Divorcée à 10 ans
Il y a de ces nouvelles qui donne un peu d’espoir… à propos de la condition des femmes dans le monde. C’est difficile, en tant que féministe, de ne pas céder au pessimisme lorsqu’on reçoit des nouvelles de nos consoeurs de tous les coins du monde. Aujourd’hui dans Cyberpresse, il y avait un reportage à propos de Nujood Ali, une fille de 10 ans qui a obtenu gain de cause et s’est divorcée de son mari. Cela se passe au Yémen, un pays qui a une des pires réputation au monde en ce qui concerne la condition des femmes. La jeune Nujood voulait se libérer de son mariage forcé, et elle a réussi, ce qui est étonnant dans un pays autant inégalitaire. Lorsque je lis des nouvelles accablantes comme celle postée sur ce blogue à propos des jeunes femmes afghanes aspergées d’acide pour s’être rendues à l’école, je me sens bien impuissante devant cette situation. Mais je me dis que les luttes féministes ne sont pas vaines. La preuve : les choses changent, (trop) lentement, mais sûrement. La nouvelle de la jeune Nujood Ali me donne de l’espoir que la situation des femmes va s’améliorer, grâce aux efforts soutenus des citoyen-nes de tous les pays. Qu’une jeune fille de 10 ans ose se dresser contre tout un système juridique, ça a de la gueule ! On espère que son exemple en incitera d’autres a en faire de même.
Qu’en pensez-vous ?
Pour lire l’intégralité du texte (en anglais) voici le lien.
Edenne
Cette nouvelle apporte un peu d’optimisme en ce qui a trait à la condition féminine sur la scène internationale, néanmoins, je crois ces courtes nouvelles du Moyent-Orient qui parsèment nos journaux ne visent pas tellement à se réjouir des gains juridiques des femmes, mais plutôt à souligner le système politique/juridique/social « tordu » de ces pays arabes.
Ainsi, on se retrouve coincée dans une spirale, qui justifie éternellement la suprématie de la démocratie nord-américaine sur les politiques étrangères.
Par ces propos, je ne vise pas à légitimer les lois discriminatoires et sexistes de ces pays, mais plutôt à souligner la nécessité des féministes des pays industrialisés et des classes privilégiées de ne pas qualifier les réalités des femmes aux cultures diverses de manière manichéenne.
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