Une marche pour le marché du travail

Le premier jour de mai est la Journée internationale des travailleurs au Brésil et dans d’autres pays du monde. Si la situation actuelle n’est pas positive pour les travailleurs, les femmes sont dans une situation pire encore. Selon le Forum économique mondial de 2016, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes sur le marché du travail sera réalisée seulement dans 170 ans. Ici, au Brésil, une recherche récente faite pour une agence d’emploi en ligne indique que les femmes gagnent moins que les hommes pour toutes les fonctions. La différence peut atteindre plus de 62%, alors qu’en moyenne, les femmes travaillent cinq heures de plus que les hommes par semaine et représentent 61% des personnes avec un diplôme. Ainsi, le Brésil est en 79e position parmi les 144 pays dans l’Indice mondial de l’inégalité des sexes du Forum Économique Mondial. En attendant, le Canada est dans une meilleure position (35e). Cependant, pour chaque $100 que gagne un Canadien, une Canadienne gagne $81, mais c’est un calcul basé sur les donnés de 2015, quand le Canada était en trentième position parmi 145 pays. La différence de position est due à une baisse des représentantes parmi les législateurs, les hauts fonctionnaires et les gestionnaires.

Bien que le machisme soit présent dans la société en général, malheureusement, on le perçoit davantage dans les pays moins développés. Un sondage de l’Organisation Mondiale du Travail et de Gallup a trouvé que 32% des hommes brésiliens préfèrent que les femmes ne travaillent pas. Ils croient aussi que le ménage leur est réservé.

Les statistiques du Brésil indiquent un long voyage jusqu’à l’égalité dans le marché du travail. Il y a beaucoup de raisons à cela. L’une d’elles est associée au manque de représentation politique féminine. Après le coup d’État, la présence des femmes a diminué de manière significative parmi les postes les plus importants. Donc, comment pouvons-nous améliorer nos conditions de travail si personne ne travaille pour nous? C’est un combat de tous les jours pour nos droits, c’est une recherche de la représentativité dans tous les secteurs.

Comme femmes, on doit donner de l’importance aux autres femmes. On peut faire ça avec de petits gestes, par exemple, comme journaliste, c’est très intéressant pour moi d’interviewer des professionnelles, car plus nous apparaissons dans les médias, plus nous nous éloignons du stéréotype des femmes au foyer.

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