Pour en finir avec le mythe d’un Québec matriarcal (RANT)

Je suis tellement tannée qu’on y fasse référence. Tellement écœurée de ce raccourci intellectuel qui confond sphère privée et sphère publique. Pourtant, c’est pratiquement un consensus dans les médias québécois mainstream. Au moins une fois par semaine, j’allume la radio ou la télé et j’entends « Le Québec qui, comme on le sait, est une société matriarcale… », ou bien je lis ça dans un article ou un édito. Et c’est pas mêlant, chaque fois ça me fait grimper dans les rideaux.

Ma plus récente session d’escalade dentelière* ? C’était pas plus tard que jeudi dernier en écoutant Bazzo.tv où on posait l’édifiante question « Les québécoises sont-elles castrantes ? » Je ne vais pas rentrer ici dans une critique de la discussion en tant que telle – qui n’a pas été aussi démagogique que ce à quoi je m’attendais – mais j’ai quand même été sonnée par la prémisse comme quoi le Québec était, historiquement parlant, un matriarcat et par la non-remise en cause de cet énoncé par les différents panélistes.

Je suis d’accord avec l’affirmation que les femmes québécoises ont été fortes à travers l’histoire, faisant preuve d’une résilience, d’une inventivité et d’un courage incroyables. Pour ce que ça vaut, je viens d’achever la lecture du Tome 1 des Filles de Caleb, et des Émilie Bordeleau qui ont été le noyau de leur famille – surtout dans les zones rurales – notre patrimoine en regorge. Il est aussi vrai de dire que dans beaucoup de ménages, c’était (et ça continue d’être) les femmes qui tenaient le cordon de la bourse et étaient en charge des dépenses.

Mais au-delà de tout cela ; au-delà du « pouvoir » que les femmes ont de tous temps exercé à la maison ; au-delà de l’éducation des enfants et des tâches domestiques ; au-delà de la responsabilité d’aller faire les courses… veut-on bien me dire quelle influence les femmes ont-elles pu avoir au niveau politique, quand elles n’avaient pas le droit de vote ? quand aucune d’entre elles ne siégeait à l’un ou l’autre des niveaux de gouvernement ? quand on leur refusait l’entrée à certaines professions ? le droit à l’éducation supérieure ?

Le Larousse en ligne propose deux définitions pour le mot « matriarcat » :

1. Régime d’organisation sociale dans lequel la femme joue un rôle politique prépondérant.
2. Fonctionnement familial dans lequel la mère a une influence, une autorité prépondérante.

Alors que la première est la définition traditionnelle, la deuxième est plus proche de l’usage du mot tel qu’en ont fait certains anthropologues. C’est aussi ce deuxième sens que lui confèrent journalistes et chroniqueurEs par les temps qui courent. Il ne s’agit donc pas d’une erreur à proprement parlé.

Reste que la majorité qui va entendre ou lire « matriarcat », le comprendra comme étant le pendant du patriarcat, donc au sens de la première définition. Dans un Québec où les propos masculinistes influencent grandement le discours public, c’est tout sauf banal et sans conséquence qu’on propage le mème d’un Québec culturellement matriarcal, peuplé de Germaines qui dominent, voire étouffent leurs hommes.

Une autre manifestation sournoise du ressac antiféministe et de sa propension au révisionnisme.


*Dans un souci de rigueur factuelle je dois avouer que je n’ai pas de rideaux de dentelle, mais plutôt des stores horizontaux.

27 Comments

  • Marie J.M.
    16 février 2010

    Moi aussi j’ai réagi à l’affirmation du matriarcat québécois. Si nous étions dans une société matriarcale, pouquoi les femmes ont-elles dû lutter pour avoir le droit de posséder une résidence, pour voter, pour pouvoir travailler, etc.? Pourquoi, traditionnellement, portons-nous le nom du père? Pourquoi sommes-nous aux prises avec des dynamiques de violence familiale où les femmes sont majoritairement des victimes. Et ainsi de suite.

    Ça me fâche que l’on joue ainsi avec la réalité! J’ai l’impression que c’est une façon de camoufler les pans moins reluisants de notre histoire et de nier le double standard qui existe encore aujourd’hui.

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  • Valérie
    16 février 2010

    Quelle bonheur de lire cette chronique! Il y a deux ans, je suivais un cours d’anthropologie du genre dans lequel on m’avait appris que le matriarcat n’avait JAMAIS existé. Et voilà que j’ouvre la télévision à La Joute (toujours téléquébec)et que la première question du jour traitait du matriarcat au Québec. Saleté. Je leur ai envoyé un courriel afin de rectifier le tout, on m’a renvoyé un avis de réception automatique. Je suis d’accord avec vous, ça déforme la réalité.

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  • Valérie
    16 février 2010

    Ah tient, le Doc Mailloux s’emporte sur choi.

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  • Marie J.M.
    16 février 2010

    Je suis sincèrement découragée que l’on donne du temps d’antenne pour tenir de tels propos… Qu’un honne se soucie du bien-être des femmes qui se prostituent c’est signe qu’il est émasculé et victime de matriarcat. Il y a pleins d’arguments qui ne tiennent pas la route… mais cela fera sûrement grand plaisir à plusieurs détracteurs du féminisme… 🙁

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  • Caroline R.
    16 février 2010

    @ Marie-Hélène:
    MERCI!!!!
    Tu as tellement su exprimer ma pensée.

    Le patriarcat est un système de pouvoir basé sur la filiation PATERnelle. Hé oui! Ça vient du latin et ça exprime ce que l’on vit. Toute société basée sur un système où l’on transmet l’héritage, le nom est les droits par le père est une société PATRIarcale. Si on prend le mot et qu’on change le préfixe par MATRI, il faut comprendre que le nom, l’héritage et les pouvoirs sont transmis par la MÈRE. Or, au Québec, ce n’était pas le cas. Et aujourd’hui, on peut bien léguer nos biens à qui l’on veut…

    Et là, je vais péter vos bulles:
    Vous savez, dans nos cours d’histoire du Québec où l’on nous apprend que les Iroquois avaient une société matriarcale? Hé bien, C’EST PAS VRAI! La société iroquoise ÉTAIT une société matriaLOCALE, c’est-à-dire que le couple emménage dans la maison de la mère de l’épouse. MAIS (ce dont on oublie de nous dire) seulement pour les 2 premières années de vie commune. Et puis, l’héritage n’est PAS transmis par la mère. Ce qui se passe en fait, c’est que l’homme donnera SON héritage aux enfants de sa soeur, parce qu’il est ainsi CERTAIN qu’ils sont du même sang que lui (puisque de la mère, on est toujours certain, mais du père, on présume)…

    Voilà pour la leçon d’histoire.

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  • Valérie
    16 février 2010

    Et quand on parle de la transmission des liens familiaux, il faut référer aux concepts de matrilinéarité et de patrilinéarité. La communauté juive, par exemple, est matrilinéaire.

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  • mymyk
    17 février 2010

    Comment se fait-il que dans une émission présentée à Télé-Québec on puisse laisser dire que le Québec est une SOCIÉTÉ matriarcale? À V ou à TVA, je ne dis pas, mais Télé-Québec?!

    Comme Marie-Élaine l’explique, il y a une différence entre une société matriarcale (au sens de régime d’organisation d’une société) et une famille matriarcale (au sens du fonctionnement d’une famille).

    Merci aussi à Caroline R. et à Valérie pour leurs compléments d’information.

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  • Joelle
    17 février 2010

    Woow! Comme je suis contente de lire vos commentaires et arguments! malgré toute ma bonne volonté je manquais parfois d’exemple pour défaire cette affirmation… Comme ce blogue est précieux !!

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  • Chaminou
    18 février 2010

    On dit aussi ceci de la France, parfois. Comme quoi, rien n’arrête ceux qui refusent de se remettre en question !

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  • JB
    19 février 2010

    Bonjour.
    Je trouve aussi cela particulièrement énervant. C’est encore un moyen de faire culpabiliser les femmes qui sont pourant dominées quotidiennement par un patriarcat évident depuis des siècles. D’ailleurs, je ne vois pas comme un « pouvoir » le fait que ce sont les femmes qui se sont occupés de tous temps « des enfants, de la maison, des courses, », mais plus comme une corvée que les hommes leurs ont imposée. Je suis, moi-même, un homme et je trouve effarant le sexisme quotidien balancé partout ( au boulot, dans les médias, en politique,…). Comment une société peut être matriarcale quand l’immense majorité des postes dominants et de pouvoir est détenu par des hommes ( en tout cas c’est cas le France )?
    Quelle mauvaise foi.
    Bravo pour votre réaction.
    JB

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  • Sophie
    19 février 2010

    MERCI pour ce billet!
    Il y a moins d’une semaine j’ai eu un débat sur ce thème lors d’un dîner « entre Français » et le mythe d’une société québécoise matriarcale est largement répandu et diffusé dans les séances d’accueil et d’intégration des nouveaux arrivants il me semble! Je trouve cela inacceptable, malhonnête et dans la mouvance de ce courant qui veut que l’égalité entre les hommes et les femmes soient atteinte… On ne parle encore que trop peu de droits mais aussi d’autonomie économique des femmes et sur ce terrain là beaucoup de travail doit être réalisé!…
    Ce débat m’a marqué parce que je me suis sentie assez isolée au milieu d’une gang de gars et de filles trentenaires, éduqués mais…qui semblaient dire que les Québécoises avaient pris le « pouvoir » au détriment de ces messieurs profondément remis en question dans leur identité masculine… Pas facile de défaire les préjugés et de rappeler que les droits civils, sociaux et culturels ne devraient pas avoir de sexe… Pas facile d’expliquer que oui, c’est vrai et tant mieux, les femmes ont obtenu de belles victoires sur le plan politique, social, économique mais ce sont des gains fragiles encore trop souvent contestés (je pense à ce « non-débat » sur la trop grande féminisation en médecine et cette idée suggérée mais aberrante d’instaurer des quotas en faveur des femmes…) et remis en question….
    Alors merci de nous aider à mieux argumenter avec ces lectures et ces informations pertinentes!
    Solidairement!
    Sophie

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  • Sophie
    19 février 2010

    Oups…. je voulais dire (je pense à ce “non-débat” sur la trop grande féminisation en médecine et cette idée suggérée mais aberrante d’instaurer des quotas en faveur des HOMMES…)
    Pardon, j’ai écrit dans un moment de colère extrême 😉

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  • Marie-Élaine
    20 février 2010

    @ Sophie « …le mythe d’une société québécoise matriarcale est largement répandu et diffusé dans les séances d’accueil et d’intégration des nouveaux arrivants il me semble! »

    QUOI ?!?!!?! Je ne connais pas la teneur en information de ces séances d’accueil, mais si ce que tu avances est vrai, ça n’a aucun sens. Que des représentants du gouvernement perpétuent ce mythe ? Une vraie honte !

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  • Sophie
    20 février 2010

    @ Marie-Elaine

    Je ne voudrais pas généraliser mais malheureusement certains de mes compatriotes m’ont dit l’avoir entendu lors de ces séances…

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  • Valérie
    20 février 2010

    Parce que ces jours-ci je suis obsédée par la radio-poubelle, voici un autre extrait excellent, signé André Arthur, DÉPUTÉ FÉDÉRAL. Il fait un lien entre la  »femellisation » de la société,  »l’éco-condrie », l’éducation, les belles jobs prises par les filles…

    http://www.youtube.com/watch?v=JcD0C1GI6Dw

    Je ne vous conseille pas de lire les commentaires, par-contre.

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  • Isabelle N.
    20 février 2010

    Une collègue africaine m’a partagé que son mari s’est fait dire, avant leur venue ici, que les « hommes étaient moins bien traités que les chiens » au Québec.

    Cette réputation étrange est rendue même au Bénin, c’es-tu assez fort?

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  • Caroline R.
    23 février 2010

    Bonjour!
    WOW! Quel bel échange! 🙂
    Petite question: que signifie « (RANT) » qui est à côté du titre?
    MErci d’éclairer ma lanterne!

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  • SophieSexologue
    24 février 2010

    Je trouve ça fort rafraîchissant cette discussion!
    J’ai aussi écouté l’émission dont vous discutez et j’en avais fait un billet sur mon blogue! 🙂

    Je voulais faire une petite parenthèse en lien avec les cours pour les nouveaux arrivants au Québec. Je souhaite commencer en disant que je suis d’accord avec le fait que ce genre de « publicité » est réellement étrange…

    Par contre, je suis allée voir le film « la domination masculine » il a quelques semaine et lorsqu’on compare la France avec le Québec, c’est fou de voir comment la domination du patriarcat est encore plus densément ancrée en France qu’au Québec.

    Ça ne justifie pas qu’on qualifie le Québec de matriarcale, mais je me questionne; est-ce qu’on tente d’aviser les personnes qui immigreront au Québec de s’attendre à ce que les femmes sont d’avantage l’égale de l’homme que ce qu’ils ou elles ont connu dans leur pays d’origine, mais que c’est mal exprimé dans les formations? Car malgré les luttes qui restent à gagner, on ne peut se cacher que le Québec est un des endroits au monde où on ressent d’avantage le travail que les femmes (et plusieurs hommes!) ont faites pour l’égalité entre les hommes et les femmes.

    Je ne sais pas, je pose la question! 🙂 Question de remettre du piquant dans ce débat pas mal déjà « hot »! 😉

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  • Marie-Anne
    24 février 2010

    @Sophie Sexologue
    Je sais pas, peut-être que les femmes québécoises se sont plus «empowerées», elles ont peut-être pris leurs places de manière plus affirmative qu’ailleurs que cela donne l’impression d’avoir empiéter sur le terrain des hommes…?

    En tout cas, moi, toute les questions sur le supposé «matriarcat» québécois, je prends cela pour un reflet caricatural de la situation des femmes québécoises : cela veut dire que les québécoises ont pris leurs places et revendiqué fort l’égalité, non ? C’est pratiquement un compliment ! 🙂 Et pourquoi les progrès des femmes devraient toujours être considéré comme des régressions pour les hommes ? Revendiquer une société plus juste, à mon avis, c’est humaniste, non ? Le féminisme en est un ! Et c’est pour le bien de tout le monde.

    Ce sont les idées déformées et les préjugés sur le féminisme qui font arriver à des conclusions loufoques d’un «matriarcat» québécois. Qu’en dites-vous ?

    ( En passant, Sophie, chouette blogue de sexologie, right on !)

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  • Imace
    25 février 2010

    Par curiosité, que sont ces « cours pour les nouveaux arrivants du Québec » ?

    Il y a une formation dispensée aux personnes désireuses d’acquérir la citoyenneté québecoise ? Il me semble qu’il n’existe rien de tel en France…

    @ Sophie : je serai en effet curieuse de créer une sorte « d’échelle » de l’émancipation féminine pour y placer les Etats. Car ce n’est pas facile de juger son pays, surtout si l’on est assez sédentaire^^.

    Mais il me semble en effet que la France est assez retardataire sur toutes les questions relatives aux droits des femmes par rapport à sa « modernité » dans d’autres domaines.

    Hélas, sans doute à cause de son histoire révolutionnaire (le siècle des Lumières, 1789, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, etc.), mes concitoyens pensent irrationnellement vivre dans une nation éclairée et humaniste. Ainsi, la majorité de la population croit l’égalité des sexes acquise. La réalité est plus complexe !

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  • Caroline R.
    26 février 2010

    @ Imace:

    En fait, lorsque le Québec accueil des immigrants, on leur donne une formation afin de leur expliquer le fonctionnement du Québec, la primauté de la langue française, l’égalité des sexes, etc… Or il semblerait que ces cours soient dispensés par des fonctionnaires (personnes salariées travaillant pour l’État et parlant, supposéement, en son nom!) qui se contentent de généraliser à outrance des faits historiques en utilisant des racoursis idéologiques sans préoccupation aucune pour les conséquences.

    Par ailleurs, concernant la Révolution française, des révolutionnaires féministes (Olympe de Gouges – http://fr.wikipedia.org/wiki/Olympe_de_Gouges – en tête avec sa Déclaration universelle des droits de la Femme et de la citoyenne – http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9claration_des_droits_de_la_femme_et_de_la_citoyenne -) avaient alors réclamé que l’égalité de droits s’applique AUSSI à elles. Cependant, craignant de voir leurs privilèges masculins diminuer et de voir les autres sous-hommes, comme les esclaves noirs, revendiquer les mêmes droits, les hommes blancs les ont pourchassées et guillotinées (Olympe de Gouges n’y échappant pas!).
    Ce n’est que plusieurs années plus tard qu’on récupérera le mouvement féministe en disant: mais, vous n’avez rien compris! L’Homme avec un grand H inclus les femmes!…
    Désolée, mais NON! Il est trop facile de récupérer le mouvement et de se féliciter de l’évolution dite-naturelle de la société, mais cela n’est qu’une autre forme de mysoginisme. En effet, en arguant que les droits des femmes leurs furent gracieusement DONNÉS par les hommes ne fait que glorifier ces derniers et jetter de l’ombre sur les femmes qui se sont BATTUES, au péril de LEUR vie pour ces droits!

    Voilà pour la leçon d’histoire qui, je l’espère, vous aidera à démontrer à vos collègues que l’égalité n’est PAS déjà-là et que c’est pour cela qu’au Québec, Simonne Monet-Chartrand (http://fr.wikipedia.org/wiki/Simonne_Monet-Chartrand) s’est battue pour que cette charte soit nommée la Charte des droits et libertés de LA PERSONNE (http://fr.wikipedia.org/wiki/Charte_des_droits_et_libert%C3%A9s_de_la_personne).

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  • gouina
    27 février 2010

    Vous devriez être fières qu’on considère le Québec comme un système matriarcal. ça signifie que partout ailleurs sur la planète on considère que les québecquoises ont atteint le même niveau d’égocentrisme que les québécquois.

    C’est une véritable victoire qu’il faut fêter dignement au lieu de gémir bêtement sur une supposée imposture !!!

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  • Léa
    27 février 2010

    Bon texte! Nous avons été interpellées par le même thème cette semaine!

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  • Caroline R.
    28 février 2010

    @gouina
    NON.
    Dire de la société québécoise c’est dire que les femmes exploitent les hommes comme ces derniers le font dans un système patriarcal. Là n’est PAS le but du féminisme, sinon d’établir une ÉGALITÉ entre les sexes.

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