L’affaire Daigle: 20 ans plus tard qu’en est-il de l’engagement féministe?

Dans l’histoire féministe du Québec, l’affaire Daigle a été un moment marquant. Aujourd’hui, on soulignait le 20e anniversaire de cette bataille juridique et féministe dans La Presse. Je connaissais grosso modo l’histoire de cette femme dont l’ex-conjoint est allé jusqu’à la Cour suprême pour l’empêcher d’obtenir un avortement. En lisant l’article de Louise Leduc, j’ai été surprise de d’apprendre que:

> Chantal Daigle avait obtenu un avortement avant la fin du procès, s’exposant à des poursuites et des sanctions sévères. Elle n’a rien eu.
> Selon Francine Pelletier  » ça été le dernier soubresaut du mouvement féministe. Il n’y en a plus eu depuis».
> L’avortement n’est plus criminel depuis 1988 au Canada.

Je ne sais pas ce qui me brasse le plus: de savoir que l’avortement n’est plus criminel depuis seulement 1988 ou que Francine Pelletier croit que ça été la dernière grosse mobilisation féministe. Le projet de loi C-484 a créé un tollé à l’automne passé. Probablement rien de comparable à ce qui se passait lors de l’été 1989, dans la lignée de l’activisme féministe populaire des années 70-80… Je ne sais pas, je n’y étais pas. (mouahahaha!)

Est-ce qu’on vit un réel backlash féministe ou c’est l’activisme en général qui a pris dur coup? Est-ce que c’est la notion même d’engagement qui se redéfinit?

40 Comments

  • Caro
    4 août 2009

    Merci!!!!!!

    Je crois personnellement, que nous avons simplement une façon différente d’être activistes! Non, nous ne sortons plus dans la rue, nous ne faisons plus de grosses maniff… mais on envoie des courriels, participant à des forums de discussions, on s’arrange pour se faire entendre.

    Que les vieilles de la veille pensent que nous sommes toutes des ingrates anti-féministes me frustre au plus haut point! Elles voudraient qu’on fasse exactement ce qu’elle auraient fait à leur époque… ne peut-on pas vivre dans notre époque, et utiliser les moyens de notre époque afin de faire changer les choses autrement????

    Ça fait TELLEMENT du bien de l’écrire, ça fait tellement longtemps que je pense ça!!!
    Les vieilles féministes qui veulent tout nous montrer ne font preuve que d’un paternalisme honteux, puisqu’elles ne pensent pas que le monde peut changer sans elles! Il me semble qu’il y aurait moyen d’établir un dialogue, et que tout le monde ait sa place dans le mouvement féministe du 21e siècle!

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  • Stéphanie
    4 août 2009

    Je crois que les féministes plus âgées soulignent bien plus souvent l’ingratitude des jeunes femmes qui participent au dénigrement du féminisme (tout en profitant de ses acquis) que des jeunes féministes qui utilisent d’autres moyens de s’exprimer.

    Elles ont sans doute peur qu’on se repose sur leurs lauriers. Elles ont connu une époque que nous ne pouvons imaginer aujourd’hui. Encore dans les années 60 (je ne sais pas jusqu’à quand en fait) une femme ne pouvait même pas se faire opérer d’urgence si son mari ne signait pas pour autoriser l’opération!

    J’ai participé à des manifs féministes et il y avait des gens de tout âge et même des deux sexes.

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  • Maude P.
    4 août 2009

    Tout d’abord, pour répondre à ta question Marianne, je pense que ce n’est pas seulement le mouvement féministe qui a perdu de son éclat, mais tous les mouvements militants. En gros, avec la perte progressive du mode de vie communautaire qui caractérisait le Québec il y cinquante ans, au profit d’un individualisme « lavé » de ses racines et bien cloisonné dans sa propriété, les gens s’impliquent de moins en moins.

    Il y a donc moins de bénévoles (j’ai oeuvré en tant que bénévole et travailleuse dans des milieux militants, et le manque est criant). Moins d’implications. Moins de solidarité. Les banlieues et les villes, milieux anonymes, favorisent une attitude non-responsable collectivement et individuellement. Les gens sont riches, vivent grassement (quoiqu’on en dise, j’ai assisté en 2005 à une manif contre la coupure des prêts et bourses, et un étudiant s’était acheté des sushis… ok c’est cliché, mais pour moi, ça ne cadrait pas). Comme disaient les Romains, pour garder le peuple bien docile, donnez-leur du pain et des jeux. Donc on a de la bouffe à s’éclater la panse et la télé pour nous faire perdre notre temps et nous abrutir. Que des être humains à l’autre bout du monde meurent de faim, et on sera bouleversé, on voudra l’aider – tant que ça ne dérange pas notre petit confort. Même chose pour l’environnement, la politique ou la cause féministe. Nous sommes si bien que nous n’osons plus.

    Je ne suis pas une experte du militantisme technologique, mais très personnellement, bien que j’en signe des pétitions par internet et que j’envoie des courriels aux élus, ce qui fait bouger les choses, c’est le contact humain. C’est ça qui énergise, qui donne la force. Que ce soit une manif, rencontrer un ministre, une marche silencieuse, etc. C’est ça aussi qui mobilise l’opinion publique et oblige les politiciens à se plier à leur ennemi : la démocratie.

    Je pense que les jeunes féministes d’aujourd’hui sont réfléchies, actives et pleines de volonté. Mais je trouve que le mouvement est éclaté, trop éclaté, selon moi, pour parvenir à aller chercher de profonds acquis.

    Je comprends cependant que les objectifs, les visions et les origines des féministes d’aujourd’hui sont disparates, et que c’est ce qui en fait la force.

    Bref, je trouve que c’est un sujet très intéressant, qui amène dans plusieurs avenues…

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  • Phil
    5 août 2009

    Grace a la pilule et a l’avortement, l’homme quebecois peut enfin etre le libertin qu’il revait depuis la nuit des temps! Plus de menaces de petits monstres qui vous colleront à la peau durant toute votre vie, allez ouste! aspirons-les!
    Je vois surtout un tas de femmes de 30 ans qui revent en vain de fonder une famille, alors que l’idee de paternité et de fidelité est completement disparu chez le male quebecois 🙂
    En gros, j’aimerais au nom de la liberte masculine et de la societe individualiste et axé sur le plaisir, remercier Madame Daigle.

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  • Stéphanie
    5 août 2009

    @Phil

    Les hommes infidèles n’ont pas attendu la légalisation de l’avortement pour l’être.

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  • Phil
    5 août 2009

    @Stephanie

    ni les femmes ma chère, mais on a simplement institutionalisé le droit d’etre infidele, d’une certaine facon on a légalisé la polygamie…en donnant à l’homme les moyens de s’éloigner de la corde au cou et de gambader plus facilement.

    L’avortement a toujours existé, seulement la, il est industriel, plusieurs dizaine de milliers d’avortements à Montréal chaque année. C’est IN…à Verdun je me rappelle cette mere de famille qui me racontait le 2e avortement de sa fille, ca en devenait un genre de rite de passage. Aux USA on a commencé à le feter par ailleurs.

    C’est devenu le symbole par excellence des feministes, encore plus que l’accès aux etudes…ce droit à l’aspirateur…

    Plutot ironique…l

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  • Stéphanie
    5 août 2009

    Sait-tu combien de fois une femme ovule dans sa vie? Calcule 12 fois par mois, sauf en cas de grossesse multiplié par 40 ans environ. Ce qui est surprenant est que le nombre d’avortement ne soit pas plus élevé!

    Et les féministes ne se battent pas pour l’avortement mais le droit d’y avoir légalement recours. Je ne connais aucune féministe qui se vante de ses avortements. On ne doit pas connaître les mêmes! 🙂

    Avortement = polygamie? Elle est bien bonne celle-là!

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  • Phil
    5 août 2009

    @stephanie
    he bien, il faut un homme pour faire un enfant…et un acte…dans une societe renseigné avec des moyens contraceptifs tres disponibles, cela indique que les femmes sont soit plus insouciantes qu’avant, soient qu’elles ont plus de rapports avec des personnes differentes sans se proteger adequatement.

    En revendiquant le droit a l’avortement comme le droit des femmes, elles ont enleve a l’homme sa part de responsabilite egalement, ce qui est ironique. Comme quoi les feministes joueront toujours le jeu des hommes.

    Du meme coup, oui, la pilule et l’avortement ont effectivement permis un liberalisme sexuel beaucoup plus grand, donc si tu veux, un genre nouveau de polygamie….

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  • Pwel
    5 août 2009

    @Phil

    Premièrement: félicitation, tu commentes plus vite que ton ombre ^^ *tite tappe sur l’épaule*

    Deuxièmement: Je ne sais pas si tu as lu ce que tu viens de nous transmettre mais on parle d’un party organisé dans le but d’aider la fille à lever des fonds pour son avortement. Il n’est dit nulle part que qui que ce soit saute de joie ou voulait absolument fêter. Les avortements aux États-Unis peuvent être coûteux, et la deuxième question que le narrateur pose à la femme explique tout le sens de cette « fête », qui si tu lis bien, n’est pas si joyeuse.

    C’est un plaisir d’avoir pu t’éclairer 🙂

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  • Phil
    5 août 2009

    Allons, on voit bien le cote revendicateur et symboliste des feministes…une genre de fete lugubre, une messe noire…ou l’homme est banni en plus.
    Les feministes ne sont de toutes facons jamais heureuses, toujours tristes et fieres de souffrir afin de revendiquer ci et ca…je n’imaginerais jamais un party plein de feministes comme un truc joyeux…sauf si on y sacrifiait a la deesse Athena (ou probablement Kali) un quelconque italien capturé sur Crescent!!! La j’imagine les hululements hysteriques qu’on pourrait y entendre….

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  • Stéphanie
    5 août 2009

    @Phil

    « Les feministes ne sont de toutes facons jamais heureuses, toujours tristes »

    Affirmation gratuite.

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  • Phil
    5 août 2009

    absolument pas, tu n’as qu’a lire les sujets de ce mega-blog…toujours en lutte, toujours a deplorer votre condition…vous avez une image deplorable et triste…et meme je dirais que ce sont surtout les filles non-feministes (il y en a de plus en plus, le feminisme etant une autre creature socialiste tres baby boomers)

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  • Phil
    5 août 2009

    @marianne
    en tout cas pour prendre une biere cest pas facile! 😉

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  • Anne-Marie
    6 août 2009

    Entre une groupe de femmes qui s’organisent, qui discutent et qui se questionnent sur des sujets d’actualité et un gars qui perd beaucoup beaucoup de temps dans sa journée pour s’acharner à commenter tous les sujets d’un blog auquel il ne s’identifie pas du tout, je ne sais pas ce qui est le plus déprimant.

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  • Phil
    6 août 2009

    @anne-marie
    ca ne prend absolument que tres peu de tmeps pour commenter.
    Evidemment on se sent toujours plus fort(e) quand on est une petite gang, seules, sans opposition, on se sent plus prophetique, j’imagine.

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  • Pwel
    6 août 2009

    Cher Phil,

    Ne soit pas trop dur avec toi-même, c’est correct d’admettre qu’on passe beaucoup de temps à parasiter. Un petit 3 minutes doit être multiplié par le nombre de commentaires. Les maths se font facilement ensuite…

    Ensuite, je croyais que le sujet principal ici était l’examen du féminisme actuel en parrallèle avec l’engagement dans un sens plus large. Par rapport à ce sujet, les opinion d’un anti-féministe (toi) sur ce qu’il croit être le féministe, sont … non pertinentes.

    Tu imagine le féminisme comme monolytique et figé dans le temps, quand le sujet de ce billet se questionne clairement sur la trajectoire et l’évolution qu’il est en train de connaitre. Ce n’est pas un débat que tu engages, c’est un antagonisme automatique que tu opposes.

    Je t’invite à t’informer sur les différentes formes de féministes et les différents mouvements et écrits qu’elles créent. Ce sera plus agréable pour tout le monde que le niveau des échanges soient rehaussés. Et même pour toi ça va être bien, c’est toujours bon de savoir exactement à quoi on s’oppose.

    @Tout le reste de la population de ce blog:

    J’aurai aimé me pencher sur la vision des « vieilles féministes », des jeunes femmes et des adolescentes, sur les différents modes de luttes, sur la place de ces hommes féministes qui veulent lutter aussi, sur la perception de l’engagement social dans un monde régit par les principes de production/consommation, sur l’efficacité des nouveaux modes de communication dans l’engagement, sur l’efficatité des vieux modèles de lutte dans notre nouveau monde… Mais je suis désolée de voir que nous pourrons difficilement les aborder parce que nous sommes occupéEs à répondre à des murs (un mur n’écoute pas et ne dialogue pas).

    En espérant que ce post ne ferme pas comme d’autres dû à du parasitage.

    Bon, retour au travail, hihi c’est que c’est long commenter^^.

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  • Anne-Marie
    6 août 2009

    @ Phil
    Prophétique, oui. J’ai d’ailleurs quelques icônes de Marianne ici, sur mon bureau. 2-3 chandelles, de la musique douce et un bout de chandail que je lui ai volé dans un show.

    Tu sais, je n’ai absolument rien contre l’opposition. Je me questionne seulement sur le potentiel de plaisir que tout ceci te procure. Chaque fois que je te lis, je me demande pourquoi tu ne transfères pas tout ce temps et cette belle énergie en quelque chose de plus positif, en te créant un site web par exemple pour trouver des solutions aux problèmes que tu soulèves… plutôt que de faire du simple bashing anti-féministe. Être juste un peu plus proactif, mettons.

    Ça ou te partir une équipe de balle molle (fait beau, tsé).

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  • Phil
    6 août 2009

    @anne marie
    Et toi que fais-tu? tu pourrais jouer a la marelle egalement? En quoi mon intervention est non avenue? parce que tu n’aimes pas mes idées?

    Je parle d’avortement (sujet de ce commentaire) et du fait que depuis les années 80, les féministes ont mobilisé leur combat sur cet aspect plutot negatif, à moins que tu vois le phenomene des avortements et des grossesses non désirées comme un truc positif.

    Va lire Beauvoir pour voir la différence de discours entre les premieres feministes et les neo-feministes américaines.
    Daigle n’est pas le seul symbole dans le cas du droit à L’avortement, il y a aussi Tremblay, symbolisant chez les féministes le pouvoir male, dictatorial, etc..en gros votre discours est devenu avec l’avortement un discours non pas rassembleur (je veux aussi etudier, je veux aussi travailler, je veux que mon mari participe à l’éducation, etc…) à un disocurs d’opposition. On le voit aussi quand les feministes attaquent les experts qui déplorent les taux d’echecs scolaires des garcons au Quebec. En quoi aider les garcons va-t-il nuire aux filles? Le but est simple: tout ce qui est masculin est mauvais. C’est en quoi le discours feministe est passé de revendicateur d’égalité, à celui d’un dogme impérialiste: les garcons sont pas bons à l’école car les filles sont meilleurs, ils se suicident plus car ils ne controlent pas leurs emotions, etc…discours fataliste tres pres des discours raciste et colonialistes d’une autre époque.
    Mon idée: il ne faut pas s’étonner que le discours feministe actuel n’a plus trop d’écho chez les jeunes femmes épanouies et qu’il ne mobilisera pas trop les foules, car il est vu comme un discours d’opposition. Tellement que bien des filles fortement éduquées et bien salariées finissent par critiquer le feminisme.

    Suis-je dans le sujet?

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  • Moustique
    6 août 2009

    @Phil

    « …les garcons sont pas bons à l’école car les filles sont meilleurs, ils se suicident plus car ils ne controlent pas leurs emotions, etc… »

    Peut-tu donner un exemple de site féministe où tu aurais lu ça?

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  • Phil
    6 août 2009

    moustique: il y en a plusieurs: anti-patriarcal, des regroupements feministes, etc…

    tape  »discours masculiniste » par exemple, tu verras un tas de sites qui parlent des soi-disant arguments dits masculinistes et qui enjoignent à les combattre. C’est souvent un melting pot.

    Le fait de dire et déplorer et chercher à aider la jeune generation masculine à continuer et reussir des etudes…est vu comme un discours masculiniste…tu vois le genre?

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  • Moustique
    6 août 2009

    Ce n’est pas ce qui fait un discours masculiniste. Les féministes, en majorité, s’opposent au discours qui culpabilise le mouvement féministe pour avoir soi-disant causé les problèmes des scolarité chez les garçons. Voir toute attention accordée à l’autre comme si ça enlevait quelque chose à l’autre sexe est un comportement assez présent dans le discours masculiniste.

    On peut aider les enfants des deux sexes s’ils en ont besoins sans les dresser les uns contre les autres.

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  • Phil
    6 août 2009

    Moustique le probleme de l’education est de voir filles et garcons comme identiques et d’enseigner aux deux de la meme facon. De tout temps, a toute epoque meme dans des societes dites matriarcales (Mohawk par exemple) on separait les deux…
    Effectivement, egaliser tout à fait en sorte que le gars quebecois qui reussissait bien à une epoque, n’en a plus envie ou se sentent peu motivé. Dire cela est vu comme anatheme par les mouvements feministes et les multiples organismes pro-femmes.
    De toute facon les gouvernements adorent des males peu eduques, amateurs de Hockey, qui sont plus heureux que les femmes en Amerique du nord et en Europe selon les sondages (ils ont de moins en moins d’obligations)…voila des citoyens qui etait potentiellement dangereux qui ne se revolteront pas de sitot, meme au chomage. En gros ce n’est pas le feminisme du tout qui a fait ca, ce sont les gouvernements et les programmes d’education.

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  • Phil
    6 août 2009

     »discours qui culpabilise le mouvement féministe pour avoir soi-disant causé les problèmes des scolarité chez les garçons. »

    Justement, cest pourquoi il répond: ce n’est pas la nouvelle société equi est le probleme ni les nouveaux programmes d’éducation, mais le fait que les garcons sont moins bons c’est tout, etc.

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  • Isabelle N.
    6 août 2009

    Le chercheur Jean-Claude St-Amant déboulonne les mythes véhiculés par Phil dans son livre « Les garçons et l’école ». Dans la même veine, le chercheur Michel Dorais affirme que le suicide élevé chez les hommes est dû à l’acceptation difficile de l’homosexualité dans son livre « Mort ou fif ». Deux lectures à recommander.

    Maintenant, sur le sujet qui nous occupe, et contrairement à ce qui a été mentionné plus haut, je ne pense pas que les « vieilles féministes » soient aigries ou fâchées contre les féministes plus jeunes, je pense qu’elles sont parfois simplement découragées en constatant qu’après toutes ces années de lutte, certaines choses n’avancent pas. J’ai vécu ce découragment ici-même la semaine dernière quand j’ai vu le paternalisme de certains commentaires autour de la pub du Camp Bud… J’ai du mal à concevoir que certains continuent de voir les féministes comme des enragées ou des chialeuses, sans reconnaître les énormes avancées sociales qu’on leur doit.

    Il y a encore tellement de travail à faire… dans une époque qui ne favorise ni les mouvements sociaux ni les grands débats d’idées.

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  • Anne-Marie
    6 août 2009

    Je perçois les divisions dans le mouvement – entre la 2e et la 3e vague, mais également dans la pluralité de ses expressions ; radicale, lesbien, différentaliste, égalitaire, de couleur, marxiste, queer … – comme une situation normale, présente dans tous les mouvements sociaux. On peut également le voir comme un indice de santé : le féminisme est vivant et pluriel.

    C’est peut-être dans l’activisme que les différences sont les plus notables. On marche moins, on fait plus de zines, d’autres organisent des événements comme Back Off ou Toujours RebELLES. De plus, trois des quatre universités montréalaises ont un département d’études féministes, c’est un secteur très vivant au plan de la recherche présentement.

    Alors oui, selon moi le féminisme est toujours d’actualité : )

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  • Phil
    6 août 2009

    @Isabelle
    Merci isabelle de faire exactement ce que j’indiquais plus haut: des que tu parles du taux d’echecs problematiques des jeunes garcons aux quebec, apparait la deesse kali pour nier tout cela. Allons, meme Marois s’en inquietait publiquement il n’y a pas si longtemps, tu vas quand meme pas nier les chiffres. Un mythe? sans blague. On peut toujours trouver son expert farfelu qui dira ce qu’on veut faire entendre.
    Mais le plus grave est d’affirmer que tous les suicides au quebec chez les garcons sont du a un refoulement de l’homosexualité? Aucun jeune garcon hetero ne se suicide? Et tout ca est relié à un refoulement homosexuel?
    Encore une fois le discours typique des neo-feministes: ah non, meme dans le suicide, ce ne sont pas les males heteros…De toutes facon, le Quebec a l’un des taux de suicide les plus eleves du monde occidental (3e rang) et le plus eleve au Canada. Peut-etre y a-t-il plus d’homosexuels ou qu’ils se sentent moins acceptés dans notre societe pro-feministe qu’antan? tu vois ou meme tes sophismes…
    Ton discours ne me fera que sourire, cependant, celle qui verra ses cheveux se dresser sur sa tete sera la mere monoparentale qui a deux jeunes garcons qui ont des problemes scolaires et d’adaptation. Voilà ce que je disais: votre discours negationniste sur des points evidents vous nuit davantage vis-à-vis les femmes qu’autre chose.
    Va tenir ton discours sur le taux d’echec des garcons comme etant un mythe devant une salle de parents d’eleves…tres hate de voir les applaudissements.

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  • Phil
    6 août 2009

    @anne-marie
    je sais tu avs dire: les femmes tentent plus de se suicider que les hommes…et cest vrai (bien que cets une statistique difficile à vérifier en comparaison des suicides avec réussite)….mais alors, ce taux est également beaucoup plus haut qu’auparavant, dans le monde pre-feministe…est-ce à dire que les femmes se sentent encore plus desesperees dans un monde plus feministe que dans un monde plus conservateur? 😉

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  • Achille
    6 août 2009

    Ce n’est pas le mouvement féminisme qui est responsable de l’échec scolaire des garçons mais les imbéciles marxistes du ministère de l’éducation et du conseil supérieur de l’éducation. Vrai, il y a des féministes enragées dans ces structures mais on ne peut généraliser à toute les féministes.

    Oui les professeurs masculins sont souhaitable parce qu’ils offrent des modèles aux garçons mais ce n’est pas la solution miracle. Qu’on ramène au moins 3 heures d’éducation physique par semaine, la compétition doit être revaloriser et tabarnack les écoles ne doivent pas enlever la récréation…Les garçons carburent à la compétition et on besoin de bouger.

    Un nombre incalculable de chercheurs ont publié que les garçons et les filles apprennent différemment du au différence dans le cerveau. Il fait donc adapté les méthodes pédagogiques aux deux sexes et pour ne pénaliser aucun des deux il faut enseigner dans des classes non-mixtes dans une école mixte ou non.

    Ya deux projets pilotes de classes non-mixtes qui ont donné des résultats spectaculaire qui ont été présenté dans un documentaire de l’émission 109 à radio-canada. Amélioration de 50% du taux de décrochage en 1 ans….

    Mais tant que les idéologues imbéciles domineront au MEQ, rien va bouger.

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  • Achille
    6 août 2009

    Aussi, Jean-Claude Saint-Amant n’est pas beaucoup de crédibilité dans le milieu scolaire. Il s’affirme lui même comme un féministe radical. Son dernier livre a été vertement critiqué dans les médias notamment par Benoit Dutrizac au 98.5FM. Il s’est fait traité d’extrémiste en commission parlementaire sur l’égalité des sexes en 2005. Dans le documentaire sur les classes non-mixte dont je vous parlais, il se fait démolir par les professeurs de ces deux écoles dans lesquelles il y a des classes non-mixtes.

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  • Pwel
    6 août 2009

    J’ai dû m’égarer, je croyais qu’il s’agissait d’un billet sur le backlash ou non backlash du féminisme en lien avec l’activisme en général…

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  • Isabelle N.
    7 août 2009

    Ne t’en fais pas, Pwel, toi tu es dans la bonne discussion! Ce sont nos amis mascu (ceux qui considèrent Benoit Dutrisac comme une source crédible, laissez-moi rire) qui s’égarent.

    On a mentionné l’apport de la technologie comme une nouveauté dans le mouvement féministe. Même si c’est vrai que signer des pétitions en ligne est un peu limité, je pense qu’une auteure comme l’américaine Jessica Valenti et son blogue Feministing ont une influence considérable, surtout pour faire connaître un féminisme cool et accessible aux plus jeunes. Ses livres (je viens de dévorer son dernier, « the purity myth », excellent) expliquent les bases du féminisme et pourquoi il est utile et nécessaire, dans des mots tout sauf universitaires. Un must!

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  • Phil
    7 août 2009

    Chere amie femi, je crois plutot etre dans le sujet:
    Pourquoi les gens ne se mobilise plus pour des causes feministes alors qu’on le faisait a l’epoque de Daigle. Car les causes feministes sont souvent axé sur des sujets negatifs ou de polemique (par exemple le droit du foetus…que faire dans le cas d’erreur medical? il y a ici beaucoup de zones grises)…mais aussi aprce qu,aujourdhui L’internet fait en sorte que les gens croient se mobiliser a partir de chez eux, sans bouger, en participant a des blogues…donc oui, il n’y a plus de manifestation monstre des feministes, mais plus trop de manifestation tout court chez la population de classe moyenne blanche en general.

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  • Pwel
    7 août 2009

    « La question Daigle » a été un moment de crise où les femmes québecoises ont eu « dans la face » le fait qu’il était très possible qu’un jugement, ou qu’un homme décide pour elles-mêmes ce qu’elles devaient produire (ou ne pas produire, par extention) avec leur corps.

    Et je suis d’accord que les décennies précédentes avaient été riches en mobilisation et conscientisation féministes…

    Mobilisation organisée depuis des décennies+ crise = activisme qui déplace de l’air.

    Je crois que tout ce féminisme qui faisait passer l’égalité de droit en premier plan, et qui, ma foi, n’y est pas si mal parvenu, a ammené l’idée que si les femmes ont les mêmes droits, elles sont automatiquement égales aux hommes. C’est le discours que je remarque chez celles qui se disent non-féministes, comme si les aspects sociaux de l’inégalité n’existaient pas. C’est peut-être le lot d’une société campée dans le droit?

    Mais je suis aussi d’accord avec Anne-Marie sur la vitalité de la plurialité du mouvement… Dont les branches n’hésitent pas à se contredire ou se confronter. Et j’ai l’impression que chacune d’entre elles ficelle ses propres analyses et mobilise à sa façon. Le projet de loi C-484 a été un moment de réunion nécessaire, mais sinon j’ai l’impression que les différentes branches préfèrent leur propres méthodes et leur propre théorie à la place de se diluer dans un grand mouvement. Est-ce que c’est parce qu’il n’y a pas de crise à l’horizon? (Parizeau sort de ce corps!)

    Par contre je suis très intéressée de constater les nouveaux moyens de mobilisation qui passent par les nouveaux moyens de communication. Si certains me semblent timides, j’ai quand même le bonheur de constater que ça en rejoint plusieurEs. Et puis je ne suis pas si sévère… Dans un monde dans lequel le féminisme est encore socialement non accepté (sans compter le temps qui file dans une journée!), ce n’est pas tout le monde qui va aller à des réunions, des conférances ou des manifestations, alors va pour les pétitions, les blogues et les forums.

    Dans le même ordre d’idée je suis agréablement surprise de constater qu’avec les années, de plus en plus d’hommes se sentent concernés par le féminisme. Ils semblent avoir compris que pour la majorité de féministes il ne s’agit pas de dominer les hommes, mais au contraire, de se sortir de ces schèmes de domination pour que tous soient plus libre. Et ils en parlent à d’autres qui en parlent à d’autres…

    Aussi, pour l’activisme dans le sens large, est-ce qu’on pourrait accuser un peu notre société et notre culture hyper-individualiste et branchée sur la consommation? Ce n’est pas super inn de s’impliquer et s’occuper de construire un monde meilleur sauf si c’est ponctuellement ou devant l’objectif de la caméra

    Désolée de la réponse super longue ça fait du bien d’éffleurer ce que je voulais dire.

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  • Phil
    7 août 2009

    Si le fait d’avoir ou non des enfants est le choix stricte d’une femme, pourquoi un homme devrait se voir imposer de soutenir les femmes? L’homme devient un pourvoyeur qui n’a pas de mot à dire. De plus, les enfants deviennent des produits. 27,000 avortements par an à Montreal representent eun cout social et economique important. Je ne vois pas en quoi l’etat devrait payer (sauf en cas de viol ou de probleme de santé) pour des gens qui agissent de la sorte, quand on ne paie pas pour le dentiste des enfants ni pour la chirurgie plastique suite a certains accidents. Mais evidemment on aprle d’un droit des femmes, donc ca doit comporter le beurre et l’argent du beurre. La femme et l’homme devrait payer, ou les parents de ces mineurs pas tres responsables. Droit a l’avortement, oui, mais pas un droit sacré. il y a beaucoup plus d’effort mis sur l’acces a cette chirurgie qu’a bien d’autre ou la vie du patient est en vie.
    On voit le meme phenomene avec les campagnes et les moyens mis a la disposition pour le cancer du sein vs le cancer de la prostate. Beaucoup d’ideologie et de politique.
    Je connais des filles qui se sont fait avorter 3-4 fois deja, alors qu’elles etaient majeures. la majorite de sgens dans notre societe sont pour l’avortement (bien souvent les plus contents sont els garcons)…par contre, comme droit absolu et gratuit, c’est une autre chose. Peu de gens savent aussi que l’on pratique des avortements de dernieres minutes egalement.

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  • Pwel
    7 août 2009

    Cher Phil,

    Hihi je comprend mal qu’on puisse se faire avorter 3-4 fois. 3 ou 4? 3.5 me semble difficile…

    Je relis les commentaire et je ne vois personne qui dit que procréer est le choix seul d’une femme. Sérieux je relis même avec de la mauvaise foi et je ne vois pas. Il me semble claire que la conception se fait à 2, que la contraception est un sujet de couple, mais rendu dans la bedaine… Ben un homme aura beau avoir toutes les grossesses nerveuses du monde, il ne pourra pas être enceint. C’est la vie. Le mieux c’est d’avoir une bonne relation et une bonne discussion franche et honnête en couple avant de faire quoi que ce soit d’irréparrable, tu ne crois pas?

    Le mieux c’est de prévenir avant de guerir pour toutes ces pôvres hommes victimes d’un odieux utérus dans laquelle il a volontairement éjaculé. Tu ne crois pas? Qui plus est ces pôvres victimes n’ont qu’à ne pas reconnaitre l’enfant. Beaucoup le fond déjà alors…

    Pareil pour tes amies qui se sont fait avorter 3.5 fois. Elles devraient peut-être s’assoir et réfléchir avant d’avoir des relation sexuelles non protègées. Surtout que rendu là ce n’est pas juste une grossesse non désirée qu’elle courrent, mais une ITS galopante. Mais c’est tes amies à toi, (tu décide de qui tu t’entoure)tu les conseilleras.

    Personnellement les femmes que je connais qui ont eu un avortement considèrent toutes cela comme un échec. Elles étaient soulagées d’avoir eu un recourt et ont discuté à fond avec le conjoint, mais le sentiment d’échec est là, et tu peux être sur qu’elles ne sont pas prêtes de recommencer.

    Tu as raison de parler des coût sociaux, parlons donc des coûts sociaux des mères monoparentales qui ne peuvent pas terminer leurs études ou qui ont besoin de l’aide de l’État pendant toute l’enfance de leur projéniture. Ça risque de coûter pas mal plus cher qu’un avortement tu ne crois pas? Parlons aussi des coûts sociaux des enfants mal nourris, qui manquent d’attention et de soins ou qui finissent par se trimballer de famille d’accueil en famille d’accueil et qui, dans les cas les plus extrèmes, deviennent violent ou criminel, ou qui reproduisent le même modèle social qu’il ont connus, deviennent monoparentaux sans éducation et qui repartent le cycle.
    Ça ca doit coûter cher à la société tu ne crois pas?

    Et maintenant parlons de tes amies qui ont eu 3.5 avortements pour je ne sais quelle raison. Est-ce que tu veux vraiment obliger une pareille tête brûlée (désolée pour tes amies) à devenir mère? Ça risque de nous coûter pas mal plus que 3.5 avortements…

    Dans le monde auquel j’aspire, il y aurait de moins en moins d’avortements parce qu’il y aurait de plus en plus de prévention et une utilisation intelligente de la contraception. Aussi, dans ce même monde, les décisions de procréer se prennent à deux, parce que un enfant ça se fait à deux. Malheureusement, pour l’instant rien n’est parfait et le moins pire arrangement c’est de laisser le choix aux femmes de ce qu’elles font de leur corps.

    Hihi je me suis encore fait emporter dans une conversation qui était hors sujet… Phil tu es un coquinot^^

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  • Marie
    7 août 2009

    « Et bien si tu tombes enceinte a cause de l’ejaculation dans ton uterus cest peut-etre parce que c’est ce que la nature veut que ca soit ainsi »

    Là, Phil, tu comences vraiment à déborder.

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  • Phil
    8 août 2009

    he bien si je déborde tu devrais aussi le dire a Pwell:

     »Le mieux c’est de prévenir avant de guerir pour toutes ces pôvres hommes victimes d’un odieux utérus dans laquelle il a volontairement éjaculé. Tu ne crois pas? Qui plus est ces pôvres victimes n’ont qu’à ne pas reconnaitre l’enfant. Beaucoup le fond déjà alors… »

    puisque mon ton ironique etait en réponse a son idee que si une femme est enceinte ce n’est que la faute de l’homme…j’ai simplement utilisé les memes termes qu’elle…

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  • Imace
    9 août 2009

    Je suis pour ma part française, et jeune.

    Et j’ai rencontré ce même problème… Les réunions et manifestations auxquels j’ai pu participé étaient majoritairement composées de féministes d’une autre génération, il n’est pas évident de s’inscrire dans le mouvement. Je n’ai pas réellement trouvé de groupes féministes jeunes actifs…

    La demande est sans doute là, mais il est difficile de regrouper les gens, surtout avec l’image néfaste du féministe aujourd’hui : je ne joue pas les « Pierre », je ne nie pas mon engagement, mais je ne vais pas m’en vanter si on ne me le demande pas dans les lieux de sociabilisation. Et je gage que les éventuels féministes que je croise font de même.

    Pour Phil, suivez l’adage : « Don’t feed the troll. »

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