Il y a plusieurs sujets controversés dans le monde de la maternité et la parentalité. Laisser pleurer ou ne pas laisser pleurer ? Purées à 4 mois ou morceaux à 6 mois ? Cododo ou chambre de bébé à la naissance ? Discuter avec quelqu’un...

C’est toujours l’histoire d’un jour où on se réveille. Tout d’un coup, « être femme » prend un sens politique. Pour chacune de nous, c’est une claque différente qui nous en fait prendre conscience : pour certaines c’est quand les hommes dans leur vie ne comprennent pas pourquoi...

Naître garçon ou fille induit de la part des jeunes parents et de l’entourage du nouveau-né, un comportement différent. On ne parle pas de la même façon aux bébés filles qu’aux bébés garçons, par exemple (il y a de nombreuses études sur l’ensemble des comportements face aux nouveau-nés, auxquelles je vous renvoie, afin de bien percevoir tous les mécanismes différenciés que nous mettons en place dès la naissance d’un individu). Ce comportement sérié selon le sexe ne va pas s’arranger en grandissant. Nous ne sommes pas du tout traités de la même façon que l’on soit né mâle ou femelle. Si vous avez des enfants des deux sexes, faites l’expérience quelques heures/jours. Notez le nombre de fois où vous vous adressez aux uns ou aux autres, la façon dont vous leur parlez, les demandes que vous leur faites, l’amorce de vos phrases, etc. C’est édifiant. Et même si l’on est attentif à la problématique, même si l’on « fait attention » à ne pas faire de différence, on se rend vite compte que malheureusement on n’agit pas de façon similaire.

Dialogues est une série d’entretiens avec des nouvelles voix féministes de la blogosphère québécoise. Cette série inclura autant des blogues, des Tumblrs, des personnes écrivant sur différentes plateformes ou encore des personnes actives sur Twitter.  Cette semaine, on rencontre Toula Drimonis, de HeadSpace Press. Toula vit à...