#Maipoils update
À une semaine de la fin de #maipoils, l’initiative montréalaise visant à engager la discussion autour de cet enjeu encore tabou que sont les poils, la créatrice Paméla, s’est confiée à nous à propos de la réception du public.
En cette deuxième année de #maipoils, l’idée que ce mouvement « propage l’équilibre personnel et un mode de vie sain » se dessine. Au delà de cette ambition, c’est au niveau des réactions des intéressés que de nouvelles choses émergent. Paméla remarque la « polarité des discours, des opinions » autour des poils et de la question de les porter ou pas. Le combat s’attache à ne plus tolérer ou encore justifier difficilement les réactions communes de dégoût autour du poil féminin.
D’ici à la fin du mois de mai, toute l’équipe et les bénévoles de #maipoils continueront à « répondre au mépris, à contrer les justifications de soi vis à vis des poils”. Car, comme Paméla le dit si clairement, « le mépris n’est jamais acceptable ».
De ses interactions avec le public du festival, l’organisatrice formule une recommandation universelle : il est essentiel, au regard des enjeux du corps et de l’esthétique féminine normative, de « penser en termes de collectif ». Elle parle d’une « déresponsabilisation » individuelle contre laquelle il faut lutter, persister dans l’éveil des consciences et des sensibilités. Nous sommes sur la bonne voie, et #nospoils aussi.