Les deux mères

Cette chronique  n’est pas un plaidoyer contre les mères au foyer.  Bien au contraire, son but est de souligner le système de « deux poids deux mesures » dans le débat « maternité » vs « travail » (bien que les deux ne soient pas antinomiques).  Certains politiciens et citoyens rêvent d’un monde ou les mères restent à la maison pour s’occuper des enfants.  Pour cette raison, des partis de droite comme l’ADQ, s’ils encouragent le soutien des mères (officiellement du parent) à la maison font en revanche très peu pour la conciliation travail-famille.  Les allocations compensatoires pour les parents qui n’envoient pas leurs enfants dans les garderies à 7$ et qui faisaient partie du dernier programme électoral de l’ADQ est un exemple. 

Ces politiciens et ces citoyens sont pourtant généralement les mêmes qui sont favorables à ce que l’accès à l’aide sociale soit resserrée et limitée à quelques années et que toute personne « apte au travail » voit ses prestations coupées.  L’ADQ projetait d’ailleurs également de « remettre les assistés sociaux au travail ».  Il y aurait un débat à faire sur la définition de « apte au travail » mais cette attitude n’est-elle pas illogique dans le cas des mères monoparentales assistée sociales qui, bien qu’étant aptes au travail, sont seul soutient de famille?  Y aurait-il, pour la droite deux sortes de mères, les « bonnes » qui ont un mari et qu’on encourage à rester à la maison et les « mauvaises » qui vivent sans homme et à qui on ne donne pas le droit de s’occuper à plein temps de leurs enfants?  À moins que l’ADQ prévoyait exempter les mères monoparentales de l’obligation de travailler…

Toutes les mères qui ne cadrent pas avec le modèle traditionnel sont susceptibles d’être l’objet de préjugés.  Si vous travaillez pendant que vos enfants sont à la garderie, vous êtes une mauvaise mère égoiste et si vous demeurez à la maison et êtes sur l’aide sociale, vous êtes une paresseuse et un parasite…  Les politiques visent moins à « promouvoir les valeurs familiales » qu’à se faire du capital politique en exploitant les préjugés contre les assistés sociaux et les mères monoparentales.  De plus, c’est plutôt nuisible pour l’économie que de ne pas soutenir davantage les mères qui travaillent…

12 Comments

  • SPiedade
    3 mars 2009

    J’aimerais bien qu’on cesse d’insinué que pour être une bonne féministe, on doit être de gauche. On peut parfaitement être de droite et être féministe. Les deux visions sont équivalent et arrive au même point à la longue. Le seul débat est sur l’efficacité, mais c’est un autre sujet.

    Je veux aussi mentionner que le parti d’extrême gauche Québec Solidaire proposait aussi de donner de l’argent aux mères au foyer avec une allocation familiale universelle. C’est pas une mesure unique à l’ADQ. Le fait qu’un parti de droite reconnaisse le travail des femmes à la maison est selon moi une bonne chose. L’argent devient moins important dans la prise de décision de la femme. Ceci les aident à prendre une décision basé sur leur aspiration et non strictement que sur l’aspect financier. Finalement, ca corrige une injustice parce que le gouvernement n’est toujours pas capable d’offrir le service à tous ceux qui le désire. Le pire, c’est que les femmes qui désirent, par choix, de rester à la maison ne recevait aucune aide du gouvernement. Le nouveau modèle créé par le PQ ne peut pas s’appliquer à tout le monde.

    Au Québec, tous les partis veulent augmenter les places de garderie à 7$. Tous les partis veulent avoir moins de monde sur l’aide social. C’est un non-sens de vouloir les gardés sous le seuil de pauvreté. Le meilleur moyen est de les ramené sur le marché du travail.

    Je crois que le débat devrait être sur le revenu familiale. C’est très touchant cette histoire de femme monoparental, mais un père monoparentale, un couple gais ou un couple hétéro qui élève un enfant dans la pauvreté, c’est inacceptable. Point. Il faut tenter d’enrayer le phénomène et le plus rapidement sera le mieux.

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  • SPiedade
    3 mars 2009

    Clarification pour mon dernier paragraphe puisque je ne peux pas faire une modification

    Je considère que toutes les familles vivant sous le seuil de la pauvreté commme inacceptable pour une société. C’est de mon point de vue un problème de société et non pas de relation homme-femme. On peut choisir des mesures de gauche ou droite pour résoudre le problème. Les deux étant équivalente à long terme.

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  • Stéphanie L
    3 mars 2009

    Bonjour SPiedade. Je ne suis pas opposée à ce qu’on soutienne le parent (père ou mère) demeurant à la maison, ce sont les gens plus conservateurs qui opposent les deux modèles de mères que j’ai mentionné. Ce que je trouve choquant, c’est cette attitude de « punir » les mères qui mettent leurs enfants en garderie pour aller travailler tout en disant aux mères à la maison, qui étaient peut-être bien payées dans certains cas avant de retourner à la maison, « on va vous donner de l’argent pour vos enfants mais à la condition que vous ne travaillez plus ».

    Je considère également qu’il est inacceptable pour toute personne, quel que soit son sexe et le modèle familial dans lequel elle vit, de vivre dans la pauvreté mais il est normal que je parle davantage des mères monoparentales dans un texte soulignant le double standard dans la perception des mères! Pour beaucoup de gens conservateurs, de toute façon, il n’y a pas de « bons » parents homosexuels, puisque pour certains d’entre eux, l’homosexualité et encore plus l’homoparentalité est un pécher. Et les plus réactionnaires d’entre eux conseilleraient sans doute à un père monoparental de se trouver une épouse au plus vite. Mais je m’égare…

    Je n’ai pas insinué (c’est fou ce qu’on m’accuse d’insinuer ces temps-ci!) qu’il fallait à tout prix être de gauche pour être féministe, quoique je crois que ça aide! Je ne crois pas que les mesures de gauche et de droite s’équivalent ni qu’elles aient le même type d’impact sur la société mais ça c’est un autre débat.

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  • SPiedade
    3 mars 2009

    Parmi le courant de la droite économique, c’est illogique de dire aux mères : « on va vous donner de l’argent pour vos enfants mais à la condition que vous ne travaillez plus ». C’est le contraire qu’on veut, on veut qu’elle travaille au lieu de leur donner de l’argent directement.

    Je crois que tu fais référence à la droite religieuse très croyante. La vie de famille selon leur idéologie est très strict. Ils ont le droit de le penser. Le problème est que ce courant est très faible au Québec. Je ne connais aucun politicien ayant cette mentalité. Il faudrait me donner des exemples avec des citations. Peut-être que dans l’ouest du Canada, il y en a, mais au Québec, je doute.

    Ton texte cible directement les partis de droite comme plusieurs autres textes féministes. Tu cibles directement l’ADQ, mais pourtant les partis au Quebec ont presque toute le même programme pour la famille.

    Pour ce qui attrait de la perception des mères, je crois que les québecois de droite que je côtoie régulièrement, ne juge pas une mère monoparentale de cette façon. En fait, il s’en fou que tu sois un homme ou une femme. Ils veulent des mesures pour réduire la pauvreté et aider les familles à s’en sortir.

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  • Sebas
    7 mars 2009

    Vous qui êtes pour l’égalité, saviez-vous que le mot « paterner » n’existe même pas…

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  • doty
    10 mars 2009

    Dans quel monde vivez-vous ?

    A vous lire, j’ai l’impression qu’au Québec on lapiderait les femmes qui confient leurs enfants à la garderie pendant qu’elles travaillent.

    Cette description me semble très caricaturale : je n’ose imaginer que le Québec soit à ce point rétrograde.

    En France, il n’est nullement question de culpabiliser les femmes qui continuent leur activité professionnelle : ça ne gêne absolument personne et à dire vrai tout le monde s’en moque pas mal !

    Je me demande finalement si vos propos ne reflètent pas tout simplement votre propre culpabilité de ne pas garder vos enfants par rapport à d’autres femmes qui ont fait un choix différent du vôtre et pas moins courageux, s’il est toutefois question de courage.

    Car à la fin, et pour sortir des généralités convenues, qui va vous faire culpabiliser de ne pas garder vous-même vos enfants :

    1/ votre conjoint ? il ne s’agirait alors que de discussions dans la stricte sphère privée

    2/ votre famille ? et dans ce cas votre mère, cette pauvre femme soumise soucieuse d’entretenir les traditions? votre père, digne héritier du modèle masculin écrasant ? votre soeur, pauvre petite fille docile ? votre frère, petit macho en devenir ? non sincèrement, ils s’en moquent !

    3/ vos amis ? ils s’en moquent que vous gardiez vos enfants ou pas, ça ne changera pas leur vie !

    3/ vos collègues de travail ? vous pensez réellement qu’ils envient votre place au point d’essayer de la prendre pendant votre congé parental moralement forcé?

    4/ votre boss ? son intérêt est que vous veniez au travail, pas de rester avec vos enfants ?

    5/ les passants dans la rue ? ils ne vous connaissent pas.

    6/ mais alors qui veut donc vous faire culpabiliser ???

    J’ai l’impression que le féministe militant conduit à une impasse personnelle : à force de vouloir nier toute différence entre hommes et femmes, vous vous auto-persuadez d’un complot machiste mondial visant à culpabiliser les femmes qui oseraient sortir de l’état léthargique dans lequel sommeillaient toutes les femmes depuis le début de l’humanité ! ou alors, le féminisme trop poussé conduirait pardoxalement un sentiment de culpabilité de ne pas être comme toutes les autres femmes, pire il conduirait à jalouser celles qui n’entrent pas dans ce combat.

    Le pire dans les combats que l’on mène est parfois de constater qu’ils n’intéressent pas tout le monde voire peu de monde surtout s’il s’agit de personnes de son propre camp (les femmes) pour continuer sur un langage imagé.

    Et en lisant vos propos suivants :  » Si vous travaillez pendant que vos enfants sont à la garderie, vous êtes une mauvaise mère égoiste et si vous demeurez à la maison et êtes sur l’aide sociale, vous êtes une paresseuse et un parasite… « , je me permettrai de vous poser une qustion : QUE VOULEZ VOUS A LA FIN ?

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  • Stéphanie
    10 mars 2009

    Doty, je vous rappelle que mon texte fût inspiré par un parti qui se proposait de récompenser le fait de ne pas envoyer ses enfants en garderie, je n’ai pas inventé ça. Personnellement, je n’ai pas d’enfant et je ne pense vraiment pas que les femmes qui militent pour le droit de ne pas être culpabiliser de travailler projettent leur propre culpabilité sur les autres femmes. Vous ne trouvez pas qu’il y a déjà suffisamment de psychologues à deux sous? Le fait de ne pas se sentir coupable, prive-t-elle une femme de son droit de s’insurger contre un discours culpabilisant de plus en plus présent dans les médias québécois et qui fait des mères d’éternelles coupables? Les reproches adressés aux mères ne proviennent pas que des hommes, d’ailleurs, même si c’est souvent le cas.

    Tantôt c’est un article qui déplore les dommages de la garderies sur les enfants ou prétendant que les féministes détestent les mères aux foyers, tantôt un documentaire contre la garde partagée. Un grand nombre d’articles portant sur des problèmes de société concernant les jeunes (cyberdépendence, troubles de comportement, dépression, décrochage, etc) insistent sur le fait que « maintenant les deux parents travaillent », ou parlent des enfants « la clé autour du cou ».

    Jusqu’à tout récemment un psychiâtre québécois qui était invité à toutes les émissions comme expert (il a été radié temporairement de l’ordre), mentionnait souvent qu’il était condamnable qu’une mère laisser confie, même momentanément, ses enfants aux soins du père (pour lui, les hommes sont incapables de s’occuper d’un enfant). Il blâmait régulièrement le féminisme. C’est seulement à la suite de propos racistes tenus à notre version de « Tout le monde en parle » (il a affirmé que les noir-es et les autochtones étaient moins intelligents que les blancs et les blanches) qu’il cessa d’être invité aux émissions de télévisions.

    Dans la section forum des journaux et les blogues, il est courant de lire des propos d’hommes disant que les femmes sont des égoïste qui veulent tout avoir dans la vie, qu’elles veulent travailler pour se payer une deuxième voiture ou autres luxes, qu’elles qu’on n’a pas d’enfants pour les faire élever par d’autres, etc. Les hôpitaux ont des quotas de femmes à convaincre d’allaiter pour pouvoir se mériter une certification, j’ai oublié le nom, ça ressemble à « Ami des mères ». Les femmes qui choisissent le biberon se font dire de fermer le rideau (il ne faudrait surtout pas donner le mauvais exemple!)Selon l’organisme « Au bas de l’échelle », qui défend les droits des personnes faiblement salariées, environ 60% des licenciements abusifs chez les femmes, se produisent à l’annonce d’une grossesse ou lors d’un retours de congé de maternité. Ces chiffres datent d’avant la création du programme de congé de maternité pour les travailleuses autonomes qui a été obtenu après des années de lutte acharnée.

    En terminant, je vous affirmer que je n’ai pas de « camp » car je ne suis pas du genre à prendre la défense d’une femme, de voter pour elle ou de me ranger de son avis parce qu’elle est une femme (il existe des divergences d’opinion au sein même du mouvement féministe). Vous qui aimez dénoncez les généralités et prétendez que les féministes s’auto-persuadent « …d’un complot machiste mondial visant à culpabiliser les femmes… » sachez qu’au Québec, ce sont les masculinistes qui prétendent qu’il y a un complot, (féministe celui-là), que les féministes ont envahie le gouvernement, qu’on vit en matriarcat, etc.

    J’ai entendu une personne dire « Le bonheur d’une femme est toujours ailleurs ». Vous voulez savoir ce que je veux « à la fin »? C’est simple: que le bonheur d’une femme soit partout où elle choisit d’être!

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  • Baloc
    23 mars 2009

    Je suis mariée et mère de deux jeunes enfants. Mon époux travaille à temps plein et je reste à la maison pour m’occuper de nos enfants. D’autres couples ont fait le choix de mettre leurs enfants à la garderie et de travailler tous les deux. Ils ont un double revenu, en échange de 7$ par enfant. Pour ma part, je n’ai aucun revenu, mais j’économise 14$ par jour. Je me sens flouée. Ne voyez-vous pas d’injustice ici?

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  • Stéphanie
    23 mars 2009

    Vous marquez un point intéressant, que j’aurais sans doute dû prendre davantage en considération, qu’un parent à la maison doit être particulièrement soutenu du fait qu’il n’occupe pas d’emploi rémunéré et est donc désavantagé sur ce point. Je ne m’oppose d’ailleurs absolument pas à ce qu’on soutienne davantage les parents à la maison, je voulais juste qu’on ne fasse pas de différence entre une mère avec conjoint et un qui n’en a pas. De toute façon il y a des mères monoparentales qui travaillent (parfois à faible salaire), ou même des couples qui, même à deux arrivent à peine.

    Il n’est pas toujours facile de cerner les motivations, voire les idéologies qui sous-tendent les politiques familiales: aider les familles en général ou favoriser la structure familiale traditionnelle? Reconnaître à tout parent le droit d’élever ses enfants à la maison ou ne reconnaître ce droit qu’à certain-es d’entre eux et elles?

    J’ai l’impression que c’est seulement lorsqu’une mère de famille a un mari qui travaille qu’elle peut espérer inspirer la bienveillance de certains partis politiques, alors qu’on cherchera à lui serrer la vis si elle est monoparentale et vit de l’aide sociale. Les pensions alimentaires sont d’ailleurs toujours déduites des prestations d’aide sociale. Il y a une dizaine d’années, les Parcours d’insertion obligatoire prévoyaient des mesures de retours au travail forcé des assistées sociales mères d’enfants de plus de 2 ou 3 ans, j’ai oublié. Remarquez, ça c’était une trouvaille du PQ.

    Je comprend aussi combien ce doit être frustrant de voir que les frais de garderie subventionnées sont les mêmes quel que soit le salaire des parents. Cependant, je me méfie toujours lorsque ce sont les gouvernements qui décident de qui est assez riche pour payer plus. Je me souviens du rapport de l’Institut Fraser qui avait changé la « définition » de la pauvreté pour qu’une personne ne soit considérée comme pauvre que si elle gagnait moins qu’un montant tout à fait ridicule, ça tournait autour de 8 000$ par année.

    C’est clair que les mères au foyer sont flouées. Elles renoncent à un revenu, à cotiser à un régime de retraite et à avoir de l’avancement professionnel, pour accomplir gratuitement des tâches non-reconues socialement qui paraissent toujours aussi mal sur un CV! Sans parler des préjugés sur les mères au foyer qui ne parleraient supposément que de popotte et des exploits de leurs rejetons… Il y a des féministes et des groupes sociaux qui militent pour un revenu pour le parent au foyer.

    Enfin, j’espère que les tâches qu’accomplissent majoritairement les femmes cesseront d’être prises pour acquis et seront davantage reconnues dans l’avenir. J’espère aussi qu’une femme ne sera jamais jugée selon le fait qu’elle ait un homme ou pas dans sa vie.

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  • juliedelariviere
    22 mai 2009

    Le choix
    Je suis toute pour le choix . Ce qui me dérange, c’est que le choix de retourner travailler est financé par le gouvernement. Si j’avais recu le 20 dollars par jour que le gouvernement paye pour un enfant en garderie, 5 jours par semaine et 200 jours par année, j’aurais recu pres de 100 000 dollars au cours des années en tant que mère/éducatrice pour mes trois enfants. Sans compter les congés de maternité et autres, le régime de retraite etc. Laissez moi vous dire que les miens, comme les enfants de garderie, aurait pu avoir accès a plus de materiel éducatif et d’ateliers. Je connais quelqu’un qui donne des ateliers de danse dans les CPE, et c’est merveilleux mais jamais des mères au fyer ne peuvent offrir ca a leurs enfants. On a pas du tout les memes moyens.
    L’enfant n’a pas les memes droits/besoins qu’il soit a la maison ou a la garderie?

    Le vrai fond des mommy wars c’est ca, on est toutes pour la liberté de choisir mais il semble que le soutien offert pousse dans une certaine direction. Des familles comme nous qui arrivent juste sur un salaire et qui ont choisi de garder les enfants a la maison, doivent payer pour les autres sans rien recevoir.

    Le féminisme a permi aux femmes d’etre recconues sur le marché du travail mais les femmes au foyer sont toujours restés dans l’oubli. On commence maintenant a s’interesser aux aidantes naturelles qui s’occupent de personnes malades, vieilles ou handicapées. Quand va t’on reconnaitre les femmes qui s’occupent a temps plein de leurs enfants? Au moins nous permettre de cotiser au régime de retraite. Nous ne somes pas des inaptes/ inactives. Nous sommes des femmes actives socialement et faisons un travail important.

    Peu importe qui éduque l’enfant, il devrait etre financé equitablement. Et si on faisait confiance aux familles et qu’on financait celle-ci plutot que des services uniformes? Je pourrais choisir qui garde mes enfants et payer la grand-mere, la voisine, moi meme!

    Ce choix ne devrait pas etre un choix economique mais personnel. Il est tres injuste de ne pas offrir le meme soutien a tous les enfants.

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  • Stéphanie
    22 mai 2009

    Il a toujours été important pour moi de ne pas opposer les deux modèles, celui de la mère occupant un emploi rémunéré et celui de la mère à la maison qui travaille autant (sinon plus) à élever ses enfants.

    Les mères à la maison doivent aussi être soutenues par les politiques gouvernementales. Leur travail devrait être davantage reconnu et c’est vrai que c’est injuste qu’elles soient désavantagées du point de vue cotisations.

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  • juliedelariviere
    24 mai 2009

    100% d’accord qu’il ne faut pas opposer les modèles et les modes de vie et supporter equitablement tous les choix pour une vraie société pluraliste et équitable!

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