Quinze jeunes filles aspergées d’acide en Afghanistan

Dans la catégorie « Nouvelle qui me fend le coeur » et « Les filles ne sont pas des humains », voici un évènement qui me fait crisper de tout mon être:

Quinze jeunes filles aspergées d’acide en Afghanistan

Quinze jeunes filles qui se rendaient au lycée ont été attaquées mercredi à Kandahar, dans le sud de l’Afghanistan, par des hommes à moto qui les ont aspergées d’acide, blessant gravement trois d’entre elles, a-t-on appris de source officielle.

L’attaque, qui n’a pas été revendiquée, s’est déroulée en début de matinée, dans l’ouest de Kandahar, la grande ville du sud du pays, un bastion de l’insurrection des talibans.

Source: Agence France-Presse via Cyberpresse

À chaque fois qu’une telle chose se produit, je me dis que je suis extrêmement confortable ton mon petit féminisme québécois où je peux aller à l’école ou travailler sans craindre de perdre ma peau. Je me sens un peu impuissante et déconnectée. Ça me choque et ça me fouette en même temps. Et vous?

5 Comments

  • Éliane
    12 novembre 2008

    Voila ce que ce genre de nouvelle m’inspire:
    Quand on dit que les féministes sont passéistes, non seulement on ne considère pas les inégalités genrées vécus en occident, mais on occulte la majorité de la population féminine du monde entier.

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  • Isabelle N.
    12 novembre 2008

    Paradoxalement, autant cette nouvelle est triste, autant ça fait du bien de se faire (brutalement) rappeler pourquoi on est féministes, au fond.

    Dans mes moments de découragement, quand j’entends des niaiseries comme « je ne suis pas féministe, je suis féminine! » et que j’ai envie de tout sacrer ça là et d’arrêter de m’en faire, je lis une nouvelle comme celle-là et je me dis que c’est aussi pour elles, ces jeunes filles afghanes qui ne veulent qu’apprendre, que je suis féministe.

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  • Marie-Anne
    12 novembre 2008

    Ce genre de nouvelle est désolant et choquant.
    Et c’est pourquoi il ne faut pas abandonner le féminisme, parce qu’il y a encore trop de femmes dans le monde qui sont opprimées pour avoir revendiqué des droits aussi fondamentaux que s’instruire ou être en sécurité comme femme… Isabelle N. a raison ; les filles féminines qui refusent d’être féministes ne voient pas l’ampleur de la tâche qui restent à toutes les femmes dans le monde, et même aux femmes québécoises..

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  • Dominique
    14 novembre 2008

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