Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes

Le 6 décembre 1989, peu après 17h un tireur fou sépare garçons et filles en deux groupes différents. Après avoir lancé « VOUS ÊTES TOUTES DES FÉMINISTES, JE HAIS LES FÉMINISTES » Marc Lépine tue 14 femmes et en blesse autant. Cet acte a consterné le pays.

Les 14 victimes sont : Geneviève Bergeron, 21 ans, étudiante en génie; Hélène Colgan, 23 ans; Nathalie Croteau, 23 ans; Barbara Daigneault, 22 ans; Anne-Marie Edward, 20 ans, étudiante en génie; Maud Haviernick, 29 ans, étudiante en génie; Barbara Maria Klueznick, 31 ans, étudiante en sciences infirmières; Maryse Laganière, 25 ans, employée de l’administration; Maryse Leclair, 23 ans, étudiante en génie; Anne-Marie Lemay, 27 ans, étudiante en génie; Sonia Pelletier, 28 ans, étudiante en génie; Michèle Richard, 21 ans, étudiante en génie; Annie Saint-Arneault, 23 ans, étudiante en génie; Annie Turcotte, 21 ans, étudiante en génie.

Ces femmes n’avaient rien fait et leur comportement n’avait rien de répréhensible. Mais aux yeux de Marc Lépine elles étaient l’ennemi à abattre seulement parce qu’elles étaient des femmes.

Combattons la violence ne serait-ce qu’en refusant de dire des phrases telles que: « Elle avait juste à écouter, elle l’a méritée » et autres du même genre. Agissons en citoyen(ne) responsable.

Le 6 décembre portons fièrement notre ruban blanc, symbole de l’action contre la violence faite aux femmes, pour que tous sachent que la violence est inacceptable.

Publié par Manon

3 Comments

  • Edenne
    29 novembre 2008

    Je vous invite à regarder une discussion portant sur le féminisme et le drame de la Polytechnique diffusé à Radio-Canada le 17 décembre 1989.

    Une discussion toujours d’actualité, ce qui est en soit plutôt alarmant si l’on porte attention au discours masculiniste du psychiatre Pierre Mignault (selon lequel l’homme Québécois est désarmé face à l’émancipation des femmes).

    + http://archives.radio-canada.ca/societe/criminalite_justice/clips/2188/

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  • Paulo
    12 janvier 2009

    Car la logique demanderait alors que le nom oublié de Laurie Dann (Une Feministe Notoire) doit aussi connu et dénoncé que celui de Marc Lépine, le meurtrier du 6 décembre. La haine de Madame Dann pour les garçons dépassait celle de Lépine pour les filles.

    Une année avant le massacre de Montréal, cette femme psychotique de Chicago, du même gabarit que Lépine, tira sur cinq garçons en cours élémentaire, empoisonna deux aides cuisiniers, incendia le bâtiment du Conseil des Jeunes juifs, brûla deux jeunes garçons chez eux, tua son propre fils et un jeune garçon de huit ans l’accusant de l’avoir violée.

    SOURCE: http://en.wikipedia.org/wiki/Laurie_Dann

    Profiter de cette pathologie pour soutenir une idéologie féministe victimaire PENDANT 20 ANS est carrément inacceptable et pervers. Utiliser les morts, le drame des familles concernées, afin de soutenir une idéologie relève de la pire des démagogies.

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  • Raphael
    20 août 2009

    Ces jeunes femmes sont devenues un symbole majeur d’un problème très actuel dans notre société: la violence faite aux femmes.
    Encore hier…

    http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/200908/20/01-894129-drame-conjugal-a-saint-jean-de-matha-le-policier-etait-parti-deplacer-la-voiture.php

    Des nouvelles comme celle-là pleuvent, mais certains banalisent cette violence, refusent de constater l’évidence que les femmes sont celles qui subissent, la vaste majorité des fois, cette violence.

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