les religions qui, pour beaucoup d’entre elles, sont foncièrement misogynes. Mais, pour l’avoir vécu, ce qui me surprend c’est l’attitude soumise de certaines mères de garçons qui, au mieux, laissent faire ou dire dans leur famille sans manifester leur opposition.
    Enfin en qualité d’homme, même âgé, je suis tout aussi surpris de l’attitude de certaines filles qui n’hésitent pas à se montrer des plus provocantes. Et je ne parle pas de vêtements mais d’attitudes non équivoques qui restent très remarquées par les messieurs présents. Ne soyons pas aveugle, tous les êtres humains sont responsable de déviances inacceptables qu’ils soient femmes ou hommes et personne n’est totalement innocent.

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