Vos préférences sexuelles sentent-elles bon le racisme ?

« Je suis désolé.e mais je ne sors pas avec des Noir.es », « moi j’adore parce que vous avez des trop belles formes (sous-entendu des grosses fesses / des gros seins)», « j’ai jamais essayé avec une noire », « tu es tellement exotique », « panthère », « lionne », « tigresse », sont autant de phrases qui colorent le paysage de ma vie sentimentale et sexuelle.

 

Amusons-nous à déconstruire ensemble le racisme qui se cache derrière ces phrases, et qui  semble échapper à certains.

Pourquoi, me direz-vous, la notion « d’exotisme »,  lorsque l’on cherche à me séduire, me donne envie de distribuer des coups de pioche ? Tout d’abord parce que l’exotisme, id es ce qui évoque les mœurs, les habitants ou les paysages de pays lointains[1], fut une notion apportée durant l’époque coloniale (voire même avant). Ce mot permettait à la fois de s’extasier de la singularité des peuples étrangers, mais il permettait également de justifier l’incivilisation de ces derniers, ainsi que les exactions qui furent menées à leur encontre sous le prétexte d’amener les peuples barbares à la civilisation.

 

L’exotisme peut, par exemple, rappeler Gauguin à Tahiti.  Moi, il me rappelle surtout un vieux croulant qui couchait avec des jeunes filles de 13 ans ; fait que l’Histoire a savamment transformé en « relations passionnées » d’un artiste avant-garde avec les « tentatrices » locales.

 

Je rappelle également que les synonymes accolés à « exotique » sont : « bizarre », « inhabituel », « étrange », « anormal ».

 

La phrase « je n’ai jamais couché avec une noire » est en bonne position dans le hit-parade des pick-up lines qu’on me sert. Devrais-je rappeler que les femmes noires, asiatiques, et de n’importe quelle autre communauté, ne sont pas des expériences sexuelles ? Apparemment, oui ! Le magazine Santeplusmag a publié un charmant article : « 12 expériences sexuelles à essayer au moins une fois dans sa vie ». L’auteur de l’article stipule que coucher avec une personne d’un pays étranger est un must : « Est-ce que vous avez été déjà attiré par un étranger ? Une Asiatique aux cheveux brillants ou un Africain au corps sexy? Foncez, une touche d’exotisme ne vous fera que du bien ! »[2]. Non, je ne suis pas sur Terre pour pimenter la vie sexuelle des mous du gland.

 

Que se cache-t-il derrière les phrases : « No Blacks » (que l’on peut trouver dans les descriptions de profils Tinder/Grindr/Okc…), « Je ne suis pas attiré.e par les Noir.es. », « Je ne sors pas avec des Noir.es » ? En plus de puer violemment du derche, ces phrases laissent sous-entendre qu’il n’existerait qu’un seul type de Noir.es, un « type » étonnamment composé de clichés et de stéréotypes. En utilisant ces phrases pour restreindre votre dating pool, vous niez tout d’abord toute individualité, toute unicité propre à nous, les individus formant la communauté noire. Dans une vidéo intitulée : « Les femmes noires ne sont pas attirantes »[3], Naya la Ringarde, regroupent toutes les justifications qu’on lui a données pour étayer cette théorie. Trois réponses en ressortent : 1) Nous n’avons pas de beaux traits. 2) Nous sommes agressives. 3) Nous n’avons pas la même culture. Trois réponses qui correspondent, à s’y méprendre, aux trois images les plus véhiculées dans les médias pour décrire la femme noire, soit : la Mama, la figure de l’Angry Black Woman et l’éternelle jeune fille des cités. Cette dernière est particulièrement aimée du cinéma français. Elle est toujours agressive, en décrochage scolaire et ne se définit pas comme Française (en l’occurrence), car elle ne se reconnaît pas dans cette culture. Trois réponses qui se calquent sur des images médiatisées à outrance.

 

Quelques exemples : on trouvera la figure de la Mama dans le rôle de Mammy, interprété par Hattie McDaniel, dans Autant en emporte le vent (1939). Eddie Murphy en fera une parfaite caricature dans Big Mama (2000) ainsi que dans Norbit (2007). Certains classiques de Disney la mettent aussi en scène. L’Angry Black Woman, de son côté, apparaît dans la moitié des TV shows Américains comme dans The Real Housewives of Atlanta, ou encore au cinéma (FBI : Fausses blondes infiltrées), ou alors dans un bon paquet de clips musicaux. L’Angry Black Woman présente un cliché dommageable, puisqu’elle décrit les femmes noires comme irascibles, colériques, illogiques et s’emportant sans raison apparente. La jeune fille des cités, celle qui « refuse l’assimilation », et qui habite  dans les blocs HLM,  est présente dans un film comme Bande de filles (2014).

 

« Je ne sors pas avec des noir.es » est une phrase d’une violence incroyable. Elle avise qu’au final, nous ne sommes pas rejetées pour qui nous sommes, mais bien par rapport aux clichés qui nous sont associés.

 

Personne ne vous jettera de pierres parce que vous aimez les femmes aux yeux bleus et aux cheveux blonds. Par contre, il est intéressant de reconnaître que cette « préférence » est façonnée par des images véhiculées par la société et par les médias. En effet, le corps blanc est considéré comme étant le standard de beauté ultime. Son omniprésence et sa surreprésentation au cinéma, dans la littérature et dans la pub, ne sont pas anodines. Il est posé comme étant le plus attrayant, au sommet de l’échelle de la beauté. Plus un corps s’en éloignera, moins il sera légitime. Montrer des femmes noires utiliser des produits de dépigmentation de la peau afin de la rendre plus« claire » n’est pas anodin. Que le budget capillaire des femmes noires se compte en millions d’euros pour rendre leurs cheveux plus lisses n’est pas anodin non plus. Moi la première, je suis passée par la case « défrisage », car à 11 ans, je savais déjà que mes cheveux crépus n’étaient pas socialement acceptés ni acceptables, et qu’ils me marginalisaient. Naya résume bien cette idée:

Je le répète, un goût est un goût ; une préférence est une préférence ; c’est pas grave. Préférer les blondes, les yeux marron, les petits, les barraqués, etc., c’est normal ! Mais les femmes noires ne sont pas UN physique. Elles ne se ressemblent pas toutes. Comme beaucoup de choses, votre préférence pour une ethnie ou une autre est une construction sociale. Alors posez-vous les bonnes questions. Demandez-vous s’il est possible de déconstruire votre apriori ou si vous n’êtes qu’un gros ****** de raciste ?

 

 

Scarlotta Harlott.

 

[1]Définition de l’exotisme selon le Petit Larousse.

[2]Article de Santeplusmag. Mars 2017.

[3]Vidéo YouTube. Les femmes noires ne sont pas attirantes. Chaîne de Naya la Ringarde. 4 juin 2018.

99 Comments

  • Juju
    25 mars 2021

    Merci beaucoup pour cet article. Et je me sens désolée de tous les commentaires désobligeants… Relisez bien l’article et arrêtez de protéger vos petits privilèges.

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  • Akura
    18 juin 2021

    En même temps si 99,9% des spécimens qu’on croise dans les rues étaient pas issues des 3 clichés on aurait peut-être plus envie d’aller voir…

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  • lily
    21 juillet 2021

    je ne suis pas raciste car je parle à tout le monde, je m’en fout que les gens soient jaunes, verts ou rouges mais je n’ai pas d’attirance pour les hommes de couleurs, je précise que je ne suis pas le genre de personne qui écoute les conneries à la télé ou les stéréotype, un con n’a pas de culture, mentalité ou couleur de peau

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    • Maria
      24 février 2023

      Je suis tout à fait d’accord avec les commentaires citées au dessus. Nous ne sommes pas racistes parce que nous avons une préférence ethnique pour un homme blond aux yeux bleu par ex. C’est juste une question d’attirance physique. D’ailleurs les chercheurs ont fait une étude et il parait qu’on recherche une personne inconsciemment qui nous ressemble physiquement!

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  • eliana
    16 août 2021

    Bonjour,

    EXCELLENET ARTICLE

    Après ce qu’elle vécu, je connais une femme qui refuse de fréquenter des hommes qui ne sont pas Noirs à cause du racisme.

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  • morrigan
    7 septembre 2022

    Scarlotta a juste eu le cerveau lobotomisé par la secte woke .Et c’est une féministe de la cinquantaine qui vous le dit .

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  • Lebardi
    6 février 2023

    Généralement le racisme n’existe pas malheureusement ( c’est juste la méchanceté ou la jalousie, qu’on appelle Racisme ),
    De plus ce n’est pas donné à tout le monde d’être raciste ( surtout qu’on a pas les moyens de l’ être ).

    Je ne sais pas si je suis raciste ou pas, mais sousvent je suis, je suis victime des racismes ( racisme des noirs, racisme des arabes des asiatiques, des indiens, des juifs, des latinos, des slaves etc…., et bien sûr le racisme des européens dans une moindre mesure ), Mais cela ne m’empèche pas de vivre ou d’ aimer.

    Je constate que les européens du Nord sont moins racistes à mon égard, que ceux du Sud ( je suis de type atlanto-méditerranéen pâle ).

    Du point de vue sexualité, seules, certaines filles ou femmes blanches me donne le coup de foudre ou me font vibrer ( mais je peut aussi aimer d’autre femmes pour d’autre raisons

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  • Totitoto
    13 février 2023

    Bonjour,
    Je suis de peau blanche. Et la phrase «  je ne sors pas avec des noirs » n’est pas forcément raciste.. moi non plus j’ai jamais été attirée par un Noir mais que des blancs et surtout très clairs de peau . beaucoup de blancs s’entendent bien avec les noirs, beaucoup de blancs ne sont pas racistes, mais je trouve qu’au contraire ce sont les noirs qui sont racistes envers les blancs. Et au passage j’ai déjà entendu des noirs se sentir supérieur aux blancs justement parce qu’ils ont un complexe d’infériorité (complexe qui n’a pas lieu d’être on est tous des humains créés par Dieu !!! On doit s’aimer et non se détester). J’ajouterai aussi que non « les blancs ne sont pas jaloux des noirs », arrêtez d’essayer de penser à la place des autres .. faites votre vie et passer à autre chose

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  • picasoo
    28 mai 2023

    Il y a beaucoup de clichés dans ce texte. Pour commencer la fascination pour l’exotisme est quelque chose d’assez commun, le fait d’être attiré par des personnes qui ne nous ressemblent pas du tout semble être un trait partagé par pas mal de monde sans qu’il y ait nécessairement de perversion ou de mauvaise pensée derrière. L’exemple qui est pris de la colonisation et de Gauguin ressemble quand même beaucoup à une tentative de manipulation : « regardez, les colons et les pédos étaient attirés par l’exotisme, je dis ca je dis rien hein ! » et on suggère plus ou moins subtilement un lien entre les deux, ou à tout le moins on essaye d’instiller le doute dans l’esprit du lecteur.

    Ensuite, le corps blanc est considéré comme le standard de beauté ultime… en Occident, ce qui est sommes toutes assez logique. Regardez à quoi ressemblent les miss ou les actrices des différents pays dans le monde et vous verrez que comme par hasard chacun d’entre eux a tendance à définir son type standard comme le standard de beauté ultime, c’est assez logique vu que ce sont les références d’une grande partie de la population. Ce qui n’empêche pas en parallèle la fascination pour l’exotisme. L’esprit humain n’est pas binaire.

    « Comme beaucoup de choses, votre préférence pour une ethnie ou une autre est une construction sociale. »

    C’est une pure pétition de principe, en fait on n’en sait pas grand chose. Une étude a montré que lorsqu’un homme est stressé, il a tendance a être d’avantage attiré par les femmes rondes. Est-ce que c’est une construction sociale ? Je ne pense pas, ca ressemble plutôt à un truc hormonal qui aurait été sélectionné par l’évolution. Le fait que les hommes soient globalement attiré par les femmes, à quelques exceptions prêt, est-il une construction sociale ? Je ne pense pas non plus, vu que cette règle se vérifie chez toutes les espèces animales. Le fait que chez les humains, les hommes soient d’avantage attirés par les femmes jeunes, ce qui correspond comme par hasard à leur pic de fertilité, est il une construction sociale ? Là encore je ne pense pas, ou alors c’est une construction sociale qui correspond comme par hasard a une nécessité biologique de reproduction.

    Les sciences sociales ont malheureusement souvent tendance à refuser de suivre la méthode scientifiques et certains sociologues ont la fâcheuse manie de s’entre-crier, sans que l’on puisse retrouver l’origine de leurs hypothèses. Bref, cette idée selon laquelle l’être humain serait un pur animal social, contrairement au reste du vivant, est une idée très en vogue mais qui ne repose sur pas grand chose de concret. D’ailleurs les sociétés et leurs règles elles mêmes ont probablement un lien étroit avec la biologie, les chimpanzés développent eux aussi des culture mais elles diffèrent notablement des nôtres pour la simple raison qu’ils n’ont pas les mêmes capacités cognitives. Si l’homme s’est mis à fabriquer des outils aussi complexes, à transmettre massivement son savoir et à compter en base 10 c’est pour des raisons purement biologiques, liées notamment à son cerveau, à son pouce opposable et au fait qu’il possède 10 doigts. Là encore aucune construction sociale, ou si construction sociale il y a, elle découle en grande partie de sa biologie.

    C’est peut-être a même chose pour l’attirance ou le rejet envers les femmes noires, on a souvent tendance à vouloir reproduire inconsciemment des expériences qui nous ont marquées. Là encore rien de social, c’est simplement lié à la chimie du cerveau, donc avant de chercher de la perversion quelque part il faudrait déjà chercher à comprendre si ces personnes n’essayeraient pas simplement de reproduire des expériences marquantes qu’elles ont pu avoir dans le passé avec certaines femmes, ou au contraire à rejeter quelque chose qui leur semble trop différent de leur environnement habituel.

    « « Je ne sors pas avec des noir.es » est une phrase d’une violence incroyable. Elle avise qu’au final, nous ne sommes pas rejetées pour qui nous sommes, mais bien par rapport aux clichés qui nous sont associés. »

    C’est comme ca que fonctionne le cerveau humain, par stéréotypes. Ce n’est ni bien, ni mal, ni à déconstruire, et surtout c’est la meilleure manière de fonctionner en l’absence d’informations plus précises, ce qui est toujours le cas dans la vie réelle. On s’intéresse d’abord à un stéréotype (le cadre dynamique, le chirurgien, la blonde pulpeuse, la brune mystérieuse, la rousse diaphane, la noire exotique etc.) puis on apprend ensuite à mieux connaitre la personne et on fini par s’y intéresser ou à s’y désintéresser pour ce qu’elle est réellement. C’est la même chose dans l’autre sens, on peut rejeter un type de personne pour les mêmes raisons. La encore la question de savoir si c’est bien ou mal n’a pas de sens, c’est un mode de fonctionnement de notre cerveau qui a été sélectionné par l’évolution car c’est le plus logique et le plus économe en l’absence d’autres informations. Vouloir moraliser à tout prix des comportements naturels, à condition bien sur qu’ils restent compatibles avec la notion de droits fondamentaux, de libre choix, relève à mon avis plus d’une logique religieuse que d’une analyse rationnelle.

    « Mais les femmes noires ne sont pas UN physique. Elles ne se ressemblent pas toutes. Comme beaucoup de choses, votre préférence pour une ethnie ou une autre est une construction sociale.  »

    Plus qu’une construction sociale c’est plus probablement un stéréotype qui découle soit du vécu personnel, soit de la biologie, ou plus probablement d’un mélange des deux, et statistiquement plus une personne est éloignée de nos fréquentations habituelles, plus les stéréotypes que l’on aura à son encontre seront simplistes, par manque d’informations pertinentes. Encore une fois ce n’est ni bien, ni mal, c’est logique.

    « Demandez-vous s’il est possible de déconstruire votre apriori ou si vous n’êtes qu’un gros ****** de raciste ? »

    La seule manière de « déconstruire » un stéréotype c’est de multiplier les expériences, et le seul moyen de le faire… c’est d’avoir des premières expériences, contraintes justement par ces stéréotypes. Il n’y a pas de solution magique et dans tous les cas, on aura des prêtres ou des religieuses des temps modernes sur le dos.

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  • Beni
    11 août 2023

    Bonjour, article inutile. Chacun ses préférences. Je n’ai jamais regardé une femme noire en disant « wouaww elle est belle » ce ne sont pas les médias mais c’est bel et bien la préférence de la plupart des gens qui tend vers les femmes claires (couleur de cheveux et des yeux importent moins). En effet, elles sont plus féminines et plus plus jolies c’est tout. Pourquoi on devrait faire un article Paris vs New York , rouge Vs bleu…. Chacun ses goûts. Force est de constater que les noires attirent moins

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  • Saoirse
    13 septembre 2023

    Tout d’abord nous sommes toutes et tous influencées par notre éducation et le cadre culturel qui nous a vu grandir. Notre définition de la beauté, nos préférences amoureuses partent de là même si nos expériences peuvent et doivent les faire évoluer. Quand on est amoureuse les traits de l’être aimé deviennent séduisants qu’ils correspondent ou non aux canons de la beauté. Reste le fantasme qui est largement prescrit par notre univers culturel. Quand j’étais petite en Irlande dans les années 80-90 il y avait bien peu de personnes racisées érigées en modèle de beauté je suis sans doute encore influencée par ce pattern. Cette phrase « je n’ai jamais essayé une noire » est terriblement offensante, une femme n’est pas un vêtement qu’on essaye, celui ou celle qui profère de telles paroles est dans le registre de la consommation, de la possession pas dans celui de la découverte et de la séduction.
    On peut avoir des images idéalisées certes, des types de corps ou de personnalités qui nous attirent mais une fille n’est pas une crème glacée dont on choisit le parfum, la réduire à nos seuls critères personnels de beauté est lui faire injure.
    Etant une femme bien éduquée j’évite d’injurier gratuitement les gens 🙂

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  • Bob Arctor
    26 décembre 2023

    « Les Blancs ne peuvent pas être victime de racisme systémique en France »

    Sans déconné , c est beau et profond comme du Nadine Morano le constat de cette évidence.

    Par contre exclure les Blancs de pouvoir être victime de racisme c est évidemment raciste.
    C est vraiment magnifique de se vautrer dans ce qu on dénonce.
    En fonction du contexte, n importe quelle ethnie peut subir du racisme…

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