Conférence: Le féminisme dans les médias de masse
Un soirée qui risque d’être fort intéressante… et c’est pas parce que j’en fait partie! D’ailleurs, je prépare mon intervention… si vous avez des pistes, des réflexions, des commentaires, n’hésitez pas à me les communiquer ci-bas!
LE FÉMINISME DANS LES MÉDIAS DE MASSE
Mardi 9 novembre 2010 à 18h
À l’UQAM, salle DR-200
Élise Gravel, du magazine Nunuche (lancement de leur deuxième numéro le 8 novembre)
Marianne Prairie, pour le site/blogue jesuisfeministe.com
Marie-Claude Lortie, journaliste et chroniqueuse pour La Presse
Stéphanie Mayer, candidate à la maîtrise en science politique, avec concentration en études féministes, viendra nous présenter les conclusions du projet: « Quand le prince charmant s’invite chez Châtelaine. Analyse de la place des hommes et des discours antiféministes et masculinistes dans un magazine féminin québécois »
La soirée sera animée par la professeure Anouk Bélanger, du département de sociologie; spécialiste dans les médias de masse et la culture populaire.
Des petites bouchées seront servies dès 17h30
Bienvenue à toutes et à tous, c’est gratuit!
Prof Karine
*** Conférencière recherchée *** !
Bonjour !
Parlant conférence, j’ai un besoin urgent d’une conférencière qui parlerait soit du métier d’essayiste, soit de féminisme (les étudiants lisent Mon enfance et autres tragédies politiques de Pedneault). C’est dans le cadre d’un cours de Lettres sur l’essai et la littérature d’idées.
C’est au Cégep de l’Outaouais, à Gatineau, et ce serait pour les mercredi 10 novembre et jeudi 11 novembre, de 14h à 17h. Une rémunération (modeste) est prévue. Si cela vous intéresse, écrivez-moi au
Karine.Plouffe@cegepoutaouais.qc.ca
Merci beaucoup, et désolée de prendre cet espace pour cela…
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Audrey
Ce soir, à la conférence, j’ai entendu des femmes qui se disent féministes parler du féminisme comme devant être « sexy » et « vendable » afin de rejoindre le plus de gens possibles, afin de ne pas rebuter ceux-celles qui ne sont pas féministes. À mes yeux, le féminisme n’est pas une marchandise ayant pour objectif de séduire le plus de gens possibles afin d’augmenter sa cote de popularité. Le féminisme n’est pas à vendre et il n’a pas à être sexy: au contraire, il lutte justement contre la pression sociale poussant les femmes à être « sexy » pour être acceptées socialement. On adhère au féminisme avant tout parce qu’on y croit, parce qu’on le porte et qu’on l’assume. Pas parce qu’il est attirant, vendeur et sexy.
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Marie-Élaine
Hey! Une autre qui était là! En espérant que nous serons plusieurs à partager nos impressions de cette soirée sur le blogue…
Si je pouvais la résumer en un mot, ça serait… sportive? Sérieux, j’étais comme essoufflée après la conférence. Ouf! Mais voilà, comme après tout bon workout – l’effet d’endorphine passé – je me sens requinquée dans mon féminisme! Yé! Alors je me lance. IMPRESSIONS À TIÈDE.
Premièrement, je déplore le fait que tant de commentaires ont tourné autour de Marie-Claude Lortie. Pas que les interventions qui lui ont été adressées n’étaient pas valables, mais on n’a pas vraiment pu dépasser le stade « choc des idées » pendant la période de questions. J’aurais aimé qu’on mette moins le focus sur les quelques énormités lancées par la chroniqueuse de La Presse (qui n’a pu faire autre chose que d’être FULL sur la défensive), et plutôt qu’on s’interroge collectivement sur la place d’un discours ou d’idées féministes dans les médias de masse. Moi, ce qui m’aurait fait tripé, c’est une critique du type de féminisme qui est acceptable (bien que challengé) dans les médias de masse. Quelles voix féministes on entend? Lesquelles on n’entend pas? Pourquoi?
Deuxièmement, je suis un peu restée sur ma faim en termes de contenu. Peut-être y aurait-il fallu une meilleure cohésion entre les panélistes? Des indications plus précises de la part des organisatrices? Je sais pas. Mais je me dis, crime, on était « entre nous » pis on est quand même resté très 101… Je prendrais un Part II avec plaisir.
Je dirais en terminant que, bien que je comprenne l’idée de vouloir rendre le féminisme attrayant et pertinent pour les jeunes, utiliser des mots comme « sexy » et défendre la société de consommation… un choix discutable quand on savait qui allait être dans la salle.
Voilà pour mes « 2 cennes ». Bien hâte de lire votre petit change à vous!
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Maxime
Coucou !
Premièrement, en mon nom et au nom du Comité Études Féministes (oui, oui, je m’en permets des affaires!), je tiens à te dire un gros et chaleureux MERCI Marianne pour ta participation à cette 1re activité de la session organisée par le Comité.
Ce fut un grand succès, 200 personnes y ont assistées, les discussions furent franches, passionnées et intéressantes.
Merci à toutes celles qui sont venues, vous avez contribuéES grandement à notre succès!!
Marianne, tes réflexions sur l’aspect DIY (do it youself) de s’impliquer médiatiquement (et socialement et personnellement) en se créant soi-même un outil médiatique (ce blogue) pour faire partager des idées féministes que l’on ne voit nulle part ailleurs (ou difficilement) comme on voudrait qu’elles soient traitées et débattues était à mon avis très pertinentes et nécessaires d’être mises de l’avant dans l’ère d’internet…et d’une certaine façon, cela ‘clashait’ pas mal avec les propos de MC Lortie alors ça ne pouvait que susciter des réactions…mais bon, je laisse le soin à d’autres de pousser l’analyse; ce ne sont que mes deux cennes..
La question des »féministes parler du féminisme comme devant être « sexy » et « vendable » afin de rejoindre le plus de gens possibles, afin de ne pas rebuter ceux-celles qui ne sont pas féministes » est particulier. Ce que j’en ai perçu n’est peut-être pas uniquement l’aspect marketing, mais je crois que l’idée de base est d’éveiller la curiosité, de sortir des sentiers battus, d’être ‘vendeur’ et convainquant dans ce sens.
Le mot ‘sexy’ porte peut-être à confusion, puisqu’il me semble qu’il s’agit davantage de s’approprier ce mot dans ce cas comme une sorte d’empowerment, de l’appropriation de ce mot pour se dire que l’on s’assume, que c’est pas ringuard d’être féministe, qu’on est pas touTES moches, frustrÉES, idioTES, etc. et tous ces qualificatifs négatifs accolés au féminisme ordinairement..
Effectivement, je ne crois pas que le féminisme doit être vendu ou être séducteur à tout prix. À mon avis, il doit être convainquant, fort, se penser, se discuter, être diversifié et il s’agit avant tout d’un mouvement de luttes. On peut arriver à s’intéresser aux diverses idées animant le féminisme en provenance de divers chemins différents. Pour certaines et certains, ça peut être via un bouquin de Benoite Groulx, Bikini Kill ou Le Tigre, une vieille entrevue avec Simone Monet-Chartrand ou simplement pcq on s’est fait interdire de jouer dans une équipe de hockey pcq on est une fille et pas un garçon et que c’est injuste ou par la réalisation qu’on ne parle jamais des femmes artistes dans les cours d’histoire de l’art et que c’est scandaleusement inacceptable.
Et si quelqu’un arrive à partager cet intérêt pour le féminisme et que cette personne désire appliquer ces idées concrètement dans sa vie et s’impliquer coeur et âme à ce projet, et que son point de départ est via une voie d’accès que je perçois comme moins pertinente; c’est correct aussi.
L’important est peut-être davantage l’investissement durable au sein de ce mouvement, ses implications et réflexions; plutôt que le chemin emprunté pour s’être renduE jusq’ici ?
Qu’en pensez-vous ?
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Chantal Locat
Personnellement, je suis déçue dans le sens que les conférencières n’ont pas traité du thème à part la dernière.
Et ce n’est pas que les interventions n’étaient pas intéressantes mais elles ne répondaient tout simplement pas aux attentes.
Aussi, on ne devrait pas se demander comment plaire, répondre ou se mouler dans la ligne des médias. Ils sont là pour les informations, toutes les informations. Ce sont les médias de masse qu’il faut remettre en question , pas les féministes.
Ma perception est peut-être qu’effectivement, les consignes n’étaient pas claires ou les mêmes pour toutes.
Mais, je suis contente, pas des interventions assez médiocres de Mme Lortie, mais j’ai bien senti que la relève est bien présente. En fait, je suis très contente de cette soirée.
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Larissa
Desolée pour mon Français, je ne suis pas francophone… J’étais dans la conference …Je trouve que beaucoup de femmes la-bas sont trop obsedé par les concepts et l’identité feministe et je trouve ca vraiment fatigante et ca ne me donne pas l’envie de m’impliquer avec des autres feministes… Ca a devenu un concept rigide et fermé, plutot une question de l’ego on dirait…Pour moi je suis devenu feministe sans savoir ce que ca etait…… je suis devenu feministe lorsque j’avais 8 ans et j’avais comme tache laver les vasseilles a chaque jour et mon frere n avait aucune tache; mes parents m’ont expliqué que ca était parce qu il etait un garcon…. une rage m’a monté et un sens d’injustice enorme et j’ai essaié d’expliquer a mes parents qui ca n etait pas juste meme si ca donnait a rien… Pour moi ce n est pas la theorie qui m interesse, je ne suis pas obsedé par « le feminisme », c’ est plutot le sentiment d’injustice, c est 100% personelle… Donc, selon moi, c’est ne pas rendre le feminisme sexy la solution mais plutot le sentiment personnelle d’injustice dans chacune de nous qui fait que les gens s’impliquent dans un mouvement (1er vague, 2eme vague, par exemple). On dirait pourtant que les femmes de nos jours en general n’ont pas ce sentiment d’injustice… elles aiment (ou elles pensent qu’elles aiment)porter des talon haut, faires des cirurgies plastiques etc…
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Martin Dufresne
Quelques mots…
J’ai été impressionné par l’écouite, la diversité et l’énergie que je sentais dans l’auditoire. Des questions importantes ont été abordées, des confrontations nécessaires esquissées… mais peut-être limitées par le format un peu rigide des allocutions avec questions de la salle. Avoir un peu plus de temps, ménager deux pauses et avoir plus de place aurait certainement permis plus d’échanges « nutritifs ». (Merci pour le lunch!)
Par ailleurs, je nous ai trouvéEs peut-être un peu trop poliEs – surprisEs? intimidéEs? – avec quelqu’un qui n’a cessé d’attaquer les féministes autres qu’elle-même comme « orthodoxes », « politiquement correctes », « non représentatives », « une minorité », « pas sexy », etc. Quand je repense que Mme Lortie a mis tout le pouvoir de La PRESSE dans une campagne pour discréditer la Marche mondiale des femmes et la FFQ avec des accusations outrancières (noyautage par Québec Solidaire, trahison de son mandat, etc.), je crois qu’on été plutôt finEs avec elle, ne lui ménageant pas les applaudissements pour sa courageuse lutte…
J’espère pour un deuxième forum de ce genre une approche un peu moins axée sur des vedettes – ce qui tend à créer une dynamique de modèle/leçon – mais une discussion plus horizontale et exploratoire sur, par exemple, les rapports complexes entre les femmes, le féminisme et des institutions aussi lourdes que les mass médias, ce que Stéphanie Mayer a très bien livré comme commande, mais comme en marge du « programme principal » et à toute allure, pour faire place au « chatting ».
Je n’ai surtout pas ressenti (comme une autre commentatrice dans un autre billet que l’on « tapait sur la tête des trois quarts de l’auditoire comme n’étant pas assez féministes »). En fait, les seuls propos culpabilisants sont venus de Mme Lortie comme quoi nous l’étions trop et mal, ce qui a naturellement suscité quelques réponses, mais à mon avis pleines d’intelligence et de politesse et aucunement adressées à la salle.
ENFIN, BRAVO ET MERCI À L’ÉQUIPE D’ORGANISATION!
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